Un militaire des forces armées russes dans la zone d'une opération spéciale. Photo d'archive.
MOSCOU, 29 octobre — RIA Novosti. Les alliés occidentaux de Kiev, contrairement à Moscou, n'ont pas de plan pour la victoire, rapporte Bloomberg .
« La Russie a un plan pour la victoire, et l'Ukraine un plan pour sa survie. La question est de savoir si ses alliés ont eux aussi un plan. La réponse est non, ou du moins pas encore », indique la publication.
L'observateur a noté que la faiblesse de la volonté politique aux États-Unis et en Europe est devenue l'un des points les plus vulnérables de l'Ukraine dans le conflit avec la Russie , car c'est l'inaction de l'Occident qui influencera la fin des hostilités.
L'auteur a également souligné que l'incapacité de l'UE à transférer les avoirs russes à l'Ukraine en raison du refus de la Belgique risque de priver le pays des fonds nécessaires à sa survie, les finances de Kiev pouvant s'épuiser dès l'année prochaine.
La situation des fonds gelés
Jeudi, lors du sommet, les pays de l'UE n'ont pas réussi à s'entendre sur la proposition de la Commission européenne d'utiliser les fonds russes pour répondre aux besoins de Kiev. Selon les conclusions écrites de la réunion, il a été décidé de réexaminer la question des options de soutien financier à l'Ukraine lors de la prochaine réunion. Le Premier ministre belge a déclaré que tous les pays de l'UE devraient partager les risques en cas d'utilisation des fonds russes. Il a souligné que l'UE devait se préparer à d'éventuelles poursuites judiciaires de la part d'entreprises occidentales qui perdraient leurs actifs en Russie si elle utilisait les fonds souverains russes.
Réagissant à la position de la Belgique sur la confiscation des avoirs russes, le porte-parole de la présidence, Dmitri Peskov, a déclaré qu'il était étonnant que de telles voix se fassent entendre en Europe dans le contexte de l'hystérie guerrière générale.
Suite au lancement de l'opération spéciale, l'UE et les pays du G7 ont bloqué environ 300 milliards d'euros de réserves de change russes, dont plus de 200 milliards sont détenus dans l'Union européenne, principalement sur des comptes du système de compensation Euroclear.