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culture et histoire - Page 1349

  • Peut-on être Jacques Bainville aujourd’hui ?

     

     

    Jacques Bainville, près de 80 ans après sa mort, reste une référence : un historien du passé et visionnaire, qui selon Stéphane Ratti, ne ressemble en rien aux grands intellectuels d’aujourd’hui.

     

    Jacques Bainville (1879-1936), membre de l’Académie Française et historien. ©Rue des Archives/Tallandier

    Il est des analystes de la vie politique grâce auxquels on se sent un peu moins seul face aux désordres du monde. Jacques Bainville est de ceux-là. L’intelligence de l’historien est telle qu’Antoine Prost, pourtant peu suspect d’affection a priori pour les penchants nationalistes de l’auteur, jugea son Histoire de France, où ne figure pas un mot d’économie, « si intelligente et si lumineuse ». Il est vrai qu’il ajoutait que la mariée était si belle qu’il fallait forcément se défier de la séduction qu’elle exerçait. Un homme de gauche ne rend pas les armes aussi facilement devant une histoire de droite.

    De 1924 à sa mort en 1936, celui qui devint Académicien in extremis en 1935 fit paraître quelque 250 articles touchant à tous les domaines où s’exerçaient sa sagacité et sa lucidité sans pareil. Bainville annonça ainsi la revanche allemande de 1940 tout en bravant le sort que les dieux réservèrent à Cassandre horriblement mise à mort pour ne se tromper jamais.

    Ce sont ces articles que publient aujourd’hui pour la première fois depuis 1939 Les Belles Lettres, sous le titre Doit-on le dire ?, dans une excellente collection dirigée par Jean-Claude Zylberstein.

    La question que se pose le lecteur de ce recueil, balancé entre le dépaysement que lui procure ces images si étranges de la IIIe République où un Président barbote dans les bassins de Rambouillet et y grimpe aux arbres, et le saisissement qui le prend à constater mille similitudes dans les turpitudes de chacun, du chef de cabinet aux banquiers, est celle-ci : peut-on être Jacques Bainville aujourd’hui ?

    La suite sur le Figarovox

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Peut-on-etre-Jacques-Bainville

  • [Aix] Café d’actualité du 02 juin 2015

     

    Le prochain café d’actualités d’Aix en Provence aura lieu le mardi 2 juin au café "Le Festival", Cours Mirabeau, sur le thème suivant :

    RÉFORME OU RÉVOLUTION ?

    Débat animé par Antoine de CRÉMIERS

    "Suicide de la France" (Eric Zemmour)

    "Suicide de l’occident, suicide de l’humanité" (Michel Rocard)

    "L’homme dévasté" (Jean-François Mattei)

    "Le règne de l’homme, genèse et échec du projet moderne" (Rémi Brague)

    Ces livres récents montrent que tous les piliers de la civilisation se sont effondrés les uns après les autres. Devant le champ de ruines et le désert qui croît absorbant peu à peu les derniers oasis, peut-on faire autre chose que de se résigner au catastrophisme éclairé comme Jean-Pierre Dupuy ou Dany-Robert Dufour ?

    18h45 : Accueil.

    19h : Début de la séance

    20h30 : Fin de la séance.

    Entrée libre. Participation sous la forme d’une consommation.

    Merci de commander et de régler vos consommations à la caisse en arrivant.

    NOTA BENE : La soirée s’achèvera par un diner réunissant les participants qui le souhaitent.

    Inscriptions et renseignements : 06 16 69 74 85

     
  • LA RÉPUBLIQUE POUR LES RICHES, LA MONARCHIE POUR LE PEUPLE :

    Extrait d’un cours d’histoire de l’historien Henri Guillemin tiré de : L’autre Avant Guerre 14-18. Sur le chapitre « La république des républicains » Henri Guillemin met en évidence la logique républicaine à défendre les riches au détriement du peuple. Et inversement, la défense du peuple contre les riches par la Monarchie incarnée par le Comte de Chambord confirmé par les écrits politiques de ce dernier.

    Jean-Jacques Rousseau disait : « Jamais, dans une monarchie, l’opulence d’un particulier ne peut le mettre au-dessus du prince ; dans une république, elle peut aisément le mettre au-dessus des lois. »

    (…) Rien de plus aisé, dans une république, que de faire de l’État la propriété des propriétaires ; ce sont eux, par conséquent, qui feront les lois.»

    Ci-dessous une page extraite de « La république conservatrice » de  Dupont-White 1872 :

    Dupont White

    http://www.actionroyaliste.com/

  • Discours de Florian Rouanet lors du rassemblement en hommage à Jeanne d'Arc à Paris le 10 mai 2015