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culture et histoire - Page 1349

  • Éducation nationale : creuset de toutes les lâchetés ou mère de tous les vices ?

    Il est temps que l’année scolaire se termine.

    « Aie aie aie, doux Jésus ! », comme disait ma pauvre mère, il est temps que l’année scolaire se termine. Temps pour les profs surtout, coincés qu’ils sont entre une hiérarchie dont l’incompétence semble le disputer à la lâcheté, des gamins que plus rien ne retient ni ne contient, et leurs parents tout aussi ingérables – ceci expliquant évidemment cela.

    On apprend ainsi, aujourd’hui, qu’une nouvelle affaire de maternelle impliquant un jeune monstre de 5 ans pourrait demain se retrouver devant le tribunal administratif de Nantes. C’est la mairie de Vibraye, chargée des activités du soir et de la cantine scolaire, qui a décidé de virer l’affreux jojo. Les élus ont instauré un système de permis à points, « pas dans le but de punir mais d’améliorer le comportement », disent-ils. Douze points qui sautent en cas d’incivilités répétées : « vulgarité, violence, dégradation, gaspillage et insolence ». C’est le cas du petit Joshua, réputé « totalement ingérable ». Il a perdu tous ses points et l’école n’a pas de Super Nanny pour cadrer les ingérables. Les parents ont donc décidé de poursuivre la mairie en justice. On espère qu’un jour leur petit monstre les y poursuivra également, ce qui ne serait que justice.

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  • Chronique de livre: Julien Langella "La jeunesse au pouvoir"

    405553446.jpgVoilà un livre qui risque de faire parler de lui ! La jeunesse au pouvoir remet les pendules à l’heure sur une question fondamentale dont le sens réel, le sens profond, a été complètement dévoyé dans cette société moderne dont nous avons, bien malgré nous, hérité. Le réquisitoire qu’y dresse Julien Langella, jeune auteur de 27 ans au parcours militant déjà solide, contre la société des « vieux » (par opposition aux « anciens ») est implacable et se veut un appel révolutionnaire à l’action et au combat, afin que notre jeunesse se prenne en main, réagisse et parte « à l’assaut du futur ».

    Effectivement, on pourrait se dire que les choses ne sont pas gagnées…  Car oui, la jeunesse actuelle est « le miroir de notre société déglinguée » et « concentre sur elle tous les maux de notre époque ». Le constat, amer et réaliste, qui est celui de Langella, est évidemment le nôtre. Comment considérer autrement cette génération d’individus globalement déracinés, isolés, égoïstes, faibles et mal dans leur peau ? Qui a « accès à tout mais qui n’(a) rien ». Qui survit dans une époque morne et sans grandeur. Qui trompe son ennui dans la virtualité, les jeux-vidéos et les excès en tout genre. Qui manque de repères, de valeurs, d’inspiration. Qui craint l’avenir. Est-ce réellement sa faute à cette jeunesse d’être comme cela ?

    Les jeunes dont parle l’auteur sont les 14-25 ans, cette classe d’âge qui va des adolescents à ceux qui s’apprêtent à rentrer dans la vie de famille. En somme, ceux qui sont en première ligne face aux difficultés de notre époque : sociales, économiques, morales, spirituelles. Ils ont hérité d’un monde pourri que la génération de nos parents, celle des 30 glorieuses, a achevé de détruire. Ce sont eux que Langella appelle les « vieux » : ces aigris égoïstes qui n’ont rien transmis à leurs descendants mis à part leur petitesse ; eux qui nient les problèmes rencontrés par les jeunes, bien à l’abri du besoin et préoccupés seulement par le montant des retraites et par leur niveau de vie. Avec les immigrés et les cassos (dont nous avons déjà bien parlé en ces pages), ce sont les autres grands profiteurs d’un système qu’ils font perdurer à l’excès, ne serait-ce que par leurs votes. Conscients de leur poids tant politique qu’économique, ils refusent d’arrêter de profiter ; de toute manière, ce sont les jeunes qui paient pour eux… et qui continueront de le faire tant le poids démographique des « vieux » ne fait que s’accélérer. Julien Langella cite d’ailleurs le chiffre énorme des Français qui auront, à priori, plus de 60 ans en 2050 : un tiers ! Il faudra payer pour eux et leur mode de vie et c’est loin de n’être qu’une histoire d’argent !  

