culture et histoire - Page 1422
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Boadicée une reine guerrière Celte contre l'empire romain
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Un jour, un texte ! Les Français dans la guerre, Un esprit chevaleresque par Desmond YOUNG (19)
« La civilisation française, héritière de la civilisation hellénique, a travaillé pendant des siècles pour former des hommes libres, c'est-à-dire pleinement responsables de leurs actes: la France refuse d'entrer dans le Paradis des Robots. » Georges Bernanos, La France contre les robots.
Notre premier ministre a déclaré que la France est en guerre. Mais l'ennemi est chez nous, au sein même de la population française. Il ne s'agit plus d'envoyer des professionnels, formés et aguerris combattre loin de nos terres, mais de se battre contre un ennemi sournois et impitoyable, qui use pour ses attaques de toutes nos libertés et des droits des citoyens français. Avant de faire une telle déclaration, encore eût-il fallu cultiver au sein du peuple français les valeurs qui font la force morale des nations. Cette nouvelle rubrique sur la guerre a pour objet de proposer des textes pour aider tout un chacun à réfléchir sur des sujets précis et si possible, d'actualité, elle est un peu modifiée pour montrer :les Français dans la guerre, Un esprit chevaleresque par Desmond YOUNG (19)
Ce n'est pas sans raison que le maréchal Erwin von Rommel a intitulé ses mémoires : « La guerre sans haine » ; il mena la guerre du désert à la tête de son célèbre « Afrika Korps » avec un esprit chevaleresque.
« Chaque fois qu'il passait devant un de nos soldats, prisonnier ou blessé, Rommel le saluait comme un soldat en salue un autre ; il les traitait toujours très correctement. Le général-brigadier Hargest, qui fut fait prisonnier à Sidi Azeiz, fin novembre 1941, et qui fut amené devant Rommel à Bardia, avait eu la même impression. Je crois qu'il le dit dans son livre Farewell Campo 12. (Le général-brigadier Hargest fut réprimandé par Rommel pour n'avoir pas salué. « Cela ne l'empêcha pas, écrivit Hargest, de me féliciter pour la combativité de mes hommes. »)
[…]
Pour résumer l'état d'esprit qui présidait à la guerre du désert, je dois citer le général von Ravenstein. « Lorsque j'arrivai au Caire, dit-il, je fus très courtoisement reçu par l'aide de camp du général Auchinleck. Puis je fus introduit dans le propre bureau du général. Il me serra la main et me dit : « Je vous connais très bien de nom. Votre division et vous-même, avez combattu avec un esprit chevaleresque. Je désire vous traiter aussi bien que possible... » Avant de quitter Le Caire, j'avais appris que le général Campbell venait d'être décoré de la « Victoria Cross ». Je demandai et obtins la permission de lui écrire. J'ai toujours une copie de ma lettre : si elle vous intéresse. »
Cette lettre dit :
Abbasia, 10 février 1942.
Cher Major-Général Campbell,
J'ai lu dans le journal que vous aviez été mon courageux adversaire au cours de la bataille de chars de Sidi Rezegh, les 21-22 novembre 1941. C'était ma 21e division de panzers qui combattait ces jours-là la 7edivision blindée pour laquelle j'ai la plus vive admiration. Votre 7egroupe de soutien de l'artillerie royale nous a rendu le combat également très dur et j'ai encore dans les oreilles le sifflement de ses obus près de l'aérodrome.
Les camarades allemands vous félicitent de tout cœur pour votre « Victoria Cross ».
Pendant la guerre votre ennemi, mais avec le plus grand respect.
Von RAVENSTEIN
« Jock » Campbell fut tué peu après, sa voiture s'étant retournée près de Buq-Buq. Mais il eut le temps de recevoir cette lettre et d'en faire afficher des copies, sur les tableaux de service des mess, peu après la revue au cours de laquelle sa décoration lui fut remise.
