Le réchauffement climatique est un sujet dont on nous parle depuis les années 1980. En 1988, le GIEC fut fondé. En 2025, nous sommes légitimement en droit de nous interroger : A-t-il rempli ses objectifs ?
Le GIEC multiplie les rapports et ceux-ci sont, selon les comptes rendus des médias, toujours plus catastrophiques. On pourrait le résumer ainsi : Nous allons tous mourir et personne n’en a rien à faire. Cette situation est bien évidemment paradoxale : Comment un organisme qui bénéficie de tant d’échos peut-il avoir si peu d’influence réelle ?
À l’inverse, car nous aimons les paradoxes, nous constaterons que les impôts justifiés par l’écologie sont désormais élevés et donc, le GIEC a un impact : Sur les factures.
Nous partirons des questions du réchauffement climatique, pour ensuite voir ce qui s’est réalisé, la manière dont l’information nous est transmise et comment se bâtit le discours public.
Prenons le discours officiel et plus exactement la charte du GIECi :
Le GIEC a pour mission d'évaluer, sans parti pris et de façon méthodique, claire et objective, les informations d'ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les fondements scientifiques des risques liés au changement climatique d'origine humaine, cerner plus précisément les conséquences possibles de ce changement et envisager d'éventuelles stratégies d'adaptation et d'atténuation. Les rapports du GIEC doivent rendre compte des différentes orientations de façon impartiale, tout en traitant avec objectivité les facteurs scientifiques, techniques et socio-économiques sur lesquels reposent ces orientations.
On notera que si le GIEC est censé travailler sans parti pris et de manière objective, il doit se préoccuper « des risques liés au changement climatique d'origine humaine ».
Quid des opportunités, liées au réchauffement ? Ce n’est pas le travail du GIEC.
Quid des facteurs qui ne sont pas d’origine humaine ? Apparemment, là encore, ce n’est pas le travail du GIEC.
Ces limites ne sont pourtant pas reprises ou interroger dans les médias et le discours associatif.
Le lecteur naïf en est conduit à se demander : Pourquoi n’a-t-on posé les questions suivantes :
1/ Y a-t-il réchauffement climatique ?
2/ Quelles en sont les causes ?
3/ Quelles en seront les impacts ?
La première question se répond par oui ou par non, mais, la raffiner exige d’évaluer l’ampleur du réchauffement climatique. En se basant sur des données réelles. Curieusement, le GIEC a choisi de baser sa communication sur des modèles.
La seconde exige de s’intéresser à l’ensemble des causes de ce réchauffement. Les facteurs spatiaux dont l’importance ne sauraient être niés ne sont pas pris en compte. Pourtant, en supposant l’existence d’un impact humain sur le réchauffement climatique, la véritable question devrait être : Qui pèse le plus ? Les facteurs spatiaux que nous n’influenceront pas, où bien l’impact humain ?
Là encore, la partie officiellement reprise des travaux du GIEC se concentre sur le seul facteur humain. Normal, par construction le GIEC reprend la littérature scientifique et en conserve les seuls facteurs humains sans se préoccuper de pondération. Le chœur médiatique et associatif agit ensuite comme une caisse de résonance.
La troisième question souffre des mêmes biais : Les impacts sont par nature sélectionnés pour être négatifs puisque le GIEC doit se préoccuper de les atténuer. Personne de bon sens ne se préoccuperait d’atténuer un impact considéré comme positif.
Comme nous le constatons, le réalisé du GIEC conduit donc, par nature, à une série de prévisions catastrophiques. Pire, la reprise de travaux scientifique par le GIEC étant une caution utile pour obtenir des subventions de recherche, les biais du GIEC créent un cercle où les scientifiques orientent leurs travaux dans le sens des questions du GIEC. L’acitvité des laboratoires fournit le GIEC qui la cautionne et les organismes d’attribution de fonds orientent l’activité des laboratoires.
Cela se nomme un biais de confirmation et de financement, où en d’autres termes, comme le dit la sagesse populaire : Quand on cherche, on trouve !
Le GIEC finit par trouver un réchauffement planétaire causé par l’humanité, normal, il est constitué pour et tout un écosystème de médias et d’ONG subventionnées pour accomplir ce travail de caisse de résonance : Ainsi, la commission européenne est rattrapée par le scandale d’avoir subventionné des ONG pour faire du lobbying vert auprès des eurodéputésii. En France, L’ADEME, plus de 4 mds d’Euros de budget désormais, assure cette mission "d’intérêt général".
