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culture et histoire - Page 372

  • Les prolégomènes de l'attaque allemande contre l'URSS (22 juin 1941) 6/6

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    Une agression ?

    Le 22 juin 1941 à 3 heures 15, Hitler attaque l'Union Soviétique. On parle de cet événement majeur de la Deuxième Guerre mondiale comme d'une “agression” ; dans le langage courant, ce terme désigne une attaque-surprise, que la victime n'avait pas introduite dans ses calculs. Dans le cas de l'Opération Barbarossa, l'effet de surprise n'a pas joué, donc le terme “agression” nous apparaît inapproprié. Staline, bien sûr, savait depuis longtemps quels étaient les plans de Hitler.

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  • Maurrassisme et Catholicisme

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    La sainte Chapelle

    Maurras s’explique ici, avec une hauteur de vue incomparable sur le grand respect qu’il voue – et avec lui toute l’Action française, croyants ou non – à l’Eglise catholique. Au temps où Maurras publie ce texte, comme au nôtre, cet attachement a provoqué une forme de critique venue des milieux modernistes – suspectant sa sincérité. Cette même mouvance s’emploie aujourd’hui à combattre tout ce qui, dans l’Eglise peut relever de la Tradition. Nous partageons aujourd’hui encore les analyses et les sentiments de Maurras envers le catholicisme. Force est de se poser la question : le catholicisme d’aujourd’hui est-il encore dans les faits celui que Maurras aimait et défendait ? Oui… La question se pose. 

    I

    af07.jpgOn se trompe souvent sur le sens et sur la nature des raisons pour lesquelles certains esprits irréligieux ou sans croyance religieuse ont voué au Catholicisme un grand respect mêlé d’une sourde tendresse et d’une profonde affection. — C’est de la politique, dit-on souvent. Et l’on ajoute : — Simple goût de l’autorité. On poursuit quelquefois : — Vous désirez une religion pour le peuple… Sans souscrire à d’aussi sommaires inepties, les plus modérés se souviennent d’un propos de M. Brunetière : « L’Église catholique est un gouvernement », et concluent : vous aimez ce gouvernement fort.

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  • Pensées de saint Louis

    L’abbé André Wartelle (1930-2001) fut doyen de la Faculté de l’Institut catholique de Paris. Latiniste et helléniste de renom, il a écrit de nombreux ouvrages consacrés aux textes anciens, notamment ceux d’Aristote.

    Dans cet ouvrage qu’il a terminé peu avant son rappel à Dieu, il a sélectionné une série de propos exemplaires d’un roi pieux et sage hanté par la passion de servir Dieu et ses sujets.

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  • L'Existentialisme

    En France ce courant philosophique a été quasiment totalement lié à la personne de Sartre, même si ce dernier s'est inspiré de différents penseurs comme Kierkegaard, Hegel, Husserl, Heidegger... Le livre référence fut l'Être et le Néant mais Sartre développa aussi sa pensée dans la Critique de la raison dialectique. L'Existentialisme connut tous les excès puisque pour certaines femmes il suffisait de s'habiller en bohémienne et fréquenter certains cafés de Saint-Germain des Prés pour se définir comme existentialistes. Ce courant de pensée fut donc aussi une mode d'après guerre. Qui dit mode dit aussi moment passager et il est vrai que maintenant la philosophie dite « sérieuse » se situe plutôt entre ce qu'on appelle la « continentale » (phénoménologie) et l'analytique. En plus du questionnement sur l'éthique existe aussi une philosophie des sciences.

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  • L’Action Française et l’Islam (II/XI)

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    Quatre générations actives, porteuses de solutions originales

     Par PHILIPPE LALLEMENT

    Nous avions annoncé que cette série d’articles sur « l’Action Française et l’Islam » paraitrait chaque mercredi. Exceptionnellement, celui-ci parait accidentellement vendredi mais à partir de mercredi prochain, vous pourrez suivre cet important dossier réalisé par Philippe Lallement chaque mercredi. (NDLR)

    Quatre générations actives, porteuses de solutions originales Pour tenter d’y voir plus clair, il faut remonter un peu en arrière. Depuis la fin de la Première Guerre mondiale en 1918 – alors qu’avec la disparition de l’Empire ottoman, l’effervescence du monde arabe amorçait le grand réveil de l’Islam – le sort de la population musulmane d’Algérie est devenu, et n’a plus cessé d’être, pour la France, un enjeu politique majeur. Mais la République s’est montrée incapable d’une politique[1] suivie. Au gré des majorités et des opportunités successives, les deux modèles antagonistes de l’inclusion et de l’assimilation ont alterné selon un rythme quasi trentenaire : en 1936, encore dans le cadre colonial, sort le projet Blum-Viollette ; en 1959, c’est la décolonisation, De Gaulle impose sa politique d’abandon  ; en 1989, l’immigration débordante et hors-contrôle provoque l’avis du Conseil d’État sur le port du voile ; en 2021, entre l’inquiétude croissante de la population et l’inaptitude patente du régime à affronter le problème, l’islamisme prend partout ses marques.

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  • L’Action Française et l’Islam (I/XI)

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    DE 1920 A 2020, UN SIÈCLE DE PROPOSITIONS MAURRASSIENNES

    Par PHILIPPE LALLEMENT

    (Article de la Nouvelle Revue Universelle)

    Contrairement aux apparences, c’est une tradition de mesure et de réalisme qui a toujours marqué les positions maurrassiennes sur les relations de la France avec les musulmans. C’est toujours vrai aujourd’hui, seule la situation est changée. C’est ce que va démontrer l’étude de Philippe Lallement parue dans les n° 63 et 64 de la Nouvelle Revue Universelle. Elle sera publiée en 11 épisodes hebdomadaires sur le blog de l’Action française. L’auteur l’a dédiée à la mémoire de Mohammed Souames, chef d’équipe des camelots du roi à Philippeville et a celles de Jacques Innocenti et Jean Massonat, sympathisants algérois de l’Action française, assassinés rue d’Isly

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  • Passé-Présent n°318 : Les dessous de l’assassinat de l’amiral Darlan

    Descendant d’une illustre famille dont le grand-père François fut nommé Compagnon de la libération, Geoffroy d’Astier de La Vigerie dévoile les dessous de l’assassinat de l’amiral François Darlan, le 24 décembre 1942 à Alger, aidé par le dossier d’instruction sur lequel il travailla à partir de 2016, date de son accessibilité.
    « Darlan – La fin d’une énigme » par Geoffroy d’Astier de La Vigerie (Ed. Jourdan – 380 p. – 20,90 €)


    https://www.tvlibertes.com/passe-present-n318-les-dessous-de-lassassinat-de-lamiral-darlan

  • Parution : Bertrand Du Guesclin, hardi chevalier

    Parution : Bertrand Du Guesclin, hardi chevalier

    1332, quelque part en Bretagne. Une petite troupe de garnements se lance dans un grand jeu : prendre d’assaut un fortin bricolé avec de vieilles planches. À sa tête, le jeune Bertrand Du Guesclin se sent déjà l’âme d’un chef !

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  • Alexandre Ier de Russie (1777-1825)

    Alexandre Ier de Russie (1777-1825)

    Petit-fils de Catherine II, accusé du meurtre de son père, adversaire, allié, puis ennemi redoutable de Napoléon, il a fait entrer la Russie en Europe.

    « Il a de l’esprit, de la grâce, de l’instruction, est facilement séduisant ; mais on doit s’en défier […]. Peut-être aussi me mystifia-t-il ; car il est fin, faux, adroit ; il peut aller loin. Si je meurs ici, ce sera mon véritable héritier. »

    Ce jugement, porté depuis Sainte Hélène par Napoléon sur le premier qui, en Europe, eut raison des aigles impériales, souligne deux aspects essentiels de la charismatique figure d’Alexandre 1er : son importance politique dans l’Europe du début du XIXe siècle et le caractère insaisissable de son personnage. Pour expliquer les revirements politiques, idéologiques ou encore diplomatiques qui ont émaillé son règne, on a souvent fait de lui un prince velléitaire et superficiel, un « Hamlet couronné ». À rebours de ces jugements simplistes, Marie-Pierre Rey s’appuie, dans une récente biographie, sur de nouvelles archives et sur une correspondance considérable pour décrypter toute la complexité de cet homme ambigu, jugé par ses contemporains « trop faible pour régir, mais trop fort pour être régi ».

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