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culture et histoire - Page 1420

  • La laïcité est-elle vraiment une valeur de la République ?

    La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen énonce dans son article 10 : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre établi par la loi. » Puis, un peu plus d’un siècle plus tard, la loi de 1905 sur la séparation de l’Église et de l’État dans son article 1er déclare : « La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes … »

    La laïcité prend sa source juridique dans ces deux textes. Elle est le résultat d’une continuelle déreligiosité aboutie finissant dans une libéralisation des esprits. Cependant, parce qu’elle est une neutralisation spirituelle de la société, elle propose une vision éclatée et donc horizontale du monde qui, parce qu’elle s’échappe de toute transcendantalité, brise l’unité des hommes. En effet, en leur laissant le choix de l’appréhension du sens ontologique de leur destinée, elle crée leur dispersion, pour ne pas dire leur désunion. Mais aussi, en se mettant à l’écart des religions qui, jusque-là, se confondaient avec la force politique en place, elle ouvre les portes, sur le territoire où elle s’exerce, par l’indifférence due à sa neutralité, à l’invasion possible d’autres religions. De par sa faute, elle a laissé ainsi, sans controverses possibles, s’épanouir dans notre pays cette religion récente et d’importation pour nous : l’islam. Et en ce sens, on peut dire que la laïcité n’est absolument pas une valeur de la République mais plutôt la mère de notre vulnérabilité, pour ne pas dire, demain, de notre esclavage. Et cela d’autant plus qu’elle a été tout logiquement et parallèlement un facteur contributif non négligeable du déclin du christianisme qui, longtemps, a participé à notre identité.

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  • François Hollande : un effort de vérité sur le génocide vendéen ?

    Lu ici :

    "François Hollande vient d’appeler la Turquie à faire un « effort de vérité » sur le génocide arménien : « il est temps de briser les tabous » a clamé le Président de la République « française ».

    Comment ne pas être indigné par une telle hypocrisie ? Car s’il est un homme qui ne peut, en matière de génocide, donner une leçon aux Turcs, c’est bien celui qui préside la République. Comment peut-on faire preuve d’une telle duplicité ? Comment peut-on appeler les Turcs à briser leurs « tabous »,  tout en ignorant  cyniquement les siens. Cela révèle l’homme. Faut-il lui rappeler quelques faits d’histoire ? Alors voilà :

    En 1789 les trois pays les plus peuplés du monde sont la Chine, l’Inde… et la France !

    Avec ses 28 millions d’habitants la France est le pays le plus peuplé d’Europe. Dès 1795 la Russie nous ravit cette première place. Nous serons dépassés par l’Allemagne en 1866 puis par la Grande-Bretagne en 1911… De tous les peuples d’Europe nous sommes le seul dont la démographie s’infléchit au XIXe siècle. Pourquoi ?

    Historiens et démographes nous expliquent que tout change « en profondeur », pour notre pays, dès les années 1790. On observe un « tournant démographique ». Le taux de natalité passe de 38.8 pour mille avant 1789 à 32.9 pour mille en 1800. On se marie moins et la fréquence des naissances illégitimes doublent en 20 ans. Pourquoi ?

    Parce qu’il s’est passé une grande saignée. La République a inventé la guerre de masse et notre jeunesse repose dans des fosses communes de l’Egypte à la Russie. Mais ce n’est pas tout : la République a aussi inventé le massacre de masse : le « système de dépopulation » disait Graccus Babeuf en 1794, le génocide dirions-nous plutôt aujourd’hui.

    La République élimine tout ce qui s’oppose à elle : « Nous ferons un cimetière de la France plutôt que de ne pas la régénérer à notre manière » avait dit Carrier. Alors on tue à la baïonnette, au couteau, à la massue, au fusil… Alors on égorge, on noie, on guillotine… On assassine des hommes, des femmes, des enfants, des bébés, des prêtres, des nobles, des paysans, des artisans… (80% des victimes appartiennent au Tiers Etat). L’historien Pierre Chaunu pourra écrire que « la révolution française a fait plus de morts en un mois au nom de l’athéisme que l’Inquisition au nom de Dieu pendant tout le Moyen Age et dans toute l’Europe ».

