culture et histoire - Page 367
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Bruno Viard : L'héritage du socialisme républicain français
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Hawaï, Cuba, Mexique : les étapes de l'impérialisme américain
- Dans un long entretien que Robert Steuckers avait accordé à Marc Lüdders et paru dans Vouloir n°11 (1999), de même que dans divers autres textes sur les insuffisances doctrinales et pratiques de la "Nouvelle Droite" française, il avait insisté sur la nécessité de connaître l'histoire des États-Unis et les modi operandi de l'impérialisme américain. En Italie, le dissident américain, façon Chomsky, John Kleeves avait fait paraître dans la collection "Sinergie" un ouvrage important intitulé "Un paese pericoloso" (SEB, Milano, 2000). L'agence allemande DNZ de Munich étudie à son tour ces innombrables faits historiques, dans une série d'articles, dont l'un, que nous traduisons ici en français, porte sur les violations américaines de l'intégrité territoriale des Iles Hawaï, de Cuba, alors province espagnole, et du Mexique.
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Le gibet de Montfaucon : les fourches de la grande Justice de Paris
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La révolte de Maritz et De Wet en 1914, annonce la revanche des Boers sur l’Angleterre 2/2
Botha décide de déclarer la loi martiale le 12 octobre, deux jours après que Maritz, à la tête d'un régiment sud-africain, ait déserté pour rejoindre les troupes allemandes en proclamant son intention d'envahir la province du Cap. Les partisans inconditionnels de la cause boer estiment que l'Allemagne est capable d'infliger une défaite définitive à l'Angleterre, ce qui leur offre une occasion unique de prendre leur revanche sur les vainqueurs de 1902 et de rendre l'Afrique du Sud aux Afrikaners. Mais le mouvement est désordonné: les "kommandos", organisés à la hâte, mal armés, mal aimés par une partie de la population qui vient de panser les plaies de 1899-1902, ne sont pas en mesure d'affronter les unités de l'armée régulière. Les derniers rebelles se rendent le 2 février 1915.
Ainsi, la campagne contre le Sud-Ouest africain allemand peut commencer. Londres avait fait savoir qu'elle serait considérée comme un service rendu à l'Empire, et que par conséquent l'Empire en bénéficierait politiquement au moment du traité de paix.
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René Bazin, un cœur à l’ouvrage
Il est des livres que l’on qualifie d’ouvrages parce qu’ils sont plus que des textes ou des récits. Ils offrent au lecteur une qualité d’âme, lui apportent cet éclairage sans lequel l’horizon de son intelligence serait bien terne.
La littérature française se compose d’un trésor d’ouvrages que de généreuses signatures ont su produire dans le silence d’un bureau, à la coulée du jour, ou à la lueur timide d’un carcel. L’abécédaire littéraire français est immense et René Bazin, par l’orthographe de son nom, en occupe les premières pages sans qu’aucune, dans son œuvre, démentit jamais la qualité du royal registre. René Bazin, oui ! qu’il ne faut pas confondre avec le triste rejeton familial, Jean Hervé-Bazin, son petit-neveu, écrivain lui aussi et auteur de « Vipère au poing », dont l’esprit, tout couvert de haine, s’égara dans la caverne creuse de l’ultra gauche intello-pacifiste.
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La Petite Histoire : Talleyrand, le diable boiteux – Les grands traîtres
Il a servi tous les régimes et les a tous trahi lorsque ses intérêts étaient mis en cause. Noble devenu républicain, évêque passé au service de la Révolution, Charles Maurice de Talleyrand Périgord est indéniablement un diplomate de talent. Avec cynisme et machiavélisme, il a servi le roi comme la République, l’Empire comme la Restauration, la France comme les coalisés… Sa plus grande trahison restera celle qu’il mettra en œuvre pour faire tomber Napoléon, pour la plus grande joie du tsar Alexandre auquel il louera chèrement ses services. Si certains de ses accomplissements sont reconnus, Talleyrand n’aura jamais vraiment servi personne d’autre que lui-même, ce qui fait de lui l’une des girouettes les plus célèbres de l’Histoire de France. Retour sur le parcours sinueux de celui que l’on surnomme « le diable boiteux », et que l’Empereur qualifiera de « merde en bas de soie »…
https://www.tvlibertes.com/la-petite-histoire-talleyrand-le-diable-boiteux-les-grands-traitres
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La révolte de Maritz et De Wet en 1914, annonce la revanche des Boers sur l'Angleterre 1/2
Francesco Lamendola
Ex: https://www.centrostudilaruna.it/rivolta-di-maritz-e-de-wet-sudafrica.html
La République d'Afrique du Sud, comme on l'appelle, avait quitté le Commonwealth britannique en 1949 et n'a été réadmise qu'en 1994, après la disparition de l'objet du litige avec le Royaume-Uni, c'est-à-dire après le démantèlement de la législation sur l'apartheid.
C'est la composante boer de la communauté européenne, installée au Cap de Bonne Espérance au 17ème siècle qui, pendant les guerres napoléoniennes (1797), fut repoussée à l'intérieur des terres par les Britanniques et qui a créé au 19ème siècle les deux fières républiques indépendantes du Transvaal et de l'Orange.
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Paul Janin, un artiste dans la Grande Guerre
Paul Janin (1890-1973) est un très talentueux artiste lyonnais auquel les éditions du Signe rendent un bel hommage en publiant ce magnifique album composé de ses carnets de guerre et d’une grande partie de ses œuvres réalisées au cœur de la Première Guerre mondiale durant laquelle il fit son devoir d’homme et de Français au sein d’un régiment d’élite, le 152e régiment d’infanterie.
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La guerre de Staline Une nouvelle vision de la guerre à l'Est
On a dit que Staline avait été le grand vainqueur de la Seconde Guerre mondiale. Cette évidence et la façon dont Staline a contribué à provoquer cette guerre, en appliquant la stratégie du long terme, préalablement définie par Lénine, tel est le contenu d'un livre qui a suscité beaucoup d'attention Outre-Rhin, celui du Professeur de sociologie de Graz (Autriche), le Dr. Ernst Topitsch : Stalins Krieg : Die sowjetische Langzeitstrategie gegen den Westen als rationale Machtpolitik (Günter Olzog Verlag, Munich, 1985 = La guerre de Staline : La stratégie soviétique du long terme contre l'Ouest en tant que politique rationnelle de puissance). Par son livre, le Dr. Topitsch jette un regard complètement nouveau sur l'histoire de la dernière guerre et nous force à émettre des jugements très différents de ceux que l'on a eu l'habitude de poser depuis 1945. Le Dr. Karl Otto Braun nous donne, dans le texte qui suit, son opinion sur cet ouvrage fondamental qui oblige à une révision complète de l'histoire des rapports germano-soviétiques de ces 50 dernières années.
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Véronique Bouzou, une prof courageuse, invitée par Epona aux Entretiens du Parti de la France
L'intervention de Véronique Bouzou en avril 2011 au cours d'un colloque organisé par Synthèse nationale sur le regroupement familial cliquez là