Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

culture et histoire - Page 1410

  • "La baraque des prêtres, Dachau, 1938-1945 "

    Le journaliste Guillaume Zeller présente son livre "la baraque des prêtres, Dachau, 1938-1945", sur Radio Vatican (émission à écouter sur le site) :

    RV4496_Articolo"De 1938 à 1945, quelque 2 720 prêtres, religieux et séminaristes de toute l’Europe sont déportés dans le camp de concentration de Dachau, près de Munich. Regroupés dans des « blocks » spécifiques – qui conserveront pour l’histoire le nom de « baraques des prêtres », 1 034 d’entre eux y laisseront la vie.

    La faim, le froid, la maladie, les privations, l’épuisement, les mauvais traitements, la détresse : le quotidien de ces prêtres et séminaristes ressemble en tout point à celui de leurs camarades d’infortune. Certains sombreront dans le désespoir, d’autres résisteront, avec pour seule arme, la force d’une foi inébranlable."

    Il était interrogé également sur France info :

    Guillaume Zeller, journaliste, est rédacteur en chef de directmatin.fr, et auteur de la baraque des prêtres, Dachau, 1938-1945, aux Editions Tallandier.

    On peut trouver ce livre notamment ici :http://www.livresenfamille.fr/p10646-guillaume_zeller_la_baraque_des_pretres.html

    Marie Bethanie

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • "La Nouvelle droite: bilan provisoire d’une école d e pensée",

    *
    ***
    *****
    *******
    *********
    Lire ici l'analyse de Jean-Yves Camus (document Pdf) - La Pensée, n°345 ; janvier-mars 2006,
    pp.23-33

    http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EukypFyZZpCLTjHzxC.shtml

  • Pourquoi les théories du complot fascinent-elles ?

    Bruno Gollnisch était l’invité de l’émission  « Les grandes questions » animée par Franz-Olivier Giesbert, diffusée samedi, en compagnie de l’essayiste, historien et enseignantAlexandre Adler et d’un assez obsessionnel adversaire de l’opposition natiionale Marc Knobel,membre de l’équipe dirigeante du Crif.  Construit  autour du théme du complot, ce débat fut également ponctué par les interventions   des agrégées de philo Sophie Nordmann, Elisabeth Abecassis et Mazarine Pingeot;  cette dernière, fille d’un décoré de la francisque ami de René Bousquet, ne fut pas la moins virulente comme cela était à prévoir… Au final, une émission au sujet plutôt sensible et piégeux dans laquelle, seul contre tous,  Bruno a pu globalement  s’exprimer et  faire entendre une musique différente… Cette émission est consultable sur notre blogue.

    http://gollnisch.com/2015/03/11/pourquoi-theories-complot-fascinent/

  • C’était un onze mars : l’assassinat du colonel Bastien-Thiry

    Le 11 mars 1963 était fusillé au Fort d’Ivry le lieutenant-colonel Jean-Marie Bastien-Thiry, 36 ans et père de trois enfants.

    Polytechnicien, il avait inventé deux missiles anti-chars.

    Il avait organisé l’attentat manqué du Petit-Clamart, pour en finir avec De Gaulle qui avait trahi le peuple, livré l’Algérie française aux mains des égorgeurs et liquidé le camp nationaliste en France.

    Fervent catholique, il justifiait cette action par la légitimité du tyrannicide (théorisée par Saint Thomas d’Aquin). Un très bon petit livre est d’ailleurs sorti récemment sur ce sujet.

    Bastien-Thiry marcha vers le peloton chapelet à la main, laissant derrière lui une forte impression, et l’image d’un héros français et chrétien qui avait porté jusqu’au bout l’idéal du sacrifice.