    Quoi qu’il en soit, cette société où nous sommes nés, nous la leur devons. Le délitement de la famille et des communautés, la perte des valeurs, l’esprit petit-bourgeois, c’est eux ! La peur du changement, le « ne faisons pas de vagues » triomphant, la perte des couilles en France, c’est eux ! La télé et la société de consommation comme seuls horizons, encore eux !! Il est donc temps, avec Langella, de balayer cette gérontocratie ! Seule la jeunesse peut le faire, c’est son rôle et malgré toutes les difficultés qu’elle connaît de nos jours, elle est de plus en plus consciente de son triste sort et veut du changement. Son état déplorable, qui est, comme le dit l’auteur, « le baromètre de la bonne santé de notre pays », n’est pas inéluctable et Langella considère que de multiples ressources sont présentes chez notre jeunesse et ne demandent qu’à éclore. Pour cela, il faut que les jeunes se réveillent et agissent par eux-mêmes, en retrouvant l’insolence, l’identité et l’esprit révolutionnaire qui a pu animer bien des mouvements de jeunes dans notre passé européen, à l’exemple des jeunes Romains, des Mendigoxales (jeunes basques nationalistes du début du XXème siècle) ou des Wandervögel allemands. Nous ne devons pas perdre espoir : la jeunesse peut reprendre le rôle fondamental qui doit être le sien au sein de la société, rien n’est perdu ! L’éducation est ainsi une question primordiale que Langella traite longuement en insistant sur le fait qu’il est impératif de « redonner à la jeunesse ce goût de la vie que la République et le marché veulent nous enlever »… L’objectif, que nous trouvons encore une fois évident, est de faire des jeunes des individus autonomes et enracinés ayant une réelle force de caractère et une capacité de décision certaine, tout à l’inverse du boloss actuel. Pour aider la jeunesse à sortir de l’impasse où elle se meut, de nombreuses mesures sont également présentées dans La jeunesse au pouvoir et parfois pas des moindres! Ce sera à chacun de se faire un avis sur le sujet à l’aide de ce livre qui est résolument l’un des plus novateurs et des plus intéressants que j’aie pu lire ces dernières années dans le domaine de la littérature dite militante.

    - NB : A la fin de l’ouvrage se trouvent deux entretiens très intéressants avec Dominique Venner et Alain de Benoist qui complètent bien la matière développée par l’auteur.

    - NB 2 : Le C.N.C. reçoit d’ailleurs Julien Langella à Lille ce samedi 27 juin : voyez ci-dessous.

    Rüdiger / C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • Bainville chroniqueur

    Jacques Bainville est considéré au Reveil Français comme un maître , surtout en ce qui concerne son extraordinairement pertinente et visionnaire analyse historique de la position de la France en matière de politique étrangère et de défense. Aujourd’hui on appelle ça de la géostratégie..On réédite ses chroniques des années 1930 dans Candide , ce qui a le mérite de présenter son versant polémiste, peut être plus méconnu.
    OD

    1924, l’éditeur Arthème Fayard (deuxième du nom) lance Candide, hebdomadaire d’actualité politique et littéraire, plutôt à droite, dirigé par Pierre Gaxotte. Y collaborent des plumes comme Albert Thibaudet, Benjamin Crémieux, Léon Daudet ou le caricaturiste Sennep, pilier de la rubrique humoristique. Avec un tirage de 80 000 exemplaires dès l’année du lancement, Candide est l’un des premiers hebdomadaires français ; sa diffusion passe 400 000 exemplaires au milieu des années 1930, presque autant que Gringoire et plus que Marianne ou Vendredi. Jacques Bainville, 45 ans à l’époque, célèbre pour ses livres d’histoire (Histoire de deux peuples, Histoire de France) et ses essais (Les conséquences politiques de la paix, fameuse dénonciation du Traité de Versailles), est invité à écrire par Fayard. Aguerri au journalisme (il écrira durant sa vie pour plus de trente titres), il se voit confier un billet de deux colonnes à la une, sous le titre « Doit-on le dire ? », pour parler de ce qu’il veut, vie politique et parlementaire, actualité diplomatique, mœurs, arts, littérature. La forme étant libre, Bainville s’en donne à cœur joie, testant tout : dialogue, saynète futuriste (un débat à la chambre en… 1975), commentaire, etc. Très lue, cette chronique donne lieu en 1939 à un recueil de 250 papiers chez Fayard, avec une préface d’André Chaumeix. C’est ce volume qu’exhume aujourd’hui Jean-Claude Zylberstein dans sa collection « Le goût des idées », avec un avant-propos de Christophe Parry.

