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culture et histoire - Page 407

  • Passé-Présent n°316 : Cortès face aux Aztèques cannibales

    Cortès face aux Aztèques cannibales

    Alors que plusieurs présidents d’états latino-américains exigent, eux aussi, une remise en cause de la conquête de leurs territoires par les Européens, réclamant une repentance officielle, des historiens indépendants – à l’instar du professeur Conrad – s’interrogent au contraire sur ce que ces nations doivent à l’héritage espagnol.
    Comment Hernan Cortés (1485-1547) et ses trois cents compagnons auraient-ils pu vaincre un empire de plusieurs millions d’habitants sans l’adhésion d’une population libérée du joug aztèque, des razzias collectives, du rituel des sacrifices humains et du cannibalisme ? Scandalisés par ces pratiques, Cortés, agissant au nom du pieux Charles Quint, fit cesser ces actes barbares après avoir fait tomber, à l’issue d’un siège de 93 jours, la future Mexico le 13 août 1521.

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  • Du pécule au capital (Damien Viguier)

    Damien Viguier, docteur en droit privé et sciences criminelles, est chargé d’enseignement et avocat à la Cour. Il publie régulièrement dans des revues spécialisées.

    Il a entamé la publication aux éditions Kontre Kulture d’une série d’ouvrages synthétiques à caractère juridique dans une collection intitulée sobrement Leçons de droit, dont l’objectif est de fournir de quoi réfléchir à des étudiants en droit mais aussi à des novices intéressés par le sujet.

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  • TRANSLATION DE L'IDÉE D'EMPIRE – LE MOYEN-ÂGE GIBELIN 5/6

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    En prenant pour idéal le héros plutôt que le saint, le vainqueur plutôt que le martyr ; en plaçant la somme de toutes les valeurs dans la fidélité et dans l'honneur plutôt que dans la charité et l'humilité ; en considérant la lâcheté et la honte comme un mal pire que le péché ; en ne respectant guère la règle qui veut que l'on ne résiste pas au mal et qu'on rende le bien pour le mal en s'attachant plutôt à punir l'injuste et le méchant ; en excluant de ses rangs celui qui s'en serait tenu littéralement au précepte chrétien de « ne pas tuer » ; en ayant pour principe non d'aimer l'ennemi, mais de le combattre et de n'être magnanime qu'après l'avoir vaincu (16) la chevalerie affirma, presque sans altération, une éthique nordico-aryenne au sein d'un monde qui n'était que nominalement chrétien.

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  • Histoire illustrée de la France chrétienne : L’Histoire à lire comme un roman

    L’ouvrage publié par les éditions Saint-Jude est conçu comme un manuel d’Histoire, qui parcourt le temps depuis les gaulois jusqu’à nos jours. Richement illustré par les scènes des événements majeurs, des grands personnages, de cartes géopolitiques, de repères historiques, il n’en est pas moins écrit comme un roman truffé d’anecdotes et de citations, montrant les ressorts de l’Histoire. On découvre que derrière chaque grand homme, chaque oeuvre, il y eut des saints. On découvre l’influence bénéfique de l’Eglise pour faire passer un monde païen de la barbarie à la civilisation, et l’Histoire s’illumine.

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  • Les raisons de la crise franco-algérienne, par Bernard Lugan

    Bernard Lugan

    Une tribune de Bernard Lugan, publiée le 3 octobre dernier, et qui permet de mieux comprendre les dessous de la crise franco-algérienne.

    L’Algérie vient de rappeler en consultation son ambassadeur à Paris, puis elle a décidé de fermer son espace aérien aux avions français ravitaillant Barkhane. La raison ? Simple calcul électoral ou véritable et louable prise conscience, le président Macron qui, jusque-là, parlait de la colonisation comme d’un « crime contre l’humanité », vient étonnamment de faire preuve de « virilité » en dénonçant le cœur du « Système » qui pompe la substance de l’Algérie depuis 1962. Deux points de la déclaration présidentielle ont littéralement ulcéré les dirigeants algériens :

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  • « La Royauté est-elle de gauche ? »

    « La Monarchie est-elle de gauche ? » : cette question m’a été posée il y a peu par un interlocuteur inquiet d’entendre le vieux royaliste que je suis parler de justice sociale, et il croyait y discerner une dérive gauchiste qui, je le garantis ici une fois de plus, n’existe pas, ni en théorie ni en pratique.

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  • Les grands capitaines, d’Alexandre le Grand à Giap (Arnaud Blin)

    Arnaud Blin est un spécialiste de l’histoire de la guerre et de la stratégie. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet.

    Si l’on considère que la guerre est un art, les quinze chefs de guerre dont ce livre dresse le portrait ont porté celui-ci à son apogée, chacun usant de moyens et de techniques propres à son environnement culturel, avec un style et une touche personnels qui font toute la singularité de leur génie individuel.

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  • TRANSLATION DE L'IDÉE D'EMPIRE – LE MOYEN-ÂGE GIBELIN 4/6

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    Avec la période des conquêtes s’affirme un second aspect du développement en question : l'assignation, à titre de fief, des terres conquises, avec la contrepartie de l'engagement de fidélité. Dans un espace qui débordait celui d'une nation déterminée, la noblesse franque, en rayonnant, servit de facteur de liaison et d'unification. Théoriquement, ce développement semble se traduire par une altération de la constitution précédente ; la seigneurie apparaît conditionnée ; c'est un bénéfice royal qui implique la loyauté et le service. Mais, en pratique, le régime féodal correspond à un principe, non à une réalité figée ; il repose sur la notion générale d'une loi organique d'ordre, qui laisse un champ considérable au dynamisme des forces libres, rangées, les unes à côté des autres ou les unes contre les autres, sans atténuations et sans altérations le sujet en face du seigneur, le seigneur en face du seigneur en sorte que tout liberté, honneur, gloire, destin, propriété se fonde sur la valeur et le facteur personnel et rien, ou presque, sur un élément collectif, un pouvoir public ou une loi abstraite.

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  • La Petite Histoire : Eugénie, dernière souveraine des Français – Les grandes femmes d’État

    Si elle n’est pas de la même trempe qu’une Blanche de Castille, Eugénie de Montijo a incontestablement été une grande souveraine, la dernière des Français. Née espagnole dans une famille pro-française, elle s’installe à Paris où elle rencontre le président de la République, un certain Louis-Napoléon Bonaparte, qui tombe immédiatement sous son charme. Devenu empereur, il l’épousera et Eugénie se retrouvera ainsi, sans formation, propulsée à la tête de la France. Si elle prendra très à cœur son rôle d’Impératrice, voire de première dame avant l’heure, elle sera ensuite très critiquée et les républicains tisseront sa légende noire. Une réputation parfaitement injuste sur laquelle nous allons revenir aujourd’hui.


    https://www.tvlibertes.com/la-petite-histoire-eugenie-derniere-souveraine-des-francais-les-grandes-femmes-detat