On peut prendre deux positions sur la question de l'esprit chevaleresque à la guerre. Celle du général von Ravenstein ou celle du général Eisenhower, qui écrit dans Crusade in Europe : « Lorsque von Arnim traversa Alger, en route pour son camp de prisonniers, certains membres de mon état-major pensèrent que je devais respecter l'usage du passé et lui permettre de me voir. Cette coutume trouve son origine dans le fait que les mercenaires de jadis n'éprouvaient aucune animosité envers leurs adversaires. Les deux côtés se battaient pour le plaisir du combat, en dehors de tout sentiment du devoir, et, le plus souvent, pour de l'argent. Un chef fait prisonnier au XVIIIe siècle était, pendant des semaines ou des mois, l'hôte honoré de son vainqueur. La tradition selon laquelle les soldats de carrière sont des frères d'armes a, sous une forme dégénérée, persisté jusqu'à nos jours.
En ce qui me concerne, la Deuxième Guerre mondiale était une affaire beaucoup trop personnelle pour que j'entretinsse de tels sentiments. A mesure qu'elle se développait, une conviction se fortifiait en moi : jamais auparavant, au cours d'une guerre qui fait s'affronter tant de peuples, les forces qui défendent le bien de l'humanité et les droits de l'homme n'ont eu à le faire devant une conspiration d'une méchanceté aussi évidente et complète ; il ne pouvait y avoir avec elle aucun compromis. Comme il ne pouvait y avoir de monde possible qu'après une complète destruction des forces de l'Axe, cette guerre fut pour moi une croisade...
Dans ce cas particulier, je dis donc à mon officier de renseignements de tirer toutes les informations possibles des généraux faits prisonniers ; mais que, en ce qui me concernait, je m'intéressais seulement aux généraux encore en liberté. Je ne permettrais à aucun d'eux de m'être présenté. J'observai cette règle de conduite jusqu'à la fin de la guerre. Je n'ai jamais adressé la parole à un général allemand avant le jour où le maréchal Jodl signa l'acte de reddition à Reims, en 1945 ; les seuls mots que je lui adressai alors furent pour lui dire que je le tenais personnellement pour entièrement responsable de l'exécution des termes de l'acte de reddition. »
Le général Eisenhower est un homme sage et généreux avec qui on ne se trouve pas volontiers en désaccord. Son attitude est parfaitement logique et compréhensible. Néanmoins, certains pensent que, même usées jusqu'à la corde, certaines traditions méritent d'être sauvegardées pour le cas où, les guerres étant terminées, vainqueurs et vaincus se trouvent dans l'obligation de vivre et de travailler dans le même monde. »
Desmond Young
Extrait de : « Rommel »
Ed. "J'ai lu" – 1962.
Lois Spalwer http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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{Rambouillet] Cercle du 15 février 2015
Dimanche 15 février, la jeune section de Rambouillet organisait son deuxième cercle de la saison avec la présentation de l’Action Française depuis 1898 !
Formation, Action, Insurrection...
Rejoignez l’AFE Rambouillet !
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Rambouillet-Cercle-du-15-fevrier
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Vae Victis - Être Ou Ne Pas Disparaitre
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Conférence Dextra : L'essence du Politique (J.Freund)
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Les Princes Celtes - Documentaire Français 2014
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TVL : Perles de Culture n°47 - L'artisanat mis à l'honneur
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Un jour, un texte! les Français dans la guerre,“Une arme modeste, mais glorieuse…” par Georges BLOND (18)
« La civilisation française, héritière de la civilisation hellénique, a travaillé pendant des siècles pour former des hommes libres, c’est-à-dire pleinement responsables de leurs actes: la France refuse d’entrer dans le Paradis des Robots. » Georges Bernanos, La France contre les robots.
Notre premier ministre a déclaré que la France est en guerre. Mais l’ennemi est chez nous, au sein même de la population française. Il ne s’agit plus d’envoyer des professionnels, formés et aguerris combattre loin de nos terres, mais de se battre contre un ennemi sournois et impitoyable, qui use pour ses attaques de toutes nos libertés et des droits des citoyens français. Avant de faire une telle déclaration, encore eût-il fallu cultiver au sein du peuple françaisles valeurs qui font la force morale des nations. Cette nouvelle rubrique sur la guerre a pour objet de proposer des textes pour aider tout un chacun à réfléchir sur des sujets précis et si possible, d’actualité, elle est un peu modifiée pour montrer : les Français dans la guerre,“Une arme modeste, mais glorieuse…” par Georges BLOND (18)
Le commandant Raynal, héroïque défenseur du fort de Vaux, vient faire sa reddition au Kronprinz qui l’accueille de façon très chevaleresque.
« - Admirables, mon commandant. Votre ténacité et votre vaillance, ainsi que celles de vos hommes, ont été admirables.
Le Kronprinz, debout, regardait l’officier français prisonnier, debout devant lui. La dernière semaine du Fort de Vaux avait marqué ce visage. Menton fort, front haut, yeux vifs écartés, un visage bien français. Le Kronprinz observait volontiers les visages des prisonniers français. Curieux mélange de races où l’on voyait rarement surgir un caractère physique exceptionnel. Heureux mélange, sans doute, puisque c’étaient ces gens-là, ce peuple bavard et divisé qui tenait en échec la solide armée allemande, l’organisation allemande. Malgré les affirmations de Falkenhayn, de Knobelsdorf et des autres, le front français ne pouvait plus maintenant être enfoncé à Verdun, voyons, c’était clair. La percée décisive, il fallait en faire son deuil. La guerre d’usure avait recommencé, ici comme ailleurs. « Naturellement, je ne dirais pas cela devant le front des troupes, pensait le Kronprinz, mais je l’écrirai peut-être un jour : on pourrait presque dire dès maintenant que les Français ont remporté une victoire, une victoire défensive, puisqu’ils ont soutenu notre choc. Grâce à l’incroyable résistance d’hommes comme celui-ci. »
Le commandant Raynal regardait attentivement le Kronprinz debout devant lui. L’accueil avait été courtois et franc. « Le Kronprinz n’est pas laid, pensait le commandant Raynal. Il n’est pas ce singe des caricatures. Un cavalier mince et souple, en réalité, élégant et non sans grâce. Rien de la raideur allemande. Les caricaturistes allemands, il est vrai, ne se gênaient guère pour représenter Joffre comme un poussah. Quelle forme idiote de la guerre ! »
Un aide de camp s’était approché. Le Kronprinz prit ce qu’il apportait.
- Désireux d’honorer votre vaillance, mon commandant, j’ai fait rechercher votre épée, que je me dois de vous rendre. Malheureusement, on n’a pu la retrouver. Je n’ai pu me procurer que cette arme modeste d’un simple soldat et je vous prie de l’accepter.
Arme de simple soldat, en effet : un coupe-chou de sapeur du génie. L’officier français haussa les sourcils, son visage se durcit.
- L’arme est modeste, mais glorieuse, mon commandant, reprit le Kronprinz. J’y vois, comme dans l’épée la plus fière, le symbole de la valeur française.
Déjà Raynal se détendait. Étrange dialogue où le prince appelait l’autre « Mon commandant ». Le Kronprinz, au courant des moindres nuances des usages militaires, parlait comme un officier qui veut honorer exceptionnellement un camarade d’un grade inférieur au sien. Le commandant prit le coupe-choux :
- Ainsi présentée, j’accepte cette arme et remercie Votre Altesse de l’hommage qu’elle rend à la grandeur de mes humbles camarades.
Allons, la réponse n’était pas mal tournée. Un salut militaire, un demi-tour, tout était terminé. Il n’y avait plus que le long voyage vers la captivité. Mais non. Le commandant n’avait pas fait cent pas dehors, son coupe-choux à la main, que l’aide de camp revenait :
- Herr major, Son Altesse impériale vous prie de revenir.
Quoi encore ? Cette fois le Kronprinz tenait à deux mains une épée, un vrai sabre-épée d’officier français.
- J’ai trouvé, mon commandant. Je vous prie d’accepter cette arme plus digne de vous, en échange de celle que je vous avais offerte, à défaut d’autre.
Tandis que le Kronprinz regarde s’éloigner l’officier français avec qui il vient de se montrer si courtois — chevaleresque, voilà le mot, ah le beau mot français ! Et cette élégance ne fait-elle pas partie des plaisirs des princes, des plaisirs de la guerre telle que la font les princes ? — Oui, à peu près à cette heure, la brigade constituée par le général Nivelle, 2e Zouaves et Marocains s’élance vers le fort de Vaux dans la boue, sous la pluie battante. Sous le déluge tombé du ciel et sous la pluie d’obus de 210. »
Georges Blond
Extrait de : « Verdun. »
Ed. Le Livre de Poche.
Lois Spalwer http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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[EX-LIBRIS] Maurras & Dutrait-Crozon : Si le coup de force est possible. Ré-actualisation [Partie I]
Partie I : Les différents “coups”
« La plus inquiétante jeunesse est celle qui n’a pas d’opinions extrêmes »
Comte de Chambord
L’œuvre Si le coup de force est possible est une collaboration entre trois écrivains de l’Action Française : Charles Maurras et Henri Dutrait-Crozon, pseudonyme de MM. Frédéric Delebecque et Georges Larpent. Une partie de cette œuvre reprend directement des articles qui ont été publiés dans l’Action Française. Durant une grosse soixantaine de pages, Maurras et ses acolytes vont démontrer la possibilité et la nécessité d’un coup de force, en s’appuyant bien évidement sur l’histoire, mais également en répondant aux principales critiques qu’ils subirent lors de la parution des articles.
Il est indéniable que la situation politique, sociale, et économique a énormément changé depuis 1910, néanmoins, il est intéressant de voir que ces développements, une fois actualisés, sont encore pleins de justesse.
Les auteurs de ce livre partent du principe que le « coup de force est légitime, puisqu’il brise un régime dont toutes les pensée tendent à tuer la patrie ». On retrouve ici, l’idée maurassienne de nationalisme intégral. De plus, ce même coup de force « est nécessaire, car il est impossible d’en finir autrement avec ce régime démocratique et républicain ». En effet, le système monarchique en lui-même ne peut s’obtenir via des élections de par sa nature. En outre, il est difficilement imaginable qu’un président, après avoir été élu, soit rappelle le roi à la tête de la France, soit propose un référendum populaire sur le retour de la monarchie. Quand bien même il choisirait cette dernière option, rien ne prouve à l’heure actuelle, que le peuple se tournerait vers la royauté. C’est ici un combat majeur mené par l’Action Française durant des années, à savoir celui d’immiscer dans les têtes du peuple l’idée même du roi et la possibilité du putsch. [....]
La suite sur Le Rouge et le Noir
http://www.actionfrancaise.net/craf/?EX-LIBRIS-Maurras-Dutrait-Crozon
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Un jour, un texte! Les Français dans la guerre, un adversaire chevaleresque par E. UDET (17)
« La civilisation française, héritière de la civilisation hellénique, a travaillé pendant des siècles pour former des hommes libres, c’est-à-dire pleinement responsables de leurs actes: la France refuse d’entrer dans le Paradis des Robots. » Georges Bernanos, La France contre les robots.
Notre premier ministre a déclaré que la France est en guerre. Mais l’ennemi est chez nous, au sein même de la population française. Il ne s’agit plus d’envoyer des professionnels, formés et aguerris combattre loin de nos terres, mais de se battre contre un ennemi sournois et impitoyable, qui use pour ses attaques de toutes nos libertés et des droits des citoyens français. Avant de faire une telle déclaration, encore eût-il fallu cultiver au sein du peuple françaisles valeurs qui font la force morale des nations. Cette nouvelle rubrique sur la guerre a pour objet de proposer des textes pour aider tout un chacun à réfléchir sur des sujets précis et si possible, d’actualité, elle est un peu modifiée pour montrer : les Français dans la guerre, un adversaire chevaleresque par E. UDET (17)
E. Udet, pilote allemand, illustre par ce récit l’esprit chevaleresque de la guerre des Airs.
Je décolle de bonne heure pour avoir le soleil dans le dos. Un coup d’ascenseur : je monte plus haut que jamais. L’altimètre marque 5 000.
A l’ouest un point se déplace à grande vitesse et grossit à mesure qu’il se rapproche. Un Spad ! un avion de chasse ennemi : un solitaire comme moi à la recherche d’une proie. Je me carre sur mon siège : un combat se prépare.
Nous nous affrontons à la même altitude ; nous nous croisons de très près en vrombissant. La chasse commence.
Celui qui a le premier l’adversaire dans le dos est perdu : le monoplace à mitrailleuse incorporée ne peut tirer que vers l’avant ; à l’arrière, il est sans défense.
Parfois nous passons si près l’un de l’autre que je peux nettement reconnaître un visage étroit et pâle sous le casque de cuir. Sur le fuselage entre les deux ailes, un mot en lettres noires. Lorsque pour la cinquième fois, l’avion passe près de moi, si près que les hélices me secouent en tous sens, je peux reconnaître : "Vieux". C’est le signe de Guynemer.
Oui, il n’y en a qu’un à voler sur ce front, c’est Guynemer qui a déjà abattu trente Allemands. Je sais que c’est un combat à mort qui va se livrer.
J’amorce un demi-looping pour tomber sur lui comme un caillou. Il a tout de suite saisi et se met à son tour en position de looping.
Je tente un tonneau, Guynemer me suit. Pendant quelques secondes, il est prêt de m’avoir. Une grêle d’acier crépite à travers la voilure de droite...
J’essaie tout : courses serrées, tonneaux, glissades du côté, mais, vif comme l’éclair, il saisit tous mes mouvements et réagit tout aussi vite à chacun d’eux. Je remarque peu à peu qu’il m’est supérieur. Non seulement la machine est meilleure, mais celui qui la mène en sait plus. Pourtant je continue le combat.
Encore un virage. Un instant, il se trouve dans ma ligne de mire. J’appuie sur le manche à balai. La mitrailleuse ne répond pas... Enrayage ! De la main gauche, je continue à tenir le manche, de l’autre j’essaie de tirer. En vain. L’enrayage persiste.
Un instant je pense amorcer la descente en piqué. Solution sans issue en face d’un tel adversaire, il me prendrait tout de suite par derrière et il me descendrait.
Pendant huit minutes nous tournoyons à la poursuite l’un de l’autre, ce sont les huit minutes les plus longues de ma vie.
Maintenant il me passe au-dessus, couché sur le dos. J’ai lâché un instant le manche et tape des deux poings sur la mitrailleuse : un moyen primitif qui peut parfois servir.
Guynemer a remarqué ce mouvement, il l’a certainement vu, et maintenant, je sais ce qui m’attend. Il passe à nouveau presque couché sur le dos tout près de moi : il lève la main, me fait un petit signe, plonge en piqué vers l’ouest et rejoint le front.
Je rentre à la maison, abasourdi.
Certains disent que Guynemer a eu lui-même un enrayage. D’autres affirment qu’il craignait que je ne me jette sur son avion par désespoir. Mais je ne le crois pas. Je crois qu’il existe encore aujourd’hui un reste bien vivant de l’héroïsme chevaleresque des anciens temps.
Et c’est pourquoi, je dépose cette tardive couronne sur la tombe inconnue de Guynemer.
E. Udet
Extrait de : « Mein Fliegerleben » (Ma vie d’aviateur).
Cité dans : « Bilder und Stimmen“, classe de Seconde et Première.
Ed. Belin, sous le titre : « Ein Ritterlicher Gegner » (« Un adversaire chevaleresque). – 1964
Lois Spalwer http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html