    Y a-t-il un sens à relire aujourd’hui ces chroniques de l’entre-deux-guerres ? Beaucoup d’événements dont elles parlent sont sortis des mémoires, on n’en saisit pas toujours les subtilités. Deux ou trois mots de contextualisation n’auraient pas été de trop. Mais quand même, quel plaisir ! Plaisir de voyager dans le temps, déjà : on respire dans ces billets l’atmosphère de la Troisième République, avec les grands députés, les inquiétudes devant le franc trop faible et l’Allemagne trop forte, la démission de Millerand, les polémiques, les scandales. Il n’y a pas que la politique qui passionne Bainville : tout lui est bon pour réfléchir et plaisanter, du dernier prix littéraire aux vacances des Français en passant par les séances de l’Académie (il y sera élu en 1935) et le politiquement correct qui, déjà, fait ses ravages. Ainsi Bainville ironiste-t-il en 1928 sur le remplacement du Ministère de la guerre par un Ministère de la Défense nationale, tellement plus rassurant… Quant à ses opinions, elles n’étonnent pas, pour qui connaît son parcours : Bainville défend le capitalisme, critique les dérives du du parlementarisme, et réserve ses meilleures flèches aux socialistes, adorateurs du fisc et de l’égalité, ainsi qu’à tous les opportunistes et à tous les utopismes, qu’il estime toujours trompeurs et dangereux.

    Ses armes sont l’ironie, la fausse candeur, la banderille plantée l’air de rien. Les chutes de ses papiers, souvent, sont excellentes. « Je ne vois qu’une difficulté à la défense des écrivains contre le fisc, dit-il. L’organisation de leur grève se conçoit assez mal. Il y aurait bien celle des chefs-d’œuvre. Malheureusement elle est déjà commencée ». On glane dans ces pages beaucoup de petits aphorismes malicieux, toujours applicables aujourd’hui. « A condition de ne donner ni chiffres ni dates, vous pouvez conjecturer tout ce que vous voudrez » : ne dirait-on pas qu’il parle de la courbe du chômage dans nos années 2015 ? De même, voyez ce papier de 1934 où il cloue au pilori deux députés radicaux qui ont fait campagne contre « les congrégations économiques et l’oligarchie financière » : « Jamais on ne s’est moqué du peuple à ce point-là ». Toute ressemblance avec un certain discours au Bourget, etc. Comme on voit, il y a de quoi rire dans ce volume. On y voit un Bainville, léger, caustique, différent du Bainville des grands livres, le Napoléon, les Histoires, le Bismarck. C’est sa facette voltairienne, si l’on veut, lui qui si souvent fut comparé à Voltaire, et qui ne pouvait mieux exprimer cet aspect de sa personnalité que dans un journal intitulé Candide. La façon de Voltaire, il la résume d’ailleurs dans une chronique : tout oser et, pour cela, « joindre beaucoup de style à beaucoup d’esprit ». 

    Doit-on-le dire?, Jacques Bainville, Les Belles, Lettres, 2015.

    Article de Bernard Queriny paru dans Causeur.

    http://reveil-francais.fr/2015/06/bainville-chroniqueur/

  • L’industrialisation favorise-t-elle la prospérité à long terme ?

    Certaines caractéristiques géographiques qui ont été propices au développement économique lors de l’étape agricole se sont révélées être des obstacles à la transition vers l’étape industrielle du développement. Pourtant, selon la croyance conventionnelle partagée par de nombreux économistes, la prospérité a persisté dans les économies qui ont connu une industrialisation précoce.

    Répartition de la puissance totale des machines à vapeur entre 1960 et 1965

    En l’occurrence, le développement industriel est un catalyseur pour la croissance économique, dans la mesure où il aurait un effet persistant sur la prospérité économique. Pourtant, les régions industrielles qui étaient prospères en Europe occidentale et aux États-Unis au dix-neuvième siècle ont connu un déclin relatif par rapport aux autres régions de leur pays respectif. C’est le cas des Midlands au Royaume-Uni, de la Ruhr en Allemagne ou encore de la Rust Belt aux États-Unis.

    De leur côté, Raphaël Franck et Oded Galor (2015) suggèrent que l’adoption de technologie industrielle est certes initialement favorable au développement économique, mais qu’elle exerce par contre un effet nuisible sur les niveaux de vie à long terme.

    Après avoir recueilli des données allant du dix-neuvième siècle jusqu’au début du vingt-et-unième, les auteurs observent les différences régionales dans l’adoption des machines à vapeur durant la Révolution industrielle en France, avant d’observer les différences régionales dans les performances macroéconomiques, avec en tête l’idée de rechercher comment l’écart de revenu entre les départements qui se sont le plus rapidement industrialisés et les autres départements a évolué au cours du temps.
    Le degré d’avancement dans le processus d’industrialisation atteint par chaque département est déterminé à partir de la prévalence de machines à vapeur sur la période 1860-1865 (cf. graphique ci-dessous). C’est à Fresnes-sur-Escaut, en 1732, qu’une machine à vapeur fut pour la première utilisée à des fins commerciales.

    L’analyse prend en compte l’impact potentiel des caractéristiques géographiques de chaque département sur la relation entre l’industrialisation et le développement économique, notamment le climat, la pluviosité, la latitude, etc. En l’occurrence, elle prend en compte l’impact de ces facteurs spatiaux sur la profitabilité de l’adoption de la machine à vapeur, sur le rythme de sa diffusion d’une région à l’autre, etc.

    Elle prend également en compte l’emplacement  de chaque département, en l’occurrence son éloignement par rapport à la bordure maritime, son éloignement par rapport à Paris, les départements et pays qui le côtoient, etc. Enfin, l’analyse prend en compte les différences de développement initiales durant l’ère préindustrielle qui sont susceptibles d’affecter le processus d’industrialisation et le développement économique.

    Franck et Galor constatent que les régions qui se sont industrialisées le plus tôt ont connu une hausse des taux d’alphabétisation plus rapidement que les autres régions et qu’elles générèrent des revenus par tête plus élevés que ces dernières aux cours des décennies suivantes.

    En effet, l’analyse établit que la puissance des machines à vapeur de chaque département sur la période 1860-1865 a un impact positif et significatif sur son revenu par tête en 1872, en 1901 et en 1930. Par contre, l’industrialisation précoce exerce un impact négatif sur le revenu par tête, l’emploi et l’égalité dans la période consécutive à 2000.

    Les deux auteurs poursuivent leur analyse en explorant les possibles canaux à travers lesquels le développement industriel précoce peut avoir un impact négatif sur le niveau actuel de développement. Ils estiment que le déclin actuel des zones industrielles ne s’explique ni par une plus forte syndicalisation, ni par des salaires plus élevés, ni même par des restrictions aux échanges.

    Selon Franck et Galor, l’effet négatif de l’industrialisation précoce sur l’accumulation du capital humain est la principale force à l’origine du déclin relatif des régions industrielles. En l’occurrence, les zones qui ont connu une industrialisation précoce ont peut-être connu les plus gros progrès en termes d’alphabétisation et de scolarité au cours de celle-ci, mais ces zones ont par la suite été dépassées en termes de niveau scolaire par le reste du territoire.

