culture et histoire - Page 1300
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26 août : conférence de Reynald Secher à Carnac
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Nominoë, père de la nation bretonne.
Au début du IXème siècle, l'Empereur Louis Le Débonnaire décida pour faire face aux révoltes incessantes des Bretons, de nommer à leur tête un homme de leur peuple et de leur langue qui, sorte de gouverneur, administrerait le pays pour le compte de l'empire. Son choix se porta sur un prince du nom de Nominoë, auquel il attribua les titres de "missus imperatoris", envoyé de l'empereur, et de "Dux in Brittania", chef de Bretagne.
L'administration de Nominoë en Bretagne fut bénéfique : il imposa à tous son autorité, assura la paix et favorisa la colonisation bretonne de la région située entre la Vilaine et le golfe du Morbihan. A la mort de Louis Le Débonnaire (840), l'empire carolingien se disloqua : Lothaire conserva le titre d'empereur mais dut partager l'empire avec ses deux frères, Charles le Chauve et Louis Le Germanique. A Charles le Chauve échut la majeure partie de la Gaule sous le nom de Francie Occidentale à laquelle fut attribuée la suzeraineté sur la Bretagne.Après bien des hésitations, Nominoë entra en rébellion ouverte contre Charles le Chauve, Roi de Francie ; après quelques rencontres indécises, les Bretons furent victorieux à Ballon près de Redon en 845. La victoire de Nominoë devait assurer l'indépendance de la Bretagne. Charles le Chauve, après une nouvelle tentative, infructueuse, pour soumettre les Bretons, signa la paix en 846. Mais la guerre ayant finalement repris, Nominoë s'empara de la Marche de Bretagne ; par la conquête des pays de Rennes et de Nantes, il donna à la Bretagne des frontières que l'histoire allait consacrer. Mais il les dépassa largement : la lutte se poursuivant, il envahit l'Anjou et le Maine ; il était rendu à Vendôme, lorsque la mort le surprit le 7 mars 851.
Par sa politique et ses victoires, Nominoë donna à la Bretagne son unité géographique, des institutions durables et une indépendance qui allait perdurer, avec des hauts et des bas, jusqu'en 1532. C'est pour cela que Nominoë, premier Roi de Bretagne, a bien mérité le titre de "TAD AR VRO", Père de la patrie que lui ont donné les historiens du siècle passé.
(d'après Histoire de la Bretagne, Skol Vreizh).http://racinescharnelles.blogspot.fr/2010/11/nominoe-pere-de-la-nation-bretonne.html
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Emmanuel Ratier a rejoint les oies sauvages par Pierre VIAL
Un grand Résistant Identitaire s’est éteint ce 19 août 2015…
Emmanuel Ratier présent !
Nous, ses Amis, nous l’appelions Manu. On se connaissait depuis toujours. J’ai, dans mes archives, la collection de Fanal, bulletin ronéotypé incandescent que Manu réalisait alors qu’il était lycéen à Rouen. Il a été partie prenante de toutes nos aventures, de toutes nos – nombreuses – folies, nous qui sommes toujours restés les Don Quichotte de nos quinze ans. Jean Mabire avait pour Manu une grande estime (et il ne la distribuait qu’à bon escient…).
Pour beaucoup, Emmanuel Ratier c’est Faits et Documents, fruit d’un infatigable travail de bénédictin, accumulant des informations qui étaient autant de munitions pour notre camp. J’avais coutume de dire qu’Emmanuel avait, dans le genre, fait encore mieux qu’Henry Coston. Le compliment n’était pas mince et Manu le prenait pour tel, avec cette modestie qui, avec sa permanente gentillesse, le caractérisait.
Homme de travail et d’action, homme d’un courage aussi tranquille qu’imperturbable, Manu faisait face aux aléas de la vie avec la sérénité qui appartient à ceux qui ont le sentiment de mettre en application la vieille maxime des temps de la chevalerie médiévale : « Fais ce que dois ».
Chercheur dans l’âme, Manu avait réalisé de magistrales études sur les groupes de pression qui sont les véritables maîtres du jeu dans notre soi-disant démocratie. Avec, en 2011, un monument : Au cœur du pouvoir. Enquête sur le club le plus puissant de France (éditions Facta). Tous les journalistes un tant soit peu informés pillent allègrement – sans bien sûr jamais le citer – ce livre consacré au Siècle, ce cercle où se retrouvent, copains comme cochons, les puissants du monde de la politique et de l’économie, qu’ils soient censés être de droite ou de gauche (étiquettes destinées à amuser les gogos).