De tels fonds créent des clientèles dont les conditions d’existence dépendent de la poursuite du problème et non plus de sa réalité.
En recherche, on peut analyser les données de la manière suivante.
Décennie |
Fonds recherche climatique (milliards USD, 2000) |
Fonds recherche publique (milliards USD, 2000) |
% Climat/Public |
Remarques |
1980-1990 |
6,5 - 13 |
650 - 1300 |
0,5 - 2,0 % |
Recherche climatique émergente (GES, ozone). R&D publique axée sur énergie, défense, sciences fondamentales. |
1990-2000 |
11,5 - 23 |
1150 - 1725 |
0,7 - 2,0 % |
Création du GIEC (1988), CCNUCC (1992). R&D publique boostée par technologies (informatique, biotech). |
2000-2010 |
17 - 43 |
1700 - 2560 |
0,7 - 2,5 % |
Protocole de Kyoto, rapport Stern. R&D publique soutenue par FP6/FP7, NSF, NIH. |
2010-2020 |
37 - 74 |
2200 - 3300 |
1,1 - 3,4 % |
Accord de Paris (2015), climat 5-10 % des fonds climatiques totaux. R&D publique post-crise 2008. |
2020-2025* |
18 - 36 |
1655 - 1985 |
0,9 - 2,2 % |
Données partielles (jusqu’en 2023). Climat : 115,9 milliards USD en 2022 (nominaux), recherche 5-10 %. R&D publique 550 milliards USD/an (nominaux). |
*Note : La période 2020-2025 est incomplète (données jusqu’en 2023). Les estimations sont basées sur une projection linéaire, ajustées pour l’inflation jusqu’en 2023.
On constate une augmentation de la part des budgets de financements publics, consacrés au climat, ce qui confirme le risque d’un biais de financement.
Sur cette base, la multiplicité des travaux sert de justification pour donner l’alerte et créer un « consensus » dont les médias nous abreuvent. Mais, celui-ci naît de décision politiques : Attribuer davantage de moyens à la recherche climatique et à la communication des dits résultats.
Nul besoin d’être climatologue pour comprendre que de telles conditions ne peuvent que fausser le débat.
Ajoutez-y un peu de terrorisme intellectuel, grâce à des prises à partie virulente de quiconque oserait remettre en doute la communication médiatique. Ajoutez aussi un soupçon de répression : Le professeur Clauser vit ainsi des conférences annulées, car il avait publiquement exprimé ses doutes sur le changement climatiqueiii.
Nous sommes ici loin d’un débat scientifique apaisé, les fonds vont systématiquement dans une direction et ceux ayant le courage d’exprimer l’inverse subissent au contraire une répression violente. Ainsi, un haut responsable des médias en France licenciera le directeur du service météo de France 2 pour avoir promu son livre réputé Climato-sceptiqueiv. Là encore, la sanction tombe. On n’ose imaginer où nous en serions si de telles méthodes avaient été appliquées au débat scientifique sur la circulation du sang. (Thèse réfutée par l’ensemble de l’académie de médecine en son temps).
Faut-il s’étonner si les catastrophes annoncées ne se réalisent pas ? En 1979 Haroun Tazieff nous annonçait la noyade des côtes bassesv. L’article est intéressant :
Voici la citation attribuée à Haroun Tazieff : 2-3° de moyenne suffisent pour une montée des eaux et la noyade de toutes les côtes basses, c'est-à-dire New York, Le Havre, Marseille et Nice.
Que nous annonce le journal : Les prédictions d'Haroun Tazieff en 1979, furent pourtant partiellement confirmées. En 2010, un village slovène était submergé par les eaux, du fait du réchauffement climatique.
Sentez-vous le lien entre un village en Slovénie et Marseille ? Partiellement relève d’une litote toute britannique.
Avec ces faits, le titre intermédiaire est Une montée des eaux pourtant confirmée
Et le titre du livre est de
Réchauffement climatique : les sombres prédictions de ce scientifique en 1979 font froid dans le dos
Suvit d’un chapeau :
En 1979, un vulcanologue prédisait les sombres effets du réchauffement climatique sur un plateau de télévision, jugées abstraites et fausses à l'époque.