    En Vendée, la République planifie un génocide systématique. Le génocide possède ses théoriciens (Danton, Robespierre, St Just, Carnot, Barère…), ses maîtres d’œuvre (Carrier, Westermann, Turreau…), son « plan » (les « colonnes infernales »). Des décrets vont être votés qui visent ouvertement à « exterminer cette race rebelle » (Barère).Le décret du 01 août 1793 prévoit la déportation des femmes, des enfants et des vieillards. Le décret du 01 octobre 1793, plus radical, prévoit l’extermination de tous les habitants de la Vendée sans distinction d’âge ou de sexe.

    Alors les colonnes républicaines tuent tout « sans distinction » (Caffin, commandant adjoint de la 3e colonne), même « les filles, les femmes et les enfants » (Cordelier, commandant de la 5e colonne).    On allume les fours dans les villages et on y jette vivant les femmes et les enfants, même ceux des « patriotes ». Rien qu’au Petit Luc les soldats de la République tuent 110 enfants de moins de sept ans. Le général Grignon, commandant la 2e colonne se vante de tuer chaque jour « 2000 vieillards, hommes femmes et enfants ». On va même chercher les malades dans les hôpitaux ! Le général Westermann, le « boucher de la Vendée », écrira à la Convention (décembre 1793) : « Il n’y a plus de Vendée. Elle est morte sous notre sabre libre (sic) avec ses femmes et ses enfants (…) Suivant les ordres que vous m’avez donné, j’ai écrasé les enfants sous le pied des chevaux, massacré les femmes, qui au-moins pour celle-là, n’enfanteront plus de brigands. Je n’ai pas un prisonnier à me reprocher. J’ai tout exterminé ». Hoche écrira en 1796 queplus de 600 000 Français ont péri en Vendée.

    Si nous cumulons massacre des « indésirables », génocide vendéen, boucherie des guerres de la Révolution et de l’Empire (indissociables), la République a causé 2 millions de morts (Sédillot), soit davantage que les deux guerres mondiales réunies. 2 millions sur 28 millions ! Deux millions de personnes plutôt jeunes, surtout des hommes ! On comprend mieux la baisse du taux de natalité qui va suivre, les naissances illégitimes (plus moyen de se marier), et le tassement démographique du XIXe siècle. [...]"

    Michel Janva

  • Un jour un texte ! La guerre, un esprit offensif par le Général WEYGAND (2)

    « La civilisation française, héritière de la civilisation hellénique, a travaillé pendant des siècles pour former des hommes libres, c'est-à-dire pleinement responsables de leurs actes: la France refuse d'entrer dans le Paradis des Robots. » Georges Bernanos, La France contre les robots.

    Notre premier ministre a déclaré que la France est en guerre. Mais l'ennemi est chez nous, au sein même de la population française. Il ne s'agit plus d'envoyer des professionnels, formés et aguerris combattre loin de nos terres, mais de se battre contre un ennemi sournois et impitoyable, qui use pour ses attaques de toutes nos libertés et des droits des citoyens français. Avant de faire une telle déclaration, encore eût-il fallu cultiver au sein du peuple français les valeurs qui font la force morale des nations. Cette nouvelle rubrique a pour objet de proposer des textes pour aider tout un chacun à réfléchir sur des sujets précis et si possible, d'actualité, aujourd'hui : la guerre, Un esprit offensif par le Général WEYGAND (2)

    « Il n'y a pas d'armée capable de vaincre si elle n'est animée d'un esprit offensif, principal facteur de sa valeur combative. Le devoir des cadres est de former des unités pénétrées de cet esprit.

