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Si nous sommes envahis c'est que nous sommes trahis

Parmi ceux que l’ampleur de l’immigration effraie et que ses effets épouvantent, beaucoup, malheureusement, n’ont pas encore conscience de cette réalité accablante : si nous sommes les victimes d’une invasion migratoire, c’est que nous sommes bel et bien trahis par notre propre classe dirigeante. Si les conséquences catastrophiques de l’invasion en cours nous frappent désormais de plein fouet – le matraquage socio-fiscal, la dégradation du niveau de vie de la majorité de la population de souche, la dégradation des services publics, la délinquance de masse, l’islamisation galopante, notre mise en minorité prochaine – c’est que notre classe dirigeants, en France comme dans la plupart des autres pays européens, se rend coupable d’un crime de dimension historique : depuis soixante ans désormais, elle laisse s’opérer l’immigration de masse, elle l’accompagne, elle l’organise. Une partie de ses membres même la souhaitent, l’encouragent, la suscitent. Nous sommes en présence de la trahison délibérée des intérêts les plus vitaux du pays et de sa population historique. Nous sommes en présence du crime de haute trahison.

Il nous paraît utile de montrer, une nouvelle fois, que l’immigration est voulue ou qu’elle est du moins acceptée passivement. L’attitude quotidienne de la classe dirigeante, de ses politiciens, de ses fonctionnaires, de ses juges, de ses médias, de ses différentes sphères et réseaux d’influence, le prouve de façon surabondante. Comment se peut-il qu’une partie des Français s’obstinent à ne pas voir ce qui pourtant crève les yeux ?

La sphère politique : soixante ans de politiques immigrationnistes

Depuis soixante ans, les gouvernements qui se succèdent, quelle que soit leur étiquette, ont préparé et fait adopter par dizaines des lois qui organisent et accompagnent l’invasion migratoire. Ces lois ont posé les principaux cadres et mécanismes de l’immigration de masse. Elles ont par exemple prévu les différents motifs permettant d’obtenir un titre de séjour (motif familial, travail, études, soins en France, asile…). Elles ont posé le principe d’un égal accès aux services publics et aux allocations et prestations sociales pour les étrangers et pour les Français. Elles ont même accordé des droits aux immigrés en situation irrégulière (AME). Elles ont permis la régularisation d’immigrés en situation irrégulière au-delà d’une certaine durée de séjour en France. Elles ont permis la naturalisation des étrangers si certaines conditions de séjour sont réunies. Elles ont permis l’attribution de la nationalité, de façon automatique à la naissance, aux personnes issues de l’immigration qui remplissent certaines conditions (« droit du sang » et « droit du sol »).

Pour paraître répondre aux préoccupations de l’opinion, de longue date massivement défavorable à l’immigration selon ce qu’indiquent tous les sondages, chaque nouveau gouvernement fait voter une nième loi officiellement destinée à durcir les conditions d’accès à l’immigration. Mais ces lois sont autant de subterfuges : les mesures de durcissement prévues ne sont que des mesurettes, qui souvent, qui plus est, ne seront pas appliquées. Mieux encore, ces lois de restriction introduisent en douce des mesures de nature à accroître encore les flux migratoires. La dernière loi adoptée dans ce domaine, en 2024, se présente comme un cas d’école. Elle contenait quelques mesures visant à durcir le régime de l’immigration (par exemple elle prévoyait qu’un étranger en situation irrégulière puisse être assigné à résidence s’il présente une menace pour l’ordre public). Non seulement les mesures de durcissement prévues étaient des mesurettes mais encore le conseil constitutionnel les a pour la plupart invalidées. La seule disposition importante, qui elle est restée en place, renforcera encore l’immigration : le dispositif de régularisation des clandestins dans les métiers en tension (voir ici et ici).

De nombreuses lois ont prévu, en outre, des aides massives au bénéfice des quartiers occupés en pratique par des immigrés (politique de la ville, zones d’éducation prioritaires…). D’autres textes visent à répartir l’immigration sur tout le territoire (loi SRU). D’autres encore prévoient des dispositifs de discrimination positive et de quotas au bénéfice des habitants des « quartiers populaires » c’est a dire en pratique des immigrés (par exemple la dispense de concours pour entrer à Sciences Po).