J’imagine si j’annonce avoir fait payer une facture de 50€ lorsque j’étais censé obtenir le paiement d’un échu de 200 000€ (C’est le rapport des faits.) Je peux essayer de raconter que « Mais, le client a payé. », je doute de la patience de mon patron.
Autrement dit, dans cet article mis à jour en 2022, le lecteur inattentif se bornera à lire le chapeau et en retirera l’impression que les prévisions de 1979 se sont avérées juste. Le lecteur attentif confirmera que le réchauffement attendu qui devait provoquer la fonte des glaces et la submersion de villes entières s’avère, à ce jour, factuellement négligeable.
De genre de propos pointe une fois de plus vers un effort concerté.
Que l’on peut d’ailleurs confirmer à la lecture des documents du ministère des territoires, écologie et Logementvi :
Les principaux facteurs d'élévation du niveau des mers (voir p. 17) sont la dilatation thermique des océans et la fonte de réservoirs terrestres de glace (glaciers, calottes polaires, etc.). À l'horizon 2100, le niveau moyen des mers et des océans augmenterait par rapport à la moyenne de 1995-2014 de 0,28 à 0,55 m suivant le scénario de développement durable (SSP1-2.6) et de 0,63 à 1,02 m selon le pire scénario (SSP5-8.5). L'augmentation du niveau des mers sera probablement à l'origine de fortes migrations de populations, puisque plus d'un milliard de personnes vivent dans des basses terres côtières (inférieures à 10 mètres d'élévation).
Vous lisez bien, les océans serait de 1,02m selon le pire des scénarios. Mais, comme on est gentil, on vous parle d’un milliard de personnes qui vivent dans les basses terres : Soit 10m d’élévation. Autrement, dit, l’analyse de la menace est sans rapport avec la menace quantifiée. Et, nous parlons là de données officielles, 100% conformes au GIEC. Les scientifiques n’y sont pour rien, il s’agit du traitement fait par nos administrations (Sur commande des politiques désireux de justifier de nouveaux impôts ?).
Autre manière de le dire, ce magnifique rapport du Monde :
Ce graphique est une sorte de réponse à une thèse aujourd’hui fréquente « on savait tout déjà en 1990, voire en 1979 ». Il souligne qu’en 1990 la légère hausse des températures était « suspectée » de trouver son origine dans les émissions de GES, mais sans pouvoir être démontrée.
Mais alors, pourquoi écrire en 1988 dans la charte du GIEC : pour mieux comprendre les fondements scientifiques des risques liés au changement climatique d'origine humaine
Il n’y a aucun doute dans cette phrase, le changement climatique EST d’origine humaine. Alors que l’on le savait, on a dû refaire l’analyse entre 1990 et 2021.
On le constate, toutes les affirmations du système médiatique se heurtent à de très nombreux doutes.
Reprenons la question :
1/ Y a-t-il réchauffement climatique :
Oui, les itinéraires de l’arctiquevii deviennent navigables, ce qui démontre l’existence d’un effet climatique. Mais, pour reprendre la question de l’ampleur, on navigue toujours dans l’arctique avec des brises glace et les ours blancs n’ont pas disparu. La prévision d’Haroun Tazieff s’avère fausse à ce stade, Trente ans après l’annonce de l’apocalypse, Marseille n’est submergée que d’ordures et de gang de trafiquants de drogue.
2/ Quelles en sont les causes ?
Là aussi, le travail relève de l’accusation à charge. Toute recherche vous renvoie des articles en masse sur la responsabilité de l’hommeviii. Curieusement, rien sur les Cycles de Milankovitchix par exemple. Pas davantage sur le réchauffement actuel de la planète Marsx. Les Martiens devraient sûrement cesser d’utiliser le pétrole pour alimenter leurs soucoupes.
3/ Quelles en seront les impacts ?
Là encore, on voit parle de submersion des terres basses de réfugiés climatiques. Dans le monde réel, les Maldives pourtant prévues pour être submergéesxi depuis des décennies multiplient les investissements.
Par contre, personne n’est venu pleurer que la route du nord deviendrait naviguable. De même en 2020 Science et vie publiait un articlexii : Sous l’effet du réchauffement climatique, la surface des terres propices à l’agriculture pourrait doubler d’ici à la fin du siècle.
On le constate d’ailleurs, les exportations agricoles russes augmentent. Les médias ne semblent pas avoir jugé utile de nous troubler avec cette nouvelle.
Comme on le constate, la construction du débat public sur ce qui devrait être une discussion mesurée au sujet de risques et opportunités a été transformée en un dogme auquel tous sont priés de se rallier.
Certes, on comprend l’ampleur des enjeux : Déplacer un village en Slovénie risque de changer le monde, mais on peut tout de même s’interroger si justement s’adapter là où c’est nécessaire ne serait pas meilleur que de financer des programmes de renouvelables. Après tout, la CSPE ne nous coûtera que 283,8mds d’Eurosxiii, on peut bien rajouter. Et encore, à supposer qu’elle soit efficace, puisque des auteurs comme Francois Gervais attirent notre attention, sur la part secondaire des émissions européennes dans les émissions mondiales (Si l’on admet le modèle GIEC). Où vaut-il mieux allouer nos investissements ?
Je vous rassure, cette question ne nous sera pas posée. Les médias l’éviteront !
Le discours public est nous l’avons vu emplit d’articles à charge. Les faits sont relégués tout à la fin des articles et souvent en contradiction avec les en-têtes. On avait pas connu de meilleure science depuis Lysenko. On a ainsi des remarques comme dans cet articlexiv où l’on ose vous écrire : 40° C en France et les interviewers regardent ailleurs
Je n’ai rien contre les liens logiques, mais je ferais remarquer deux choses : Premièrement, cette vague de chaleur suit une période froide durant le mois de mai. Chez moi, la piscine était fermée durant ce mois, car l’eau était trop froide pour attirer les baigneurs alors que les autres années ils se pressaient nombreux au bord du bassin. Devons-nous y voir la preuve du refroidissement climatique ?
En réalité, la vague de chaleur s’explique bien : Les jours autours du solstice d’été ont été particulièrement ensoleillés alors que mai avait été pluvieux. (Oups, les nuages sont le cheval de bataille du professeur Clauser)
Surtout, on nous a doctement expliqué qu’il ne fallait pas confondre climat et météoxv :
Confondre météo et climat, c'est l'erreur numéro 1 chez les climato-sceptiques sur les réseaux sociaux.
Apparemment, il ne faut pas le faire seulement lorsque cela ne confirme pas le narratif du réchauffement, puisque dans le cas inverse, il ne faut pas confondre.
De même, on ignorera les exemples historiques : Facebook
En 1904, la température était tellement montée que le cours de l’Elbe était vide. Je vous aide, le GIEC n’existait pas en ce temps.
Il en va de même pour les sources de CO2, une recherche sur le sujet vous guide vers un site nommé : Votre impact. Mais le détail est là encore : La production électricité/chaleur, puis le transport. Mais, qui parle des porte-containers dont la pollution naît du choix de la mondialisation. On aurait pu revenir dessus et multiplier les centrales nucléaires ? Je vous rassure, le débat sur le réchauffement climatique fait l’impasse sur ces sujets.
En conclusion, le narratif du réchauffement climatique d’origine anthropique qui exigerait que tous les Européens renoncent au développement pour expier leur crime d’avoir les premiers fait la révolution industrielle se heurte à de lourdes contradictions dès que l’on dépasse la surface du débat.
Ce qui ne manque pas, ce sont les taxes sur l’essence, les bonus malus, les péages, les CSPE. Peut-être le véritablement réchauffement est-il là ? Des états désargentés en recherche d’une cause pour effrayer leur population et lui extorquer davantage de taxes. Sur ce plan, vu les fiscalités exceptionnelles, le GIEC fut un investissement mille fois rentabilisé.
Il nous reste à nous faire REMBOURSER en exigeant un sous statut pour tous les défenseurs de cette cause tant qu’ils n’auront pas remboursé l’intégralité des sommes qui nous ont été extorquées. Aprés tout, la justice condamne bien les escrocs à rembourser !
NB : Pour ceux désireux d’approfondir, je vous conseille mon livre sur les fondements idéologiques de l’écologie :
https://www.atramenta.net/lire/adi-2-les-chevaliers-de-kernao/94800
ii “Scandale de lobbying vert à Bruxelles” : comment la Commission européenne a financé des ONG écologistes pour influencer des députés | 7sur7.be
iii Nobel prize-winning physicist’s IMF speech cancelled due to his questioning of the climate crisis - Brussels Signal
v Réchauffement climatique : les sombres prédictions de ce scientifique en 1979 font froid dans le dos