
La presse aux ordres n’en finit plus de défoncer l’hommage à Charlie Kirk en Arizona, avec des qualificatifs en forme de surenchère : « ultradroite », « ultraconservateur », « raciste », « fascisant », histoire de bien faire comprendre aux auditeurs que des gens qui voudraient vivre en famille, avec des enfants bien élevés, se sentir héritiers d’une culture bi-millénaire et aimer un pays où ils pourraient vivre en sécurité, sont extrêmement dangereux. Ils proposent quoi en échange, ces brillants éditorialistes payés pour nous « foutre la trouille » de gens qu’on a beau regarder, sans jamais les trouver terrifiants pour deux sous ? Une société multiculturelle qui ne marche nulle part dans le monde ? Une famille déstructurée à base de couples à la sexuation alternative ? Des cités bardées de caméras de surveillance et de systèmes d’alarme ? On ne voit pas bien en quoi tout cela serait un progrès…
Cette presse a fait poser un genou à terre à toute la planète pour George Floyd, un multirécidiviste et se réjouit presque de la mort d’un honnête homme, tout en déniant au peuple le droit de lui rendre hommage. Mais pire, elle pratique l’inversion accusatoire, expliquant que se rassembler pour Kirk est un message de haine et d’exclusion… elles viennent de quand cette haine et ces divisions très exactement ? Elle viennent du moment où des groupuscules violents se sont autoproclamés représentants de minorités qui n’avaient rien demandé et ont commencé à revendiquer de manière hystérique, s’auto-légitimant à peu près n’importe quelle forme d’action, jusqu’au meurtre, justifié par la « défense » de leur spécificité. C’est ainsi que la cause des femmes est représentée par des énergumènes qui ne représentent justement pas la cause des femmes, que les droits des homosexuels sont représentés par des caricatures qui n’ont rien à voir avec les couples homosexuels ordinaires, que les musulmans sont représentés par des éléments radicalisés très loin des musulmans ordinaires installés en Occident et que les écologistes sont représentés par des ayatollahs verts, à mille lieues du villageois qui prend soin de sa campagne. Les hyper-minorités des minorités mènent le bal et en viennent à accuser les gens normaux d’être de dangereux éléments, quand eux mêmes se réjouissent de la mort de braves gens.
Qu’ont-ils de si dangereux, les partisans de Kirk ? Ils voudraient pouvoir circuler dans leur ville sans y être agressé ? Ils contestent le fait que le couple de transgenres soit devenu la normalité ? Ils voudraient que leurs enfants revenant de l’école sachant lire écrire et compter ? En voilà de vilaine pensées… Et cette terreur d’extrême droite de Trump qui se rend à l’hommage ? Impensable. Que Hollande par contre, se rende au chevet de Théo Luaka, mis en examen pour escroquerie en bande organisée, ça ne pose pas de problème. L’inversion accusatoire est là en permanence, la préférence du voyou à l’honnête homme et la dénonciation de celui qui aurait le tort d’aimer son pays, de vouloir y vivre en paix, tout en assumant pleinement son genre et la constitution de sa famille. Les gens les plus dangereux, les plus hystérisés, les plus déviants et les moins nombreux, accusant en permanence les gens ordinaires, très largement majoritaires, d’être des dangers pour la société… un certain nombre de pays ont déjà mis fin à cette folie, d’autres, dont la France, se débattent encore avec des groupuscules représentatifs de personnes mais faisant en permanence les unes des journaux avec leurs hurlements à la fois vindicatifs et victimaires. Il faut se souvenir de la couleur de la carte de l’Amérique au lendemain de l’élection de Trump pour s’en convaincre, elle était presque intégralement rouge. L’Amérique rassemblée et rassembleuse, n’en déplaise aux propagandistes de la télévision, c’est celle de Trump.