    Est-il besoin de redire le mal, la dose de faiblesses apportée à la défense du pays par la notion si souvent mise en avant, d'une armée défensive. Ce qui ne veut à proprement parler rien dire. Car offensive et défensive ne s'opposent nullement ; ce ne sont pas des qualités, ce sont des formes de combat aussi indispensables l'une que l'autre. Aucune opération offensive ne peut se passer d'actions d'ordre défensif dans certaines parties du front, extérieures au front d'attaque, ou à certains moments sur ce front lui-même pour assurer la possession du terrain conquis. De même aucune stratégie initialement défensive, aucune opération défensive ne peut atteindre son objet sans passer, le moment venu, à l'attaque. La troupe doit donc être rompue à la pratique des meilleurs procédés d'attaque et de défense.

    Mais elle doit être animée du plus pur et plus vif esprit offensif, d'un esprit guerrier, c'est-à-dire d'une volonté opiniâtre de dominer l'adversaire ; quel que soit le succès obtenu, vouloir l'étendre encore ; quel que soit l'avantage gagné par l'ennemi, ne pas l'en laisser jouir en sécurité. Que celui-ci sente en face de lui une volonté de pénétration, de réaction, vigilante, agressive, opiniâtre, qui le tienne toujours sous une menace.

    Une troupe animée de cet esprit offensif est prête à faire plus qu'on ne lui demande. Plus forte ou plus faible, elle est toujours redoutable à l'ennemi, parce que jamais soumise à sa volonté. Esprit d'ailleurs en plein accord avec les qualités instinctives reconnues de tout temps au soldat français, auxquelles le combat moderne donne les plus fréquentes occasions de s'exercer. Mais instinct qu'il faut réveiller s'il s'est assoupi, et cultiver sans relâche, car c'est l'essentiel de l'instruction d'une troupe pour le combat. L'instructeur doit créer dans ses exercices une atmosphère de guerre, faire apparaître des situations appelant de nouvelles dispositions et donner à ses cadres l'occasion de les orienter dans le sens offensif. »

    Général WEYGAND

    Extrait de : « Forces de la France »

    Editions contemporaines Boivin et Cie – 1951

    Lois Spalwer http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Parution d’un livre sur l’immigration : « Les politiques doivent sauver la France »

    Ce petit livre à prix réduit est un essai à destination du grand public, pour sensibiliser au problème de l’immigration massive.

    Avec son sous-titre « Remplacer les immigrés par des expatriés », il propose une première solution avec une base sémantique. Il s’agit bien de donner une place aux « expatriés », comme cela aurait du être fait depuis 50 ans, et non aux « immigrés ».
    A l’heure de la tuerie du 7 janvier, ce livre rappelle opportunément les paroles de Mgr Nona (archevêque de Mossoul) en août 2014 : « Notre souffrance est un prélude à ce que vous-mêmes souffrirez dans un futur proche« .

    Les politiques doivent sauver la France, François de Chassey. 56 pages, Éditions des Cimes, 5 €. Disponible ici.

    http://www.contre-info.com/

  • Un jour, un texte ! La guerre, les Français par Charles Péguy (1)

    « La civilisation française, héritière de la civilisation hellénique, a travaillé pendant des siècles pour former des hommes libres, c'est-à-dire pleinement responsables de leurs actes: la France refuse d'entrer dans le Paradis des Robots. » Georges Bernanos, La France contre les robots.

    Notre premier ministre a déclaré que la France est en guerre. Mais l'ennemi est chez nous, au sein même de la population française. Il ne s'agit plus d'envoyer des professionnels, formés et aguerris combattre loin de nos terres, mais de se battre contre un ennemi sournois et impitoyable, qui use pour ses attaques de toutes nos libertés et des droits des citoyens français. Avant de faire une telle déclaration, encore eût-il fallu cultiver au sein du peuple français les valeurs qui font la force morale des nations. Cette nouvelle rubrique a pour objet de proposer des textes pour aider tout un chacun à réfléchir sur des sujets précis et si possible, d'actualité, aujourd'hui : la guerre, les Français par Charles Péguy (1)

    Dieu et les français

    « Tels sont nos Français, dit Dieu. Ils ne sont pas sans défauts. Il s'en faut. Ils ont même beaucoup de défauts.

    Ils ont plus de défauts que les autres.

    Mais avec tous leurs défauts je les aime encore mieux que tous les autres avec censément moins de défauts.

    Je les aime comme ils sont. Il n'y a que moi, dit Dieu, qui suis sans défaut.

    Nos Français sont comme tout le monde, dit Dieu. Peu de saints, beaucoup de pécheurs.

    Un saint, trois pécheurs. Et trente pécheurs. Et trois cents pécheurs. Et plus.

    Mais j'aime mieux un saint qui a des défauts qu'un pécheur qui n'en a pas. Non, je veux dire :

    J'aime mieux un saint qui a des défauts qu'un neutre qui n'en a pas.

    Or ces Français, comme ils sont, ce sont mes meilleurs serviteurs.

    Ils ont été, ils seront toujours mes meilleurs soldats dans la croisade.

    Or il y aura toujours la croisade.

    Enfin ils me plaisent. C'est tout dire. Ils ont du bon et du mauvais.

    Ils ont du pour et du contre. Je connais l'homme.

    Je sais trop ce qu'il faut demander à l'homme.

    Et surtout ce qu'il ne faut pas lui demander.

    O mon peuple français, dit Dieu, tu es le seul qui ne fasse point des contorsions.

    Ni des contorsions de raideur, ni des contorsions de mollesse.

    Et dans ton péché même tu fais moins de contorsions.

    Que les autres n'en font dans leurs exercices.

    Quand tu pries, agenouillé tu as le buste droit.

    Et les jambes bien jointes bien droites au ras du sol.

    Et les pieds bien joints.

    Et les deux mains bien jointes bien appliquées bien droites.

    Et les deux regards des deux yeux bien parallèlement montant droit au ciel.

    O seul peuple qui regarde en face.

    Et qui regardes en face la fortune et l'épreuve.

    Et le péché même.

    Et qui moi-même me regarde en face.

    Et quand tu es couché sur la pierre des tombeaux.

    L'homme et la femme se tiennent bien droits l'un à côté de l'autre.

    Sans raideur et sans aucune contorsion.

    Bien couchés droits l'un à côté de l'autre sans faute.

    Sans manque et sans erreur.

    Bien pareils. Bien parallèlement.

    Les mains jointes, les corps joints et séparés parallèles.

    Les regards joints.

    Les destinées jointes. Joints dans le jugement et dans l'éternité.

    Et le noble lévrier bien aux pieds.

    Peuple, le seul qui pries et le seul qui pleure sans contorsion.

    Le seul qui ne verse que des larmes décentes.

    Et des larmes perpendiculaires.

    Le seul qui ne fasse monter que des prières décentes.

    Et des prières et des vœux perpendiculaires.

    Peuple, les peuples de la terre te disent léger parce que tu es un peuple prompt.

    Les peuples pharisiens te disent léger parce que tu es un peuple vite.

    Tu es arrivé avant que les autres soient partis.

    Mais moi je t'ai pesé, dit Dieu, et je ne t'ai point trouvé léger.

    O peuple inventeur de la cathédrale, je ne t'ai point trouvé léger en foi.

    O peuple inventeur de la croisade je ne t'ai point trouvé léger en charité.

    Quant à l'espérance, il vaut mieux ne pas en parler, il n'y en a que pour eux.

    C'est embêtant, dit Dieu, quand il n'y aura plus ces Français,

    Il y a des choses que je fais, il n'y aura plus personne pour les comprendre. »

    Charles PEGUY,
    mort au champ d'honneur le 5 septembre 1914.

    Extrait de : « Le mystère des Saints Innocents »

    Lois Spalwer http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Documentaire « Au-delà d’Internet : PRISM, ECHELON ou la surveillance généralisée » (3/4)