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« Remigration » s’impose en 2025 : d’un tabou idéologique à un mot-clé politique ?

Selon un chroniqueur du Financial Times, « remigration » figure parmi les mots les plus significatifs de l’année 2025. Longtemps cantonné au vocabulaire universitaire (où il désigne le retour volontaire d’immigrés dans leur pays d’origine), le terme a connu une spectaculaire percée dans le débat public. Le journal britannique souligne que cette évolution s’est accélérée lorsque le département américain de la Sécurité intérieure (DHS) a publié sur X le 15 décembre dernier un message sans ambiguïté : « Tout ce que l’Amérique souhaite pour Noël, c’est la remigration ».

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Pour le quotidien économique, cette séquence marque un tournant : un mot autrefois technique ou polémique est désormais assumé par des institutions étatiques, signe d’un profond changement de climat politique face à l’immigration de masse.

Une réponse politique à des inquiétudes démographiques

Toujours selon le Financial Times, cette normalisation s’explique par une inquiétude croissante dans plusieurs pays occidentaux quant aux effets de l’immigration sur la cohésion nationale, les finances publiques et la continuité culturelle. En Allemagne, la coprésidente de l’AfD, Alice Weidel, a ainsi appelé à des « rapatriements à grande échelle », tandis qu’au Royaume-Uni, l’ancien député conservateur Douglas Carswell a proposé des programmes incitatifs pour encourager des départs volontaires, suivis d’expulsions ciblées.

Ces propositions, autrefois jugées politiquement intenables, s’installent désormais dans le débat électoral. Le Financial Times note que, même lorsqu’elles suscitent des réactions indignées dans les milieux progressistes, elles répondent à une attente réelle d’une partie croissante des électeurs, lassés de l’impuissance des gouvernements face à l’immigration clandestine et à ses conséquences.

De la polémique au principe assumé

Dans un article publié le 19 décembre, la revue Le Grand Continent observe également que 2025 marque le passage de la « remigration » du registre idéologique à celui de la politique concrète. En octobre, le DHS américain s’est contenté d’un mot, « Remigrate », pour résumer sa ligne. Dans le même temps, Elon Musk, propriétaire de X, a résumé sa position par une formule devenue virale : « Remigration is the normal position. »

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Qu’on le veuille ou non, le terme s’est imposé comme un point de cristallisation des débats contemporains sur la souveraineté, l’identité et la responsabilité politique. Pour ses partisans, la remigration n’est ni un slogan ni une provocation, mais une tentative de réponse pragmatique à des déséquilibres que beaucoup jugent désormais insoutenables. Le fait qu’un média de référence comme le Financial Times en fasse le « mot de l’année » illustre une réalité : en 2025, la question migratoire a changé de vocabulaire, et sans doute de phase.

Crédit photo : DR (photo d’illustration)
[cc] Article relu et corrigé par ChatGPT. Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

https://www.breizh-info.com/2025/12/28/255143/remigration-2025-mot-annee/

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