Le comte Richard Coudenhove-Kalergi (1894-1975), homme politique, essayiste, historien et philosophe, né d’un père austro-hongrois et d’une mère japonaise, est l’un des premiers à avoir proposé un projet moderne d’union européenne selon une vision mondialiste, immorale, nomade et métissée.
culture et histoire - Page 411
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Idéalisme pratique – Le plan Kalergi pour détruire les peuples européens
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LES FRANCS-MAÇONS
Il a souvent été question de savoir si la franc-maçonnerie était une secte ou non. Par bien des aspects on peut répondre que oui. Le secret qui existe dans leurs réunions, l'intervention occulte dans de nombreuses affaires de la société, l'engagement total que cela implique d'où la dépersonnalisation de leurs membres, tout laisse à penser que l'on y trouve toutes les caractéristiques d'une secte. Mais cela semble secondaire vis à vis des fondements philosophiques et métaphysiques sur lesquels repose la franc-maçonnerie.
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Et Nasser vint 2/2
• Peut-on à cet égard esquisser une comparaison entre Nasser et de Gaulle ?
Avec les réserves qui s'imposent, eu égard à toutes sortes d'évidentes différences historiques, géographiques, culturelles et personnelles, assurément oui, et jusque dans leur style politique. Comme le général de Gaulle, le lieutenant-colonel Nasser alliait un fond de patriotisme indéracinable à un “empirisme organisateur” qui leur ont permis, à l'un comme à l'autre, d'aller beaucoup plus loin qu'ils ne l'avaient au fond imaginé en franchissant le Rubicon, le 18 juin 1940 et le 22 juillet 1952. Quant aux actes politiques, je me bornerai à rappeler que la rupture de De Gaulle avec l'OTAN renvoie au refus de Nasser d'adhérer au “pacte de Bagdad”, fomenté par les Anglo-Saxons pour entraîner les Arabes dans une guerre éventuelle contre l'Union soviétique, et que le discours de Phnom Penh répond à la conférence de Bandung.
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L'identité est le socle de la cité !
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Et Nasser vint 1/2
Héros de l'indépendance égyptienne face aux superpuissances, Gamal Abdel Nasser a marqué durablement de son empreinte le monde arabe et le Tiers-monde. Une courte biographie chronologique illustrée lui a été consacrée par Jacques Legrand et Michel Marmin qui préparait alors la présentation et les annotations d'un essai inédit de son auteur de prédilection, Dominique de Roux : Gamal Abdel Nasser (Âge d'Homme, 2000). Il rappelle dans cet entretien les grandes lignes de son action et analyse sa postérité.
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2 janvier 1919 : la menace spartakiste
En proclamant la grève générale en Allemagne le 2 janvier 1919, les Spartakistes espèrent enclencher un mouvement insurrectionnel généralisé. Ils veulent tirer parti, au maximum, de la défaite de leur pays pour utiliser l'amertume de l'opinion comme un levier révolutionnaire.
Lorsque, le 9 novembre 1918, le socialiste Scheidemann, vieux routier de la politique parlementaire, a crié, du balcon du Reichstag, « Vive la République allemande », en écho Karl Liebknecht, du balcon du château impérial déserté par les Hohenzollern, a proclamé la République socialiste.
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Être chrétien au Moyen Âge (Jean Verdon)
Jean Verdon, ancien professeur d’histoire médiévale à l’université de Limoges, est l’auteur de nombreux ouvrages consacrés à divers aspects du Moyen Âge.
En Occident, au Moyen Âge, la religion, c’est-à-dire le christianisme, structure toute la vie sociale, avec un fort cadre paroissial, une éducation religieuse et une année liturgique qui rythme la société.
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L’hérédité et la civilisation
Des trois races de nos rois, celle qui fit la France fut celle qui évolua dans les meilleures conditions d’hérédité monarchique
C’est l’hérédité collective d’une aristocratie recueillant la succession du Sénat de Rome qui donna la durée et la force à l’Empire romain. Des trois races de nos rois, celle qui fit la France fut précisément celle qui évolua dans les meilleures conditions d’hérédité monarchique, lesquelles ont permis la régulière transmission, la continuité rigoureuse de leurs desseins.
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Spinoza
Spinoza fut avant tout un solitaire. Juif exclu de sa communauté, il ne devint pas chrétien pour autant. Cependant, son œuvre appartient totalement à la philosophie occidentale puisqu'il est dans le prolongement de la pensée platonicienne à la recherche de « La Vérité » et en identifiant le vrai et le bien. Ayant été nourri au cartésianisme, en restant un rationaliste et même en faisant l'apologie de la raison, il s'en distingue sur certains points. À la différence du Français, il a mis en place une doctrine morale et politique influencée par la société dans laquelle il vivait, c'est-à-dire la Hollande du XVIIème siècle. Dans ce pays existait une cohabitation de religions différentes. Il n'y avait pas de religion officielle, si ce n'est dans les faits celle de l'argent et du commerce. À la différence de Pascal son contemporain, sa philosophie célébrera la joie.
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Louis XV (Jean-Christian Petitfils)
Jean-Christian Petitfils, historien et écrivain renommé, est un fin connaisseur de la France de l’Ancien Régime.
Sa biographie magistrale de Louis XV vient rendre justice au monarque mal-aimé, couvert d’opprobre, vilