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culture et histoire - Page 1423

  • Il n’est de réel que l’idée : conséquences de l’IDEALISME bourreau du particulier, de la personne et des peuples !

    Pour l’idéaliste, comme Vincent Peillon par exemple, seules comptent les idées que l’on se fait des choses. Désincarnation, dépersonalisation, mondialisme, universalisme s’imposent alors… pour changer le monde et conformer tous les hommes à une certaine idée…C’est toujours l’homme particulier qu’il faut combattre, le « franchouillard » qui ne comprend rien, le réactionnaire trop attaché à son existence particulière et à ses libertés concrètes contre la grande liberté promise à l’homme nouveau …grâce au transhumanisme etc…et autre rêve prophétique de Jacques Attali :« Pour rendre le peuple heureux, il faut le renouveler, changer ses idées, changer ses lois, changer ses mœurs, changer les choses, tout détruire, oui, tout détruire, puisque tout est à créer. »

    Dans son livre « Fondements de la Cité » (page 36), Jean Ousset explique comment l’IDEALISME est le complice du NOMINALISME  pour prétendre changer le monde…en un monde ORWELIEN…

    Tous les acteurs du « mouvement social » travailleront avec intérêt le nouvel ouvrage de formation publié par le Collectif Jean Ousset : La Dictature du Relativisme (200 pages – 12€ et 8,4€ en version numérique).

    Ichtus propose des formations inspirées des méthodes développées par Jean Ousset« Anthropologie et Politique »  à l’école de JP II avec Bruno de Saint Chamas, «  Faire aimer la Civilisation »  par l’Art avec Nicole Buron, «  Les ateliers de l’Histoire » avec Martin Dauch. 

    Jean Ousset :

    … « Le nominalisme (étudié la semaine dernière) n’est pas la seule réponse faite au problème des universaux.

    Dès les premiers siècles de l’histoire de la philosophie, ce qu’on devait appeler plus tard l’idéalisme s’opposa au « nominalisme ».

    Héraclite étant considéré comme un des maîtres de ce dernier, il est classique de lui opposer Platon. Le R.P. Garrigou-Lagrange l’a fait en un dialogue aussi plein d’enseignements que de souriante bonhomie[1]. Ecoutons-le donner la parole à Platon.

    « Il faut avouer que dans l’ordre des choses sensibles, tout se meut. La matière reçoit perpétuellement des modifications nouvelles… MAIS qui sont comme un reflet des Idées intelligibles… Car nous devons admettre l’idée de Bien, la partie la plus brillante, la plus belle de l’Être, puis la Vérité, prise en soi, la Sagesse, la Justice… Et pourquoi pas aussi les essences[2]éternelles des choses ? S’il y a une science de l’homme, elle doit avoir un objet intelligible et immuable du sensible individuel et contingent[3], toujours variable. Pourquoi n’y aurait-il pas une idée éternelle de l’homme et du lion ? Les lions individuels naissent et meurent, mais l’essence du lion reste toujours la même comme celle du cerf, et celle de la rose ou du lis… »

    On voit le ton…

    Il est indéniable qu’une grande élévation d’âme peut l’inspirer, un vif amour des choses de l’esprit. Et l’on comprend la séduction exercée par Platon pendant tant de siècles sur les penseurs chrétiens.

    Quelle valeur accorder à ce qui passe ? L’important n’est-il pas de s’attacher à ce qui demeure, à l’essentiel, aux idées ?... Qu’importe au fond le grain de cette réalité sensible, instable par nature ? La suprême réalité n’est-elle pas commandée pratiquement par l’intelligence ?

    Soit, par exemple, cette table où j’écris… et que mille autres, aussi solides, aussi belles pourraient remplacer. Le pratique autant que l’essentiel n’exigent-ils pas que je m’attache à avoir surtout une table, une table qui me convienne, comme celle-ci, mais comme aussi bien les mille autres possibles, sans plus m’arrêter à ces riens (authentique néant) qui permettraient à peine de distinguer ces tables entre elles.

    Ce qui compte, c’est l’idée de table, puisque c’est elle qui préside, si l’on peut dire, à la création, à la fabrication de toutes les tables qui se construisent chaque jour dans le monde.

    Aussi devine-t-on ce qu’est, au moins dans ses très grandes lignes, l’idéalisme[4].

    Comme son nom l’indique, il sert à désigner l’ensemble des systèmes (fort divers) qui professent (peu ou prou) la réalité des universaux qu’expriment nos idées. Autrement dit, à la question (déjà posée au nominalisme) quelle valeur devrons-nous accorder au caractère universel et perdurable des idées (surtout des idées dites générales) ? L’idéalisme répond en affirmant que ce qu’elles désignent est non seulement réel, mais plus réel même que cette forme (sensible) d’un réel singulier, contingent, mouvant, toujours en train de se faire et de se défaire, aussi fugace et insaisissable qu’un courant d’eau entre les doigts. Idéalisme au point que certains systèmes iront jusqu’à prétendre qu’il n’est de réel que l’idée. Cas de l’idéalisme dit absolu de Hegel.

    L’idéalisme philosophique bourreau de tout ce qui est personnel

     

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    Michel Janva

  • L’omniprésence des écrans

    La vieille lucarne 

    Après travailler et dormir, regarder la télévision est la troisième occupation des Occidentaux. Elle est le premier loisir. Pour l’année 2006, les Français (de 4 ans et plus) la regardent en moyenne 3h 24 par jour. Elle est allumée quotidiennement 5h 27 par foyer. Entre 1993 et 2004, la consommation journalière de télévision a augmenté de 50 minutes environ. 

         En moyenne, le temps libre représente 34% des activités d’une journée et, d’une façon générale, celles effectuées à domicile sont prédominantes (72%) par rapport aux activités hors domicile (28%). Regarder la télévision vient en tête des activités pratiquées pendant ce temps libre (32%), devant les loisirs intérieurs (24%). Les nouvelles technologies occupent une place croissante dans les loisirs. 

         La télévision a pénétré très rapidement dans les foyers. En 1950, seules 287 familles françaises étaient équipées d’un poste de télé. En 1971, 11 millions en possédaient au moins un. En 1970, 32% des ménages n’avaient pas de téléviseur, en 1977 : 13%, en 1988 : moins de 5%. Actuellement, 22 millions de foyers sont équipés, et plus de 40% possèdent plusieurs téléviseurs. L’absence de télévision surprend bien plus que sa présence, car, comme l’explique le psychiatre Jean-Louis Camoscio : « La télévision est devenue un être à part entière, un élément qui appartient à la famille. Beaucoup de gens ont un téléviseur dans leur chambre ». Elle s’immisce partout, une enquête révèle que 62,8% des enfants déclarent que la télévision fonctionne pendant le dîner. Elle reste allumée en permanence, on la regarde par automatisme... On l’allume par simple habitude ou pour le côté lumineux et sonore. Presser le bouton de la télécommande ne constitue pas, dans la plupart des cas, une décision relevant d’un véritable choix, c’est un geste naturel. 

         Cette conquête des foyers se traduit par une présence physique particulière. Dans la plupart des maisons, le téléviseur a un statut privilégié. Il trône à la meilleure place dans la pièce principale – il a remplacé la cheminée – et l’agencement de la salle de séjour se fait autour de lui. Cette pièce, traditionnellement organisée pour permettre les échanges, s’est transformée en salle de projection. Cette configuration se retrouve partout où la culture occidentale s’est diffusée car « premier agent de la mondialisation des mœurs, elle suscite un ensemble quasi rituel de comportements uniformes, quels que soient les environnements et les messages visuels : dispositions du mobilier, assemblée de spectateurs orientés vers la source lumineuse, horaires contraints par un spectacle généralement programmé à heure fixe, etc. » 

         En quelques années, le nombre de chaînes a été multiplié par vingt ; elles se spécialisent de plus en plus : cinéma (suspense, comédie, art et essai, etc.), chasse, enfants (garçons de 6 à 11 ans, filles de 13 à 17 ans, etc.), équitation, pornographie, etc. Les canaux se diversifient aussi : hertzien, câble, satellite, ADSL, TNT, téléphonie mobile, etc. Trente millions d’heures de programmes sont produites chaque année dans le monde pour répondre à cette explosion des canaux de diffusion. 

         Ne pas posséder de télévision ne nous protège pas totalement de son emprise car une véritable culture s’est développée autour d’elle, avec sa presse (qui vend en France de 15 à 17 millions d’exemplaires chaque semaine), ses multiples objets (le merchandising autour des émissions rapportent aux chaînes des sommes parfois supérieures aux revenus publicitaires), ses codes (langagiers, vestimentaires), ses références historiques (la mémoire collective se structure aujourd’hui autour de références à des programmes audiovisuels), ses héros, ses mythes, sa manière d’appréhender le monde (au travers du prisme de la célébrité), etc. 

    Cédric Biagini, L’emprise des écrans

    http://www.oragesdacier.info/

  • Carrefour Royal de l’Action Française : le libéralisme contre les libertés

    Si le libéralisme a commencé avant la Révolution de 1789, c’est cependant à partir de cette date qu’il a pu s’imposer en France. Raison de l’engagement de Charles Maurras et de la création de son mouvement royaliste,

     

    « l’Action Française », qui organisait ce samedi 24 janvier son Carrefour Royal autour du thème « Le Libéralisme contre les libertés », articulé autour de deux tables rondes : Les institutions libérales sont-elles au service du peuple ? et Ma propriété est-elle ma liberté ?

    Marion Sigaut est en premier lieu revenue (par vidéoconférence) sur les fondements du libéralisme au XVIIIe siècle ; « ce sont les philosophes des Lumières qui ont introduit le libéralisme dans sa forme barbare », explique-t-elle. La première expression du libéralisme, dont l’épanouissement a été rendu possible par des contingences séculaires, se fait ressentir dès 1774 : les édits libéraux de Turgot concernant le marché agricole sont mis en place au détriment des agriculteurs et au mépris des réactions populaires, la répression des associations de travailleurs (loi Le Chapelier du 14 juin 1791), comptent parmi les mesures liberticides véhiculées par cet instinct libéral au profit d’une politique économique et sociale globalisée.

    Centrer le libéralisme sur sa doctrine économique est une erreur trop souvent commise parmi les critiques de ce mouvement ; Charles Robin, auteur de l’ouvrage « La Gauche du Capital », a insisté sur le caractère global de ce qu’il rappelle être une vision du monde à part entière. Le libéralisme, ne répondant qu’à la satisfaction de ses propres désirs dans l’immédiat, est d’essence individualiste et en fait un matérialisme intégral. Relevant d’un bonheur concupiscent, à quel titre pourrait il cohabiter avec la liberté, qu’une soumission naturelle à un déterminisme supérieur ne peut associer à un bonheur superficiel ? Véritable substitut du règne de l’être sur celui de l’avoir, le libéralisme ne peut être pérenne, la nature de l’Homme ne pouvant se satisfaire d’un monde sans valeurs transcendantales. L’approche intéressante de M.Robin, d’autant plus louable de la part d’un essayiste issu de la gauche radicale, aura eu le mérite de dépasser la critique unilatérale généralement invoquée à l’égard du libéralisme ; mesurer le problème à l’aune de son influence économique équivaut à ignorer ses impacts à l’échelle sociale et le cantonne à une formule conceptuelle aux conséquences informelles. Que Jean-Frédéric Poisson, dont le statut d’élu local de Rambouillet aurait pu enrichir le débat d’une expérience politique concrète, se soit quant à lui borné à quelques rappels historiques et à un constat purement factuel sur la question du libéralisme aura pu décevoir l’assistance.

    La suite sur La Nouvelle Gazette Française

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Carrefour-Royal-de-l-Action

  • Le Puy du Fou : Les Amoureux de Verdun

    Lu ici :

    "Les Amoureux de Verdun, c'est le titre du nouveau spectacle du parc axé sur la Première Guerre mondiale.

    Nouveau défi cette année pour le Puy du Fou. Le parc propose, dès le 11 avril, un spectacle sur une période historique majeure du XXe siècle : la Grande Guerre.

    "C'est une période qui nous manquait, mais on attendait vraiment qu'elle entre dans l'Histoire", explique Nicolas de Villiers, président du Puy du Fou.

    Les Amoureux de Verdun raconte les échanges de lettres entre un Poilu, sur le front, et sa fiancée. À travers ces échanges, les visiteurs vont être plongés dans la vie des tranchées."Nous souhaitions une histoire qui suscite l'émotion, dans laquelle le spectateur peut se reconnaître."

    Autre objectif : que les visiteurs "sortent marqués, impressionnés par ce que les Poilus ont vécu." De nombreux effets spéciaux vont permettre de retranscrire la vie du Poilu et la réalité de la bataille.

    Côté écriture, l'équipe du Puy du Fou, Philippe de Villiers en tête, s'est appuyée sur de nombreuses lettres de Poilus vendéens et sur un historien, David Bardiaux, spécialiste de la Première Guerre mondiale.

    Pour ce spectacle d'une vingtaine de minutes pensé comme une déambulation, une salle de plus de 2 000 m2 est en cours de construction."

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • ‘La mort est une illusion’ elle n’existe pas telle que nous la concevons

    Le scientifique nord-américain de la Wake Forest School of Medicine de Caroline du Nord, Roberto Lanza, affirme détenir des preuves définitives qui démontrent que la vie après la mort existe bel et bien. Lanza estime, en outre, que la mort, d’une certaine manière, n’existe pas telle que nous la concevons.

    Après la mort de son vieil ami Michel Besso, Albert Einstein dit : « Voilà qu’il m’a précédé de peu, en quittant ce monde étrange. Cela ne signifie rien. Pour nous, physiciens dans l’âme, cette séparation entre passé, présent et avenir, ne garde que la valeur d’une illusion, si tenace soit-elle ». De nouvelles preuves suggèrent qu’Einstein avait raison, déclare Roberto Lanza dans un billet publié sur son site et cité par le quotidien britannique The Independent.

     

    Pour Roberto Lanza, il existe bien une vie après la mort et les preuves se trouvent dans la physique quantique, principalement dans le biocentrisme. Selon le scientifique, le concept de mort n’est que le simple fruit de notre conscience. « La mort n’est qu’une illusion ». « Nous croyons à la mort parce que l’on nous a appris que nous mourions ».

    Pour le biocentrisme, l’univers existe seulement parce que l’individu a conscience de celui-ci – la vie et la biologie sont au cœur de cette réalité – et crée à son tour cet univers. L’univers en lui-même ne crée pas la vie. Cette théorie s’applique également aux concepts de temps et d’espace qui sont, selon Lanza, « tout simplement des instruments de notre imagination ».

    Le concept de mort tel que nous le connaissons ne peut exister dans un sens réel et il n’y a pas de véritables frontières pour définir celui-ci. « L’idée de mort n’existe que dans nos esprits et nous y croyons parce que nous l’associons a notre corps physique et que nous savons que celui-ci est amené à disparaître  », estime Lanza. Le biocentrisme, pour Lanza, se rapproche de la théorie, développée par la physique théorique, selon laquelle il existe plusieurs univers parallèles. Ainsi, tout ce qui pourrait avoir lieu maintenant est supposé se produire en même temps au sein de multiples univers, explique Lanza. Une fois que nous commençons à remettre en question nos concepts du temps et de la conscience, les alternatives sont énormes et celles-ci pourraient altérer la vision du monde que nous avons depuis le 15e siècle.

    La mort est une illusion 

    Pour illustrer sa théorie, Lanza a recours à l’expérience physique des fentes de Young. Cette expérience fut réalisée pour la première fois par Thomas Young en 1801. Elle illustre la dualité onde-particule et prouve que le comportement d’une particule peut être modifié par la perception qu’une personne a de lui. Les interférences montrent que la matière présente un comportement ondulatoire, mais la façon dont elles sont détectées montre son comportement particulaire. En d’autres mots, lorsque les scientifiques observent la manière dont une particule passe à travers deux fentes, celle-ci agit comme une balle qui traverse une fente unique, dans l’une ou dans l’autre. Lorsqu’il n’y a pas d’observation, la particule peut passer à travers deux fentes en même temps.

    Les scientifiques estiment que l’expérience des fentes de Young prouve que les particules peuvent agir comme deux entités distinctes dans le même temps, ce qui permet de contester les idées acceptées de longue date relative au temps et à la perception. « Comment une particule peut-elle changer son comportement selon qu’on la regarde ou pas ? », s’interroge Lanza. « La réponse est simple : la réalité est un processus qui implique votre conscience ».

    « Le ciel que nous observons est bleu mais les cellules de notre cerveau pourraient être modifiées de façon à ce que le ciel soit perçu comme vert ou rouge. Avec un peu de génie génétique, nous pourrions probablement faire en sorte que tout ce qui est rouge vibre ou fasse du bruit. Vous pensez que le ciel est clair mais si les circuits de votre cerveau sont modifiés, il pourrait apparaître sombre. Bref, ce que vous voyez maintenant ne pourrait être présent sans votre conscience », explique encore le scientifique.

    Comment cette théorie peut-elle affecter la vie après la mort ? Robert Lanza précise : « Lorsque nous mourrons, notre vie devient une fleur vivace qui recommence à fleurir dans le multivers (ensemble de tous les univers possibles). La vie est une aventure qui transcende notre façon de penser linéaire. Lorsque nous mourrons, cela ne se produit pas dans une matrice aléatoire telle une boule de billard mais au sein de la matrice incontournable de la vie ».

    « Il existe un nombre infini d’univers et tout ce qui pourrait arriver se produit dans un univers. La mort n’existe pas au sens réel dans ces scénarios. Tous les univers possibles existent simultanément, indépendamment de ce qui se passe dans l’un d’eux ». « La mort n’existe pas dans un espace spatio-temporel. L’immortalité ne signifie pas une existence perpétuelle dans le temps mais réside  entièrement hors du temps »,expliquait en 2011 Roberto Lanza dans la revuePsychology Today.

    Esprit Science Métaphysiques

    http://fortune.fdesouche.com/372945-la-mort-est-une-illusion-elle-nexiste-pas-telle-que-nous-la-concevons#more-372945

  • «Le camp de Dachau demeure le plus grand cimetière de prêtres catholiques du monde»

    Guillaume Zeller est journaliste et rédacteur en chef de DirectMatin.fr. Son nouveau livre «La Baraque des prêtres, Dachau, 1938-1945» vient de paraître aux Éditions Tallandier. Il déclare au Figarovox :

     

    PHOe5781bf6-a635-11e4-938d-7a5bf76b1f7f-805x453"De 1938 à 1945, 2 579 prêtres, séminaristes et moines catholiques ont été déportés par les nazis, ainsi qu'environ 141 pasteurs protestants et prêtres orthodoxes. S'agissant des catholiques, le Vatican est impuissant à empêcher leur déportation. Le Saint-Siège obtient seulement qu'ils soient regroupés à Dachau. Ces hommes d'Église viennent de toute l'Europe: Allemagne, Autriche, Tchécoslovaquie, Pologne, Belgique, Pays-Bas, Luxembourg, France ou encore Italie.

    Ils ne sont pas arrêtés en tant que prêtres catholiques stricto sensu mais pour des raisons variées. Les Allemands paient souvent le prix de leur opposition au programme d'euthanasie hitlérien, le plan T4. Les prêtres polonais sont considérés comme des élites slaves par les nazis et figurent parmi leurs cibles, comme en témoignent les rapports envoyés par Heydrich au sujet des arrestations conduites par les Einsatzgruppen en Pologne en 1940. Pour leur part, des prêtres français -ils sont 156 à Dachau- sont déportés en raison de leur participation active à la résistance intérieure. [...] Des 2 720 religieux, 1 034 dont 868 Polonais meurent dans le camp jusqu'à sa libération.

    Sur décision de Jean-Paul II, de Benoît XVI et de François, 56 ecclésiastiques morts à Dachau ont été béatifiés à la suite de procès établissant la pratique de vertus naturelles et chrétiennes, de façon exemplaire ou héroïque. Et le camp de Dachau demeure le plus grand cimetière de prêtres catholiques du monde."

    Michel Janva