Sachant qu’un livre est une arme, Manu avait réussi la gageure d’installer au cœur de Paris une librairie politiquement très incorrecte, la Librairie Facta, visée à plusieurs reprises par des attentats terroristes (dont les auteurs, parfaitement connus des services de police, n’ont bien sûr jamais été inquiétés…). Les camarades de nos provinces de passage à Paris savent trouver chez Facta de quoi faire provision de saines lectures.
Mais je ne veux surtout pas oublier que Manu fut avant tout un militant (c’est pour moi, n’en déplaise à certains, le plus beau des compliments car le militant c’est, étymologiquement, un « combattant »). Militant, Manu le fut partout et toujours, y compris dans ces camps de mouvements de jeunesse où il tint souvent le rôle, aussi ingrat que vital, de cuistot. Je l’ai vu, heureux comme un pape, en voyant que son rata était apprécié de jeunes estomacs affamés (mais aussi par les anciens venus constater que la relève était assurée).
Le meilleur hommage qu’on puisse rendre à Manu est de continuer le combat, avec ténacité, comme il l’a toujours fait, contre vents et marées. Et nous savons qu’il marche en esprit dans nos rangs.
Salut, Manu. Rendez-vous au Walhalla, en compagnie de tous nos vieux camarades.
Pierre Vial, président de Terre et Peuple
• D’abord mis en ligne sur Terre et Peuple, le 20 août 2015.
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Procès du livre "Nique la France" (Radio Courtoisie, 2015)
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Jean-Yves Le Gallou et Emmanuel Ratier : l'Oligarchie et la désinformation (26 juin 2015)
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Hotel Stella - Les Amis du Vent
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Notre « France inerte » analysée par Tocqueville
Que penserait Tocqueville, aujourd'hui, où cinq républiques ont passé, où leur histoire, est connue, où l'on connaît aussi leur fin, du moins celle des quatre premières, la cinquième ne devant pas trop tarder, sans-doute, à nous dévoiler la sienne, qui ne devrait guère différer des précédentes ... leur histoire, leur fin et aussi leurs résultats ? Nous ne pouvons pas répondre pour Tocqueville. Simplement, l'on peut supposer que ce grand aristocrate, qui n'avait pas manqué de pressentir et de décrire ce que seraient les vices profonds des démocraties modernes et n'optait pour la République que par défaut, ne persisterait probablement pas à juger la République bonne pour le Français, ou pour la France... Autour de 1848, beaucoup d'intellectuels français ont vécu des années d'illusions que les faits démentiront. Aujourd'hui, la haine de l'ancienne dynastie n'a plus cours; au contraire, l'Histoire et sa diffusion à travers le grand public, l'engouement qu'il lui porte, ont amené comme une nostalgie assez répandue de l'ancienne France. A quoi s'ajoute la conscience largement partagée, que décrit fort bien Nicolas Bonnal, du piège moderne, ou républicain, ou démocrate, aujourd'hui refermé sur nous. D'où les déclarations Macron qui, peut-être, seraient aujourd'hui aussi celles d'un Tocqueville dégagé des illusions de 1848 et effrayé de leurs suites. LFAR
Hollande vient de dire que les traités se signent toujours en secret, et que le bon peuple n’y a rien à voir. Cette bonne nouvelle, jointe à la tyrannie européenne qui se renforce, contre la Grèce, contre l’Italie, contre le peuple allemand aussi, que Merkel oblige à se faire envahir (300.000 réfugiés en six mois) m’inciterait au désespoir, n’était cette relecture de Tocqueville, qui montre comment le piège moderne, ou républicain, ou démocrate se met en place en 1848.
Notre grand analyste, qui était alors ministre des Affaires étrangères*, reconnaît que « la république était sans doute très difficile à maintenir », mais aussi qu’elle est « assez difficile à abattre. La haine qu’on lui portait était une haine molle, comme toutes les passions que ressentait alors le pays. »
Il voit que le pays ne changerait plus pour la raison suivante :
« D’ailleurs, on réprouvait son gouvernement sans en aimer aucun autre. Trois partis, irréconciliables entre eux, plus ennemis les uns des autres qu’aucun d’eux ne l’était de la république, se disputaient l’avenir. De majorité, il n’y en avait pour rien. »
C’est l’entropie. Tocqueville découvre que si médiocre qu’elle soit, la république est bonne pour le Français. Et voici pourquoi :
« Je voulais la maintenir, parce que je ne voyais rien de prêt, ni de bon à mettre à la place. L’ancienne dynastie était profondément antipathique à la majorité du pays. Au milieu de cet alanguissement de toutes les passions politiques que la fatigue des révolutions et leurs vaines promesses ont produit, une seule passion reste vivace en France : c’est la haine de l’ancien régime et la défiance contre les anciennes classes privilégiées, qui le représentent aux yeux du peuple. »
Un des drames, en effet, de notre histoire moderne est que la nullité des élites républicaines, malhonnêtes oligarchies qui nous menèrent aux désastres militaires, aux humiliations coloniales, à la gabegie économique et au déclin démographique et culturel, ne suscitera jamais autant de haine et de ressentiment des masses (ces masses libérées en 1789 et aussitôt condamnées à cent jours de travail de plus par la loi Le Chapelier de 1791) que la vieille noblesse que Bonald ou de Maistre défendirent en vain.
Car on n’a pas besoin de la télé pour les mener par le bout de leur nez, ces masses !
Et leur excitation, vaine et souvent manipulée, reflète en fait leur inertie profonde.
Et Tocqueville d’ajouter :
« Je pensais donc que le gouvernement de la république, ayant pour lui le fait et n’ayant jamais pour adversaires que des minorités difficiles à coaliser, pouvait se maintenir au milieu de l’inertie de la masse, s’il était conduit avec modération et avec sagesse. »
Modération et sagesse qui nous mèneront au coup d’État de 1851, à la guerre prolongée de 1871, aux hécatombes de 1914, à la raclée de 1940, aux déculottées coloniales et aujourd’hui à l’anéantissement par le minotaure euro-américain.
Et notre masse inerte aura tout toléré. •
* Alexis de Tocqueville fut ministre des Affaires étrangères de juin à octobre 1849.
Nicolas Bonnal, écrivain
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Afin de rétablir la vérité sur la Syrie :
Source Les Communautés
syriennes de France
Juste pour mémoire... A lire et à diffuser largement.
Les "crimes" de Bachar Al-Assad depuis juin 2000 :
• Construction et restauration de 10.000 mosquées et de 500 églises.
• Construction et restauration de 8.000 écoles, de 2000 instituts et de 40 universités.
• Construction de plus 600.000 appartements/logements pour les jeunes.
• Construction et modernisation de plus de 6.000 hôpitaux et dispensaires.
• Etablissement de 5 zones industrielles internationales.
• Ouverture de la Syrie à 60 banques internationales.
• Ouverture de la Syrie à 5 opérateurs de télécommunications (fournisseurs d'accès internet et GSM).
• Licences pour 20 journaux et magazines indépendants et 5 stations de télé par satellites.
• Développement de l'art de représentation, théâtre, comédie, tragédie. Plus de 20.000 acteurs syriens ont obtenu des Prix d'Excellence.
• Construction et modernisation de stades et de salles de sport. Grandes réputation mondiale des athlètes syriennes en équitation, en natation, en catch, en gymnastique et autres...
• augmentation des salaires de 300 %
• Développement et modernisation de l'Armée Arabe Syrienne.
• La situation économique de la Syrie est saine, alors que la crise économique atteint le monde entier.
• Des milliers d'exploitations nouvelles : Restaurants, hôtels, villes touristiques, Centres de loisirs, centres commerciaux, usines...
• La baisse du chômage de 28 % à 12 % malgré la hausse du nombre de personnes arrivant sur le marché du travail.
• Branchements : électrique, téléphonique, eau potable et sanitaire à plus d'un million de maisons et appartements à travers le pays.
• Remboursement de toutes les dettes du pays et augmentation des capacités agricoles et industrielles de 600 %.
• Développement du tourisme. La Syrie était le troisième pays le plus visité des pays arabes et le 83ème pays le plus visité du monde.
• La Syrie n'avait plus que 1 % d'analphabètes. Le meilleur score d'Asie et d'Afrique.
• Développement des moyens de transport publics, des aéroports, des ports et des gares routières et les prix sont maintenus bas.
• Constitution de milliers d'associations pour les pauvres, les orphelins et les handicapés.
