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culture et histoire - Page 409

  • Actium ou la défaite de l’Orient

    Actium ou la défaite de l’Orient (31 av. J.-C.)

    « C’est probablement sur mer que Rome, au temps des pirates, avait perdu sa République, et c’est pourtant sur mer qu’elle fonda son Empire » (1).

    C’est à Actium, au large de la Grèce, qu’a été livrée, le 2 septembre 31 av. J.-C., la dernière grande bataille navale de l’Antiquité, celle-là même qui devait offrir au futur Auguste la mainmise sur la Mare Nostrum. Objet d’une extraordinaire propagande qui oblitère encore aujourd’hui la réalité de l’affrontement, elle a clos les violences de la guerre civile issue des ides de mars de 44 av. J.-C., ouvrant la voie au principat et à un nouvel ordre impérial.

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  • Jean Bourdier : « Le combat culturel est pour nous une guerre de libération »

    Journaliste et écrivain, de formation maurrassienne, membre fondateur du Front National, jean Bourdier a été rédacteur en chef de « Minute », de « National Hebdo » - dont il a été aussi éditorialiste - et membre fondateur du défunt mensuel « Le Choc du mois ». Nous l'avons rencontré pour nous entretenir avec lui de l'importance du combat culturel dans la prise du pouvoir politique.

    Le "politique d'abord" cher à Maurras ne s'oppose-t-il pas au nécessaire combat culturel ?

    J.B.: Je pense que, si le « politique d’abord » garde toute sa valeur et tout son sens, le combat culturel est inclus dans le combat politique. Maurras et L'Action française ont toujours d'ailleurs agi conformément à ce principe, ainsi qu'en témoignent, entre autres, leurs campagnes pour la reconquête de l'Université française et pour un enseignement de l'histoire plus conforme à la vérité que celui emprunté à Michelet par les « hussards noirs de la République ».

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  • Contre la fin de l’histoire ou comment ne pas en sortir 3/6

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    Avec Marx, le mythe retombe en effet sur terre. Le paradis redevient, au sens propre, un paradis terrestre. Vision plus absurde encore, plus séduisante aussi. Julien Cheverny écrit : « Le marxisme ne se vante pas d’être une hérésie chrétienne, mais il ne se fait pas faute de s’emparer des principaux mythes évangéliques ou vétéro-testamentaires pour les réutiliser dans le sens d’un humanisme athée » (9).

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  • Les femmes illustres de la France (Oscar Havard)

    Oscar Havard (1845-1922) était un journaliste et historien catholique.

    Les éditions Saint-Remi viennent de rééditer son livre Les femmes illustres de la France paru en 1885, en conservant comme illustrations les 73 anciennes gravures. Cet ouvrage avait pour objectif de rendre hommage à la femme chrétienne française. Dès les premiers temps de l’Eglise, les femmes chrétiennes concourent puissamment par leur chasteté, leur piété, leur dévouement, leur foi vive et persévérante, au triomphe du christianisme.

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  • Contre la fin de l’histoire ou comment ne pas en sortir 2/6

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    L’affrontement de deux conceptions : l’antique – la judéo-chrétienne

    À l’aube de notre ère, 2 mentalités se trouvent ainsi en présence. Pour l’une, le monde existe de toute éternité ; il est aussi divin que Dieu, aussi harmonieux que l’Harmonie. L’homme également est éternel : il ne “progresse” ni ne “diminue”. Le temps est devenir : le monde s’écoule. Mais en même temps, le conflit est la loi du monde. Et, loin d’être en contradiction avec l’harmonie générale, il est l’agent par lequel cette harmonie s’établit. Il est un bien, il exerce une sélection. Héraclite déclare : « Il faut savoir qu’il y a une guerre universelle, que la discorde remplit la fonction de la justice, et que c’est selon ses lois que toutes choses naissent et périssent ». Il s’ensuit que l’histoire a raison : ce qui advient est juste. Le droit ne se réduit pas à la force, mais la force précède le droit ; elle est l’essence du politique.

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  • Contre la fin de l’histoire ou comment ne pas en sortir 1/6

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    Le sens de l’histoire est une idée aussi vieille que l’humanité mais est surtout le fruit d’une mentalité particulière. Deux conceptions s’affrontent : celle de l’Europe antique et celle des judéo-chrétiens. Avec Marx, le mythe retombe sur terre : le prolétariat, messie collectif ; la société sans classes, paradis postindustriel. Nietzsche jette alors les bases d’un projet diamétralement opposé à la conception égalitaire et segmentaire de l’histoire : l’univers est quadridimensionnel. La fin du monde n’est pas une nécessité, mais une possibilité parmi d’autres. C’est à l’homme de choisir.

    L’idée de la fin des temps revient à l’ordre du jour. Depuis quelques années, le catastrophisme et l’apocalyptisme sont à la mode. Le messianisme écologique et le malthusianisme économique fournissent de nouveaux arguments.

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  • Keyserling versus Spengler. L’Occident contre l’Occident

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    Les éditions de la Nouvelle Librairie sortent un texte dense et bref du comte Hermann von Keyserling (1880-1946), figure majeure de la pensée européenne de l’entre-deux-guerres, consacré à l’œuvre et à la vision du monde d’Oswald Spengler : « Spengler, l’homme des faits ». Laurent Schang, spécialiste de l’histoire militaire et arpenteur subtil des champs de bataille dans la revue « Éléments », en a préfacé l’édition. Pourquoi ce texte ? Et pourquoi cette critique de Keyserling à Spengler, car il s’agit bien d’une critique adressée à l’auteur du « Déclin de l’Occident » ?

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  • Les femmes de 1914-1918 : héroïnes de guerre

    Les femmes de 1914-1918 : héroïnes de guerre

    Il y a cent ans s’achevait le plus grand conflit européen du XXe siècle ; ce que Dominique Venner appelait « le suicide de l’Europe ». Aujourd’hui, la Grande Guerre n’intéresse presque plus. Les derniers poilus ont disparu et les vieilles femmes emportent leurs secrets dans la tombe. Certains aspects pourtant importants ont été longtemps occultés tel que le rôle tenu par les femmes. Des femmes de la guerre, que savons-nous, au-delà des allégories de la Victoire sur nos monuments aux morts ?

    Or cette « guerre civile européenne » n’a pas été vécue de manière identique par les hommes et par les femmes et ses conséquences n’ont pas été les mêmes. Elle est pour les hommes douleur et traumatisme. Pour les femmes, elle ne signifie pas seulement la souffrance des séparations et le deuil, mais aussi la possibilité de nouvelles activités et souvent malgré elles. L’équilibre d’une société repose sur la complémentarité du masculin et du féminin. Quand les hommes combattent et protègent, les femmes maintiennent, consolent et reconstruisent. L’harmonie et la survie du groupe relèvent du féminin. Alors que le combat physique relève du masculin.

    Les femmes de la Grande Guerre sont aussi des femmes en guerre sur tous les fronts. Des héroïnes sans drapeaux ni tambours.

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  • L’HISTOIRE 4/4

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    Dans la vision nietzschéenne de l'histoire, contrairement à ce qui était le cas dans l'Antiquité païenne, les instants ne sont donc pas vus comme des points se succédant sur une ligne, que celle-ci soit droite ou circulaire. Pour comprendre sur quoi repose la conception nietzschéenne du temps historique, il faut plutôt mettre celle-ci en parallèle avec la conception relativiste de l'univers physique quadridimensionnel. Comme ou le sait, l'univers einsteinien ne peut être représenté “sensiblement”, puisque notre sensibilité, étant d'ordre biologique, ne peut avoir que des représentations tridimensionnelles.

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