    Source T. de Chassey

  • L’Histoire inacceptable : Le premier propriétaire esclavagiste américain était noir

    « Avant 1655 il n’y avait aucun esclave légal dans les colonies américaines britanniques qui deviendront les Etats-Unis, seulement un contrat bilatéral appelé « indenture » pour des serviteurs qui proposaient leur service en échange d’une aide matérielle. Concrètement des noirs acceptaient de partir dans ces colonies britanniques et de travailler pendant un certain nombre d’années pour rembourser leur voyage et leur entretien. Avec cette pratique tous les maîtres étaient tenus de libérer leurs serviteurs après un certain temps. La durée limite de ces contrats était de sept ans. À leur départ on leur accordait 50 acres de terre (environ 20 hectares). Cela était valable pour n’importe quel Africain acheté à des marchands d’esclaves. Eux aussi avaient droit à leurs 50 acres à l’expiration de leur contrat.

    Anthony Johnson était un africain venu de l’actuelle Angola. Il avait été amené aux Etats Unis pour travailler dans une ferme de tabac en 1619. En 1622 il  failli mourir quand des Indiens Powhatan attaquèrent sa ferme. 52 des 57 personnes présentes périrent dans l’attaque.  Et c’est aussi pendant son  passage dans cette ferme qu’il épousa une servante noire.

    Quand Anthony fut libéré il fut aussi légalement reconnu comme “Noir libre” et fit fructifier son lopin de terre avec beaucoup de succès grâce à son dur labeur et son intelligence. En 1651 il possédait 250 acres et cinq serviteurs africains en « indenture ».

     

    Puis en 1654 Johnson aurait dû libérer John Casor, un de ses serviteurs. Au lieu de cela Anthony  dit à Casor qu’il prolongeait son temps. Casor s’enfuit et devint l’employé d’un fermier blanc, Robert Parker.

    Anthony Johnson poursuivi aussitôt en justice Robert Parker devant  le tribunal de Northampton et en 1655 la cour jugea qu’Anthony Johnson pourrait retenir John Casor indéfiniment. La cour autorisa ainsi les noirs libres à posséder des êtres de leur propre race comme  biens meubles, c’est-à-dire comme esclaves. Voilà comment John Casor est devenu le premier esclave à vie et Anthony Johnson le premier propriétaire américain d’esclave.

    Les blancs eux par contre ne pouvaient toujours pas  légalement avoir un serviteur noir comme esclave. Mais en 1670 l’assemblée coloniale passa une loi donnant le droit à des blancs libres (ndlr : des blancs pouvaient aussi être en « indenture ») ainsi qu’aux noirs et aux indiens de posséder des noirs comme esclaves.

    En 1699 le nombre d’africains libres suscita de telles craintes de voir une insurrection raciale que l’état de Virginie  ordonna le rapatriement des noirs libérés en Afrique. Beaucoup de noirs se vendirent alors à des maîtres blancs pour ne pas retourner sur le continent Africain. Mais des milliers d’autres furent rapatriés dans des pays comme la Sierra Leone et le Libéria qui de fait devinrent des colonies d’anciens esclaves africains américains longtemps financées par les divers gouvernements d’Amérique.
    Monrovia, la capitale du Libéria a été ainsi nommée en honneur du Président US James Monroe et Freetown, la capitale du Sierra Leone, en honneur à la liberté accordée par l’Amérique.

    Néanmoins les propriétaires noirs d’esclaves noirs continuèrent à prospérer aux États-Unis.

    En 1830 il y avait 3775 familles noires vivant au Sud ayant des esclaves noirs.
    Et avant la guerre de sécession en 1860 il y avait environ 3,000 esclaves appartenant aux ménages noirs dans la seule ville la Nouvelle-Orléans.

    Des faits qui nous donnent à méditer la vision d’Orwell : « Qui contrôle le passé contrôle le présent. Qui contrôle le présent contrôle le passé. » »

    Source : Henri Guillaumet ici

    http://www.contre-info.com/lhistoire-inacceptable-le-premier-proprietaire-esclavagiste-americain-etait-noir