    Une interprétation pourrait être que la prime industrialisation nécessitait à l’époque des travailleurs plus qualifiés que ceux employés dans les autres secteurs de l’économie, notamment l’agriculture. Savoir lire et compter reflétait peut-être alors un capital humain plutôt élevé. Mais aujourd’hui, non seulement ce savoir de base est peut-être considéré comme un faible capital humain, mais les autres secteurs de l’économie (en particulier le tertiaire) exigent peut-être davantage de qualifications que l’industrie.

    Ces constats amènent au final Franck et Galor à conclure que ce n’est pas l’adoption de technologies industrielles en tant que telle, mais les forces qui amorcèrent l’industrialisation qui ont été la source de prospérité parmi les économies que l’on considère aujourd’hui comme développées.

    Notes :

    FRANCK, Raphaël, & Oded GALOR (2015), « Is industrialization conducive to long-run prosperity? », document de travail.

    D’un champ l’autre

    http://fortune.fdesouche.com/385739-lindustrialisation-favorise-t-elle-la-prosperite-long-terme#more-385739

  • Les éditions de Chiré vous proposent

    Comment agir ? C'est la question que se posent la plupart des hommes et à laquelle répond Doctrine d'action contrerévolutionnaire. Cet exposé étonnera l'"activiste" qui y trouvera (enfin !) la raison d'agir qui lui a toujours manqué. Il étonnera la femme qui se rendra compte qu'elle aussi a son rôle à tenir pour participer à la défense des intérêts de sa famille. Il pourra également étonner l'intellectuel qui ne se croit pas un "homme d'action". Combien d'hommes (et de femmes) s'imaginent qu'ils ne peuvent rien pour contribuer à une évolution de la société ! Cette évolution, ils la souhaiteraient dans le sens des véritables intérêts des hommes et non dans le sens d'une emprise de plus en plus grande de la société sur leurs libertés et leurs droits les plus légitimes. Ils peuvent constater, cependant, que leurs adversaires, des marxistes aux technocrates, mobilisent aisément leurs énergies humaines et savent appliquer les méthodes les plus simples pour agir avec efficacité. Faut-il, de notre côté, s'avouer vaincu ? Sûrement pas ! Faut-il adopter les moyens et procédés que nous condamnons chez les autres ? Sûrement pas ! Nous avons à notre disposition tous les moyens légitimes suffisants, et notre Doctrine d'action dépasse, et de loin, les techniques de l'adversaire. Agir est un devoir si l'on ne veut pas, par passivité, se faire le complice de ceux qui se comportent en ennemis à notre égard.

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    A commander ici

    http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EuFVkkFZuFCEwCofZh.shtml

  • Guédelon : Renaissance d’un château médiéval

    Depuis 1997, à Treigny, dans l’Yonne, l’aventure mobilise chaque année 70 professionnels. Passionnés par leur métier, ils sont tailleurs de pierre, maçons, ferronniers, charpentiers, cordiers, vanniers ou tuiliers. Leur défi? N’employer que des techniques, outils et matériaux semblables à ceux utilisés au XIIIe siècle, sous le règne de Philippe Auguste.

    De mars à octobre, sous l’œil avisé des 300.000 curieux qui viennent les observer en plein travail, mais aussi des historiens et des archéologues – notamment ceux de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) –, les artisans chevronnés de Guédelon construisent un vrai château fort.

    Suivant, au fil des semaines, les étapes de la construction de la chapelle seigneuriale, d’un nouveau four à tuiles et d’un moulin hydraulique, ce film met en perspective les interactions quotidiennes entre les scientifiques et les différents corps de métier engagés sur le chantier.

    Nourri des explications des multiples acteurs impliqués sur ce chantier exceptionnel, ce documentaire pédagogique apporte un éclairage fascinant sur le génie des bâtisseurs du Moyen Âge.

    L’usure prématurée d’une tige de bois, nécessaire au mécanisme du moulin, ou la manière dont la fenêtre à meneaux de la chapelle va être taillée et posée apportent leur lot d’informations concrètes aux archéologues. Ces derniers transmettent à leur tour leurs connaissances pour guider sur le terrain la conception et la réalisation des divers éléments du site.

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