L’assassinat de Charlie Kirk, figure majeure de la droite conservatrice américaine, a choqué de nombreuses personnes… et réjouit d’autres ! Dans un déferlement de haine, la gauche s’en est donnée à cœur joie pour salir Charlie Kirk. Notre chroniqueur Pierre Boisguilbert préfère rappeler le talent de cette jeune étoile montante de la droite américaine et évoquer la guerre civile qui pourrait bien venir…
Polémia
Le monopole du talent
« Seuls nos amis auront du talent ». Cette devise présumée dadaïste a toujours été celle de la gauche. Elle a permis d’écarter ses contradicteurs, de Soljenitsyne à Raspail en passant par Alain de Benoist. Mais à cette époque il y avait du talent à gauche et à l’extrême gauche. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Les gauchistes actuels sont des pithécanthropes par rapport à ceux de mai 68. Le récit intellectuel et médiatique leur échappe, et pas seulement en France, ce qui les rend fous. Le slogan « fachos fachos » a remplacé toute confrontation d’idées. On se sent légitime d’interdire puis, au besoin, d’éliminer ceux qui pensent mal.
Charlie Kirk, victime du sectarisme
C’est cette médiocrité haineuse qui a tué Charlie Kirk. Il avait trop de talent. « Prouvez-moi que j’ai tort », disait-il devant des wokistes qu’il ridiculisait chaque fois au sein même de facultés gangrenées. On lui prête une influence considérable sur la jeunesse américaine, qu’il a largement ralliée à la candidature Trump. Si son influence était si importante, comment se fait-il qu’en France presque personne ne le connaissait ? Tout simplement parce qu’il pensait mal et était de droite. Les réactions à sa mort n’ont fait que confirmer la maladie finale de la gauche : sectarisme, hypocrisie, détestation du talent des autres.
Âgé de 31 ans, Kirk s’était imposé comme un rouage important de la campagne de Donald Trump pour reconquérir la Maison Blanche, grâce à son organisation Turning Point USA, co-fondée en 2012 alors qu’il avait 18 ans. En une décennie, ce mouvement est devenu le plus grand groupe de jeunes conservateurs aux États-Unis.
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Une fracture américaine
Après sa mort, une question se pose : « Qui veut la guerre civile aux USA ? » et une autre : « Est-elle évitable ? » La réaction à l’assassinat a instantanément divisé le discours américain. Voici un homme de 31 ans, tué en plein jour, devant sa femme, ses enfants et une foule de milliers de personnes à l’Université d’Utah Valley. Les Américains n’ont pas pu s’accorder sur le fait que c’était inacceptable. Sur les réseaux sociaux, certains se sont réjouis comme si leur équipe venait de gagner un match de football, et cela ne se limitait pas à quelques extrémistes. Quiconque, à gauche, imagine que l’assassinat politique de ses adversaires conduira à plus de stabilité ou à une Amérique meilleure se trompe lourdement. La droite américaine a réagi par des menaces de représailles effroyables.
Une autre ligne a été franchie : les journalistes sont désormais pris pour cible. La violence corrompra lentement mais sûrement la capacité des institutions à fonctionner. Donald Trump a ordonné que tous les drapeaux américains soient mis en berne en mémoire de Charlie Kirk, geste subtil mais toxique : « c’était leur homme, il est donc un héros national ».
Il l’est en effet, victime de l’antifascisme, ce totalitarisme décérébré de notre époque, complice en France de l’islamisme radical. La situation française est très proche de celle des États-Unis : le talent des autres rend fous ceux qui n’en ont pas, et chez nous ils sont légion.
Pierre Boisguilbert
13/09/2025
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