• La Syrie est le pays le plus important de la région, économiquement, politiquement, militairement... et le Président Al-Assad est la personnalité la plus influente.Les crimes du Président Al-Assad :
• Opposition à la guerre en Irak,
• Opposition à la guerre à Gazza,
• Opposition à la guerre de juillet au Liban,
• Accueil de millions de réfugiés palestiniens, irakiens, libanais, libyens, soudanais et égyptiens, sans rien demander à personne (dignité et fierté syrienne),
• Soutien à toutes les résistances en Palestine, en Irak et au Liban,
• Soutien en eau et en électricité aux pays voisins (Le Liban et La Jordanie),
• Lancement du projet : Apprendre la langue arabe pour apprendre de Coran.
• Lancement du mouvement "Jérusalem, capitale des musulmans et capitale cuturelle,
• Lancement des projets de reconstruction du Liban, de Gaza et d'Irak.Quant à la "Révolution" Syrienne...
• C'est la première révolution arabe qui jouit d'une "sécurité sociale" dans les hôpitaux d'Israël.
• C'est la première révolution "pacifique" qui organise les premières manifestations avec des armes légères et lourdes, made in USA.
• C'est la première révolution qui recrute ses "combattants" à l'étranger : en Turquie, en Arabie Saoudite, en Afghanistan, en Tchétchénie et ailleurs...
• C'est la première révolution qui vole les récoltes agricoles, le pétrole et les usines pour les brader en Turquie.
• C'est la première révolution arabe soutenue par l'Union Européenne, Les Pays du Golfe, la Maison Blanche et Israël.
• C'est la première révolution dont les initiateurs ne sont pas sur place, ils ne sont pas de nationalité syrienne, ils sont logés dans des hôtels de grand standing à Paris et ailleurs.Lien permanent Catégories : actualité, culture et histoire, géopolitique, international, lobby 0 commentaire -
La Bataille de France, la plus grande défaite militaire française
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Communiqué : parution pour la première fois en français de « Guerre discriminatoire et logique des grands espaces » de Carl Schmitt
La revue Eléments nous prie de porter à la connaissance des lecteurs de Polémia le communiqué suivant :
Communiqué : parution pour la première fois en français de « Guerre discriminatoire et logique des grands espaces » de Carl Schmitt
Les éditions Krisis ont l’honneur de vous annoncer la parution de Guerre discriminatoire et logique des grands espaces , un recueil de textes de Carl Schmitt, le célébre philosophe allemand. Préfacé par Danilo Zolo, auteur récent de La justice des vainqueurs – De Nuremberg à Bagdad (Jacqueline Chambon, 2009), les textes sont annotés par le politologue allemand Günter Maschke.
Un ouvrage qui réunit, pour la première fois en français, deux textes fondamentaux publiés à la veille de la Deuxième Guerre mondiale, et qui se complètent mutuellement. Le premier est une vigoureuse critique de la Société des Nations (SdN) et de l’ordre juridique international qu’elle a tenté de mettre en place, ordre lié à la notion de « guerre juste », c’est-à-dire de guerre discriminatoire, où l’ennemi est moralement discrédité et représenté comme un criminel en guerre contre l’ «humanité », qui ne doit pas seulement être battu, mais définitivement éradiqué. Le second texte fournit sa réponse : la mise en place de « grands espaces » excluant l’intervention de puissances étrangères, à l’instar de la « doctrine Monroe » adoptée en 1823 par les Etats-Unis.
L’actualité de cette analyse est évidente, au moment où l’on enregistre un retour de la « guerre juste » et où la mondialisation appelle la constitution de « grands espaces » qui pourraient être autant de pôles de régulation de la globalisation dans la perspective d’un monde multipolaire.
A partir d’un examen minutieux de l’évolution du droit international, Carl Schmitt, il y a plus de 70 ans, annonçait l’avènement de la « guerre globale ». Il parlait même déjà d’ « intervention humanitaire » et d’ « Etats-voyous ». « Nous pensons aujourd’hui à l’échelle planétaire, par grands espaces », écrivait-il. L’avenir serait-il aux grands ensembles continentaux, aux grands espaces et aux empires qui les protègent ? »
Pour se procurer cet ouvrage : http://www.revue-elements.com/livres-Guerre-discriminatoire-et-logique-des-grands-espaces.html
Revue Eléments
pascal.eysseric@revue-elements.com, 20/04/2011