par Pierre Duval
Les pays du flanc oriental de l’OTAN ont annoncé qu’ils étaient prêts à frapper sur le territoire de la Russie en cas d’agression. Pour eux, la question n’est pas de savoir si cela va avoir lieu, mais quand ?
Les pays, qui se trouvent sur le flanc oriental, déclarent une nouvelle stratégie de défense contre la Russie, menaçant d’attaquer la Russie et de la bombarder s’ils se considèrent en danger jouant avec l’activation de l’article 5 de l’OTAN. «Dans les pays baltes – Lituanie, Lettonie et Estonie – on vit au quotidien la menace russe», rapporte Le Temps signalant une forme de paranoïa qui agite les élites de ces pays pourtant minuscules qui sont dans l’OTAN et dans l’UE, et qui, de ce fait, entraînent les autres pays de l’UE et de l’Alliance dans une escalade du conflit contre la Russie, menaçant de déboucher sur une guerre directe.
C’est en réalité une folie générale qui contamine aussi les dirigeants des pays centraux de l’UE, en particulier la tête de l’UE avec Ursula von der Leyen, dont sa responsable des Affaires étrangères (Haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité), Kaja Kallas, qui vient justement d’Estonie, attise cette paranoïa alors que sa fonction est d’actionner les leviers de la diplomatie pour réduire les tensions.
La France, qui est la grande puissance nucléaire dans l’UE, est ainsi menée par le bout du nez par des nains géopolitiques et des individus animés tout simplement d’une haine antirusse : une idéologie irrationnelle de destruction. La Pologne est aussi entraînée dans cette tornade de haine antirusse.
«Pour les pays situés à l’extrême est de l’Europe, la Russie représente une menace présente et imminente – et ils se préparent au cas où Moscou déciderait une fois de plus de tester la capacité défensive de l’OTAN», annonce le Financial Times. En conséquence, «les pays rétablissent la conscription, acquièrent davantage d’armes et renforcent leurs frontières. La Finlande a accéléré la construction d’une clôture de 200 km et renforcé la surveillance et les patrouilles».
Le quotidien financier anglophone évoque, à s’y méprendre, la construction d’une ligne de défense rappelant la ligne Siegfried : «L’Estonie, la Lettonie et la Lituanie construisent une ligne de défense balte composée de bunkers en béton et de fossés antichars le long d’un tronçon de 965 km de frontière avec la Russie et son alliée la Biélorussie – la partie la plus exposée de la frontière orientale de l’OTAN». C’est sérieux. Les trois nains de l’OTAN et de l’UE construisent un gigantesque mur militarisé. La Finlande, aussi, suit la danse en construisant les mêmes structures fortifiées.
«Les parlements des trois pays baltes – Lituanie, Lettonie, Estonie – ainsi que celui de la Finlande ont donné leur feu vert à la sortie de la convention dite d’Ottawa, la convention internationale interdisant les mines antipersonnel, en vue de renforcer leur défense», note la RTBF.
Le quotidien belge avertit : «La Convention d’Ottawa de 1997 interdit l’emploi, le stockage, la production et le transfert des mines antipersonnel conçues pour être enterrées ou dissimulées sur le sol. Déclenchées au contact ou à proximité d’une personne, elles peuvent tuer ou provoquer de graves blessures. Ces engins restent souvent actifs après un conflit, empêchant ainsi le retour des populations. La décision prendra effet six mois à compter de sa notification à l’ONU».
Alors que les responsables politiques de l’UE menacent leurs citoyens de mesures coercitives pour lutter contre le réchauffement climatique, ils menacent de faire sauter la Terre avec une Troisième Guerre mondiale, prouvant un certain déséquilibre chez ses derniers.
«La Pologne construit des défenses d’une valeur de 2,3 milliards d’euros pour former un «Bouclier oriental» – la plus grande tentative de renforcement de la frontière orientale du pays depuis 1945», stipule, par ailleurs le Financial Times.
L’UE, dirigée par l’Allemande von der Leyen, soutenue par le chancelier allemand, Friedrich Merz, pro-guerre contre la Russie, oriente clairement son économie, son discours, ses infrastructures, dans la guerre contre Moscou. Après avoir utilisé l’Ukraine comme proxy, l’UE remet en vie la machine de guerre de la Seconde Guerre mondiale dans le but de mener à bien ce que leurs ancêtres ne purent pas réaliser. Cela prend – maintenant – forme dans les pays baltes, en Finlande et en Pologne.
Le 6 juin dernier, lors d’un défilé militaire en Finlande, son armée a paradé avec le drapeau portant la croix gammée. Pourtant, en 2017, la décision de la retirer avait été prise. Son retour, est un signe qui lie l’existence de militaires nazis en Ukraine, la construction de cette nouvelle ligne de fortifications contre la Russie, les discours officiels de haine antirusses dans les médias et les parlements et la politique de l’UE depuis 2014.
Le pire est de voir la France, la puissance nucléaire du continent – s’écraser et soutenir cette déchéance et obéir aux ordres de l’Allemande Ursula von der Leyen et de l’Estonienne Kaja Kallas.
source : Observateur Continental