
Etrange acharnement à vouloir décrire l’UE telle qu’elle est rêvée et non telle qu’elle est. C’est le problème de tous les sujets qui fâchent. Ne pas les décrire selon la réalité observée, mais à travers le prisme d’un idéal fantasmé. Evoquer les méfaits de l’UE dans son organisation et sa gouvernance, c’est blasphématoire, et personne, dans les cercles parlementaires, ne se risque à l’exercice. La peur d’être jugé anti-européen vaut excommunication et bannissement et pourtant les arguments ne manquent pas pour prouver que cette UE est néfaste pour tous les pays membres. Thomas Fazi, essayiste, qui s’exprime notamment dans le Monde Diplomatique, a livré une réflexion sur les performances de cette UE en se basant sur des études précises qui n’ont pas été démenties. Cette démonstration n’a pas été relayée par les médias et pas un parti politique n’a cru bon de s’en servir pour ouvrir le débat que nous réclamons depuis des mois au RPF.
Que nous dit-il ? L’Euro devait régler tous les problèmes, stimuler la croissance et le commerce. La réalité est tout de même à l’opposé de la prévision. En pourcentage, le commerce intra-zone euro est passé de 40% en 1960 à 55% au moment du traite de Maastrich, pour retomber à 40% en 2013. Les données de la Banque Mondiale révèlent que la croissance du PIB réel de la zone euro n’a été que de 23% par rapport aux 50% des USA ainsi, la part de son poids dans le PIB mondial s’est contracté de 27% à 16% durant les trente dernières années, quand celle des USA restait stable à 25%. Une autre étude du Centre de politique européenne de Fribourg a tenté de faire la balance bénéfices/ pertes, pour chaque nation. La conclusion est sans appel selon l’article, seuls l’Allemagne et les Pays Bas ont gagné, tous les autres pays ont vu l’euro entraîner une baisse de prospérité entre 1999 et 2017. Ceux qui ont le plus perdu sont l’Italie et la France, la perte est évaluée pour notre pays à 74 000€ par habitant.
Même Mario Draghi dans son dernier rapport n’a pu que constater l’état lamentable de l’économie européenne. Tous les domaines clés sont touchés, déficit d’innovation, d’investissements productifs, mais Mario Draghi n’ose pas pour autant rendre la monnaie unique responsable de cet effondrement. En adoptant l’Euro les pays se sont privés d’une variable d’ajustement pour relancer la compétitivité de leurs économies. Si l’on rajoute à cela les politiques suivies, et les normes empilées qui étouffent tous les secteurs, nous avons le cocktail idéal pour couler une économie. Toutes ces données sont factuelles et devraient être intégrées dans le discours politique afin de poser les bonnes questions sur le devenir de cette organisation et notre adhésion. Etonnamment, il ne se passe rien, pas de remise en question, pas de débat avec ces chiffres, seulement une timide volonté de réformer de l’intérieur cette UE qui ne peut pas l’être, puisque ce n’est pas prévu dans les statuts. Prétendre que c’est possible est un mensonge, la seule chose réalisable actuellement c’est la censure de sa présidente Ursula Von-der-Leyen, et même ça, les députés hésitent à le faire. Puisqu’il en est ainsi, nous attendons que nos responsables aient l’honnêteté de nous présenter les faits tels qu’ils sont, et si les chiffres révélés par Thomas Fazi sont faux ou incomplets, qu’on nous en apporte la preuve dans un vrai débat et non dans un procès qui n’aurait comme socle qu’une vérité en trompe l’œil. Certains savent enfin parler des économies à réaliser dans notre budget, notez qu’il a fallu que des alertes soient lancées pour que ce débat ait lieu. Il était, il y a encore un an, quasiment impossible.
Il en est de même avec l’immigration, les langues se délient au fur et à mesure que la réalité s’impose face au fantasme. Le sujet de l’utilité d’être dans l’UE ne doit pas faire exception, il est temps d’aborder sérieusement ce problème. Dernier coup tordu la signature par la princesse Ursula d’un accord avec l’Indonésie qui va pouvoir inonder l’Europe avec 0 euro de droit de douane, finissant de détruire ce qui restait d’industrie et d’agriculture, notamment en France. Mais il y en a qui vont vous dire que ce n’est que l’aboutissement de 10 ans de négociation ! Eh oui, c’est bien là le problème, c’est que le crime ne date pas d’hier, mais il est dans les cartons et se prépare depuis 10 ans. C’est bien la planification méticuleuse d’une destruction orchestrée de nos économies, et vouloir dédouaner l’actuelle présidente est un non sens, une hérésie. Cette Europe là ne sert pas les intérêts des peuples mais quelques lobbies privés. Quel souverain indépendant accepterait de telles conditions ? Aucun ! Mais laissez la conduite des affaires à des technocrates sans foi ni loi et là tout devient possible. Il est plus qu’urgent de se dégager de cette emprise maléfique. Rester dans l’UE c’est comme déposer un ours en peluche pour s’indigner contre les assassinats des chrétiens blancs sur notre sol ! Ca ne sert à rien ! Pleurer devant un malheur en refusant de s’y opposer par les moyens appropriés, n’est qu’une capitulation à peine déguisé, et de cela nous n’en voulons plus.