Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

culture et histoire - Page 223

  • Alfred Thayer Mahan, théoricien de la thalassocratie américaine

    TXKQOZClR5ZFo9uj4UNcXY--adE.jpg

    [Ci-dessus : Mahan photographié par Hollinger]

    Amiral, historien et professeur à l’US Naval AcademyAlfred Thayer Mahan est né le 27 septembre 1840 à West Point, où son père enseignait à l’Académie militaire. Il fréquente l’US Naval Academy d’Annapolis, sert l’Union pendant la Guerre de Sécession et entame une carrière de professeur d’histoire et de stratégie navales. De 1886 à 1889, il préside le Naval War College. De 1893 à 1895, il commande le croiseur Chicago dans les eaux européennes. Il sert à l'état-major de la marine pendant la guerre hispano-américaine de 1898. En 1902, il est nommé Président de l’American Historical Association. Il meurt à Quogue, dans l’État de New York, le 1er décembre 1914. L'œuvre de Mahan démontre l'importance stratégique vitale des mers et des océans. Leur domination permet d’accéder à tous les pays de la planète, parce que la mer est res nullius, espace libre ouvert à tous, donc surtout à la flotte la plus puissante et la plus nombreuse. Le Sea Power, tel que le définit Mahan, n'est pas exclusivement le résultat d'une politique et d'une stratégie militaires mais aussi du commerce international qui s'insinue dans tous les pays du monde. Guerre et commerce constituent, aux yeux de Mahan, deux moyens d'obtenir ce que l'on désire : soit la puissance et toutes sortes d'autres avantages. Ses travaux ont eu un impact de premier ordre sur la politique navale de l'empereur allemand Guillaume II, qui affirmait « dévorer ses ouvrages ».

    Lire la suite

  • Guerrier de la Paix (Alexandre Goodarzy) : le témoignage d’un ex-otage engagé auprès des chrétiens d’Orient

    Alexandre Goodarzy, chrétien d’origine iranienne, professeur d’histoire-géo, parcourt depuis une vingtaine d’années les pays du Proche-Orient et de l’Asie centrale. Il a vécu de 2015 à 2020 en Syrie. Il est aujourd’hui directeur adjoint des Opérations et responsable Développement chez SOS Chrétiens d’Orient.

    Lire la suite

  • La grande clarté du Moyen-Âge, par Gustave Cohen

    111111111111111111111.jpg

    Historien médiéviste, Gustave Cohen est né à Saint-Josse-ten-Noode le 24 décembre 1879 et mort à Paris le 10 juin 1958

    En octobre 1912, il est nommé professeur au tout nouveau département de français de l'Université d'Amsterdam, mais en 1914, il quitte ses étudiants pour faire la guerre.

    À partir de la fin de la guerre, Cohen occupe des postes à l'Université de Strasbourg et à la Sorbonne. Il crée le groupe théâtral Les Théophiliens (nommé ainsi après la représentation du Miracle de Théophile de Rutebeuf en mai 1933, salle Louis Liard à la Sorbonne) dont René Clermont a été metteur en scène. C'est également en 1933 qu'il fonde, à Amsterdam, la Maison Descartes.

    Lire la suite

  • Le roman de Jeanne d’Arc (Philippe de Villiers) sort en version poche

    Les éditions du Rocher ont eu l’excellente idée de publier une version en format de poche et à un prix très abordable du livre Le roman de Jeanne d’Arc écrit par Philippe de Villiers.

    Lire la suite

  • De la théologie politique américaine 4/4

    Qq-ppAdXA3OQ24apnHuw16XQVWk.jpg

    Un méta-langage qui accepte pour argent comptant les slogans de la propagande

    Au cours de l’expansion­nis­me a­mé­ricain, déjà tout entier contenu dans la doctrine Monroe et ses nombreuses extensions, en particulier durant la Guerre Froi­de avec sa justifi­ca­tion idéologique donnée dans des documents tels le NSC-68, une destruction et une idéolo­gi­sation du langage politique furent accomplies. L’histoire de la Guerre Froide est l’histoire de l’effondrement de l’anglais américain en un jargon propagandiste pan-américain, avec sa propension à prendre pour ar­gent comptant pour les slogans, les simplifications, les mensonges et les clichés pompeux tels que le “totalitarisme”, la “défense de la dé­mo­cra­tie”, le “péril rouge”, etc. L’expansionnisme américain, propagande de guerre des machina­tions co­lo­niales de la perfide Washington, formata le langage de manière à répondre précisément au besoin de laisser libre cours à sa sauvagerie déguisée en universalisme au service de l’humanité. L'objectif préventif était de délégitimer toute résistance potentielle et de légitimer sa soif de conquête et d'hégémonie. Les États-Unis ont imposé une subversion planétaire du lan­gage et c’est sur la base de cette gigan­tes­que falsification que l’Améri­que contemporaine a été éduquée.

    Lire la suite

  • Catherine II (Francine-Dominique Liechtenhan)

    Francine-Dominique Liechtenhan, directrice de recherche au CNRS, est une éminente spécialiste de la Russie impériale et a publié plusieurs ouvrages sur le sujet.

    Lire la suite

  • Une biographie de Miguel Primo de Rivera, père de José Antonio, signée Michel Festivi

    Miguel-Primo-de-Rivera-quadri.jpeg

    Un dictateur éclairé pour régénérer l’Espagne : 1923-1930

    Le Régime politique de Miguel Primo de Rivera a duré du 15 septembre 1923 au 28 janvier 1930 ; il est singulièrement méconnu en France. Beaucoup d’historiens qui publient sur l’Histoire de l’Espagne ou sur la Guerre Civile espagnole, ne lui ont consacré que de trop brèves pages, parfois caricaturales. Et pourtant, ce fut une expérience politique des plus originales qui permit à l’Espagne de redresser la barre après des années de fiascos politiques, économiques, extérieurs et des désordres grandissants.

    Lire la suite