Pour parachever le dispositif diabolique ainsi mis en place, le Système a adopté différentes lois destinées à entraver voire à empêcher l’expression de toute opposition à la politique immigrationniste. En vertu des lois Gayssot et suivantes, les prises de position en faveur d’un arrêt de l’immigration et à fortiori d’un renvoi des immigrés sont susceptibles d’être considérées comme un  » appel à la haine raciale » et par conséquent proscrites et pénalement punissables.

On le voit, ces différents textes, lois, décrets et circulaires, ont mis en place non seulement des dispositions et des mécanismes permettant l’entrée des immigrés, mais aussi de nombreux dispositifs qui constituent des appels d’air (accès aux prestations, au logement, à la nationalité…). Si tous ces textes n’avaient pas été proposés et adoptés, l’immigration n’aurait pu se produire. On soulignera qu’en outre aucune de ces lois et aucun de ces dispositifs immigrationnistes n’ont jamais été supprimés et abolis, autrement qu’à la marge. Toutes ces lois et tous ces mécanismes mis en place depuis soixante ans sont la preuve indubitable de la volonté de la classe dirigeante de laisser s’opérer l’immigration de masse, de l’organiser et même de la susciter et de l’encourager.

La sphère administrative applique au quotidien les orientations immigrationnistes

Chaque jour la sphère administrative, aux différents niveaux de la hiérarchie, applique scrupuleusement les lois et orientations gouvernementales en faveur de l’immigration. Elle prend quotidiennement les milliers d’actes et de décisions nécessaires à l’entrée et au séjour des immigrés : attribution de visas dans les ambassades et consulats ; attribution et renouvellement de titres de séjour dans les préfectures ; attribution de HLM ; attribution des allocations et prestations ; décisions de sanctionner les communes n’atteignant pas les quotas de HLM ; attribution des crédits et subventions aux multiples structures, notamment associatives, chargées de l’accueil et de la prise en charge des immigrés…

Pour certaines décisions, l’administration ne dispose d’aucune marge de manœuvre (attribution d’allocations, délivrance de soins…). Pour d’autres, les services de terrain pourraient, s’ils le voulaient décider d’adopter une position restrictive (par exemple en matière de visas ou d’attribution de logements). Mais ils obéissent à leur hiérarchie et se conforment aux orientations immigrationnistes.

On peut mentionner également le rôle joué par les élus locaux, qui contribuent à leur niveau à accompagner et à favoriser le processus d’invasion migratoire (attribution de HLM aux immigrés ; attribution d’aides sociales ; subventions aux associations d’immigrés et aux associations immigrationnistes ; mise à disposition gratuite de terrains pour la construction de mosquées et délivrance des permis de construire correspondants ; embauche des « grands frères » dans les structures municipales…). Dans les départements où l’immigration est majoritaire, les élus locaux sont désormais eux-mêmes immigrés, ce qui ne peut qu’accélerer les processus en cours.

La sphère judiciaire, garante de la poursuite des politiques immigrationnistes

La sphère judiciaire joue un quadruple rôle au service des politiques immigrationnistes. Elle cherche tout d’abord, à l’échelon supérieur, à empêcher tout gouvernement qui le souhaiterait de remettre en cause les politiques d’immigration. Depuis soixante ans, le conseil constitutionnel (qui contrôle les lois votées et peut décider de les déclarer inconstitutionnelles ou contraires aux traités) et le conseil d’Etat (qui contrôle lui la conformité des textes réglementaires) ont montré qu’ils sont pleinement acquis aux thèses immigrationnistes. Le conseil constitutionnel et le conseil d’Etat ont ainsi à plusieurs reprises censuré les quelques mesures de durcissement que prévoient les gouvernements soucieux d’afficher un vague souci de fermeté à l’approche d’élections. Pour censurer les textes qui leur déplaisent, ces deux institutions n’hésitent pas à s’appuyer sur des « principes à valeur constitutionnelle » qu’elles ont elles-mêmes « dégagés », c’est-à-dire créés de toute pièce. On citera deux exemples fameux. En 1978 (arrêt GISTI), le conseil d’Etat a empêché le gouvernement Barre de restreindre l’exercice du regroupement familial, au nom du « droit à une vie familiale normale ». Dans une décision de 2018, le conseil constitutionnel a estimé que l’aide apportée à des immigrés en situation irrégulière ne pouvait être considérée comme un délit, en vertu du « principe de fraternité » (voir ici). Il y a de nombreux autres exemples dans lesquels conseil constitutionnel et conseil d’Etat ont pris des positions destinées à tuer dans l’œuf les quelques tentatives gouvernementales de durcissement des politiques d’immigration (voir par exemple iciiciiciici, iciici et ici). Rappelons également les différentes prises de position du président du conseil constitutionnel avertissant le gouvernement que le conseil constitutionnel n’accepterait pas une remise en cause des politiques immigrationnistes (voir par exemple ici, iciici, ici, ici et encore ici). Rappelons enfin que, de leur côté, les juridictions européennes appuient vigoureusement la poursuite des politiques d’immigration de masse.

Les juridictions interviennent, deuxièmement, dans le contentieux des étrangers (entrée et droit au séjour, rétention, reconduites, demande d’asile…). De multiples recours sont ouverts par la loi aux étrangers qui contestent une décision administrative, lesquels étrangers reçoivent dans ces circonstances l’aide de puissantes associations immigrationnistes subventionnées par les pouvoirs publics. Il s’avère que les décisions prises par les juridictions sont le plus souvent favorables aux étrangers (par exemple les juges s’opposent fréquemment aux tentatives de l’administration d’expulser un étranger en situation irrégulière ; par exemple ils refusent fréquemment le placement en CRA ; lorsqu’ils l’acceptent, ils en limitent fortement la durée, ce qui accroît la difficulté pour l’administration de procéder à l’éloignement d’un étranger en situation irrégulière). Une nouvelle illustration de l’immigrationnisme des juges a été apportée il y a quelques jours par la cour nationale du droit d’asile, qui a décidé que les habitants de Gaza pourraient désormais bénéficier du statut de réfugiés en France. Cette décision ne manquera probablement pas de provoquer un nouvel appel d’air.

Dans le domaine pénal, troisièmement, les juridictions judiciaires prennent des décisions quotidiennes par centaines, qui concernent presque exclusivement des personnes issues de l’immigration, celles-ci étant comme on le sait à l’origine de la quasi-totalité de la délinquance de masse. Ces juridictions font montre le plus souvent d’une grande mansuétude à l’égard de ces délinquants. Les peines de prison ferme sont ainsi très peu nombreuses et de courte durée (voir cette chronique). La situation de surpopulation carcérale motive pour partie cette longanimité : mais c’est le parti pris idéologique, victimaire et immigrationniste, du milieu de la magistrature qui est avant tout à l’origine du laxisme judiciaire (voir cette chronique et celle-ci).

Enfin, les juges jouent un rôle majeur dans le harcèlement des partis et des politiciens opposés à la poursuite des politiques d’immigration. Jean-Marie Le Pen puis Eric Zemmour ont ainsi été condamnés à de nombreuses reprises pour « incitation à la haine raciale ». En dépit de ses positions politiquement correctes sur l’immigration et de sa volonté de se dédiaboliser, le RN fait l’objet, comme son prédécesseur le FN, d’un harcèlement judiciaire permanent, en particulier sur le terrain financier. La condamnation de Marine Le Pen dans l’affaire des assistants parlementaires il y a quelques semaines et la décision du juge de la déclarer inéligible illustrent au passage le fait que le Système immigrationniste est de nature totalitaire (voir cette chronique).

Les médias et les autres moyens de communication, vecteurs d’une propagande de tous les instants

Lorqu’ils ne sont pas directement sous le contrôle du gouvernement, les medias appartiennent pour la plupart à des capitalistes partie intégrante du Système. Les uns et les autres sont utilisés pour diffuser une propagande permanente en faveur de l’accueil des immigrés, en faveur de la « diversité », en faveur du métissage, en faveur d’une attitude positive à l’égard de l’islam. Il est inutile ici de s’étendre sur ce point tant la chose est évidente, qu’il s’agisse de la presse écrite, nationale et régionale, des télévisions ou des radios (seuls les médias créés par le groupe Bolloré mettent en avant depuis quelques années une orientation contraire à celle du Système ; encore faut-il préciser qu’ils font l’objet d’une surveillance constante et qu’ils se voient régulièrement infliger des sanctions financières ; la chaîne C8 s’est même vu retirer récemment son autorisation d’émettre).

Outre les médias eux-mêmes, les autres vecteurs de communication de masse sont mis également au service d’une propagande immigrationniste qui ne connaît aucun répit : publicité, cinéma, théâtre, danse et spectacle vivant, livres pour enfants…  Depuis leur apparition, les réseaux sociaux ont créé un espace de liberté d’expression, que le Système tente cependant de contrôler voire de supprimer (mécanismes de modération, fermeture de comptes, poursuites judiciaires…).

Tous les réseaux d’influence sont mobilisés en faveur de l’immigration

A l’exception de l’extrême droite, tous les politiciens se déclarent favorables à la poursuite de l’immigration (voir cette chronique). Ceux que l’immigration n’enthousiasme pas se taisent ou ne se prononcent, mollement, que sur des sujets secondaires ou parcellaires (comme le voile, la maîtrise de la langue française ou les réseaux de passeurs…).  

Au-delà des politiciens, tous les réseaux d’influence sont mobilisés pour tenir un discours favorable à l’immigration : syndicats, patronat, associations, cercles de réflexion, enseignants du supérieur, experts et intellectuels, monde de la culture…

Cet activisme et cette unanimité s’expliquent doublement. Les membres de ces différents milieux sont à titre personnel tous ou presque favorables à l’immigration et de façon plus générale à l’idéologie humaniste de la classe dirigeante. Ceux qui ne suivent pas le mouvement sont très peu nombreux et sont mis à l’écart. Le deuxième facteur est que les crédits publics et subventions diverses dont vivent tous ces organismes et institutions dépendent étroitement de leur strict alignement sur les positions immigrationnistes du Système.

On le voit, l’immigration ne constitue aucunement une fatalité, une donnée inévitable, un phénomène irrépressible, comme il en est des catastrophes naturelles ou des grandes pandémies : l’invasion migratoire est voulue. Jour après jour, à tous les niveaux du Système, elle est organisée, approuvée, mise en œuvre, par un continuum de décisions convergentes, cohérentes, méthodiques, prises avec constance, détermination, obstination. Apportons cette précision d’importance : s’ils avaient la volonté de changer d’orientation, les pouvoirs publics disposeraient de tous les moyens, matériels, humains, financiers, technologiques, pour mettre fin à l’immigration et pour procéder à une remigration massive (voir notamment cette chronique). Non seulement la classe dirigeante et toutes ses composantes n’utilisent aucun de ces moyens, non seulement elles ne tentent même pas d’y recourir, mais au contraire elles multiplient chaque jour depuis soixante ans les mesures et les décisions qui suscitent l’invasion migratoire, qui la laissent se développer, qui l’organisent.

Reste la question du pourquoi. Pourquoi nous trahissent-ils ? Nous avons consacré plusieurs chroniques à ce sujet décisif et nous n’y reviendrons pas ici (voir celle-cicelle-ci, celle-ci). Indiquons seulement, en une phrase, l’élément qui nous paraît essentiel : la volonté d’accueillir massivement les candidats à l’immigration est l’une des conséquences impliquées par l’idéologie humaniste de la classe dominante. La classe dominante, humaniste et donc universaliste, entend bâtir un monde sans frontières, un monde sans appartenances ni allégeances, un monde sans racines et sans races, un monde de « citoyens du monde ».

Concluons. Qu’ils en aient conscience ou non, ceux qui votent pour cette classe dirigeante immigrationniste, ou bien qui s’abstiennent et la laissent agir, ont une responsabilité personnelle et directe dans la poursuite de l’invasion migratoire. Consciemment ou non, ils se rendent complice de l’entreprise de haute trahison qui se déroule et se développe sous nos yeux, jour après jour. Vont-ils enfin réagir, pendant qu’il en est encore temps ?

https://leblogdepaysansavoyard.wordpress.com/

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