La gauche robespierriste a ressorti la guillotine. Elle a été installée place de la République, le 18 septembre, par des nostalgiques de la Terreur. Sur la maquette de trois mètres de haut, il était écrit : « Bolloré, Arnault, Stérin : couic ! » ; ou encore : « Si t’es écolo, plante un facho ! ». De l’humour, ont relativisé les médias complaisants. Sans doute. Il n’empêche que le goût du sang imprègne de plus en plus le « progressisme », à mesure qu’il enrage face au réveil national de la France naguère silencieuse. Cette intolérance des vendeurs de vertu fait craindre de leur part un retour à la violence physique.
L’assassinat de l’influenceur Charlie Kirk, à qui un hommage national a été rendu hier en Arizona en présence de Donald Trump, a été mis sur le compte de son conservatisme, y compris par des figures du macronisme. La pensée mondaine ne supporte pas non plus les succès de CNews. En l’accusant d’être « une chaîne d’extrême droite » (Le Monde, 18 septembre), Delphine Ernotte, présidente de France Télévision, a placé les journalistes de CNews en situation d’insécurité. L’hystérie gagne les mélenchonistes et les macronistes. Ils sont unis dans la même détestation de ceux qui n’entendent plus se soumettre à la tyrannie des universalistes anti-français d’extrême gauche et des mondialistes post-nationaux du bloc central. Une même dérive totalitaire unit ces deux courants politiques. Ils hurlent à l’unisson contre l’extrême droite et le fascisme, comme aux belles heures du stalinisme et de ses incapacités à admettre la contradiction.
Tous les mécanismes de la désinformation et de l’inversion accusatoire ont été réactivés par la gauche. Des journalistes militants, notamment au Monde, ont cherché à falsifier le profil du tueur de Kirk afin de gommer son fascisme « antifasciste ». D’autres dénonciateurs de « fact-news » se sont employés à tordre des propos de la victime pour la faire passer pour un danger nazi ; hier soir, son épouse a « pardonné » au meurtrier au nom du Christ. Le succès de la pétition de Philippe de Villiers contre l’immigration est laborieusement mis en doute. Le service public de l’audiovisuel, ébranlé par les révélations de L’Incorrect sur les compromissions politiques de deux de ses éditorialistes, est venu en renfort avec sa force propagandiste. Ernotte a aussi déclaré l’autre jour, parlant de France TV : « Nous n’avons pas de problème de pluralisme ». Le comité de la Pravda (« La Vérité », en russe) devait asséner de semblables énormités. Déjà, en novembre 2022, une campagne de promotion de 14 chevaliers blancs de l’audiovisuel public assurait sans rire : « Info ou intox : on vous aide à faire le tri ». En 50 ans de journalisme, je n’ai jamais été convié à France Inter. Je ne suis pas le seul indésirable sur ce « service public » qui viole son devoir de neutralité. Ce lundi, mélenchonistes et macronistes se féliciteront de la décision du chef de l’Etat de reconnaître, à l’ONU, un Etat palestinien, alors que le Hamas est toujours en place avec 48 otages. Cette victoire islamiste, parrainée par la gauche perdue, annonce d’autres terreurs.
Mes interventions de lundi sur Europe 1 (13h15-14h30) et CNews (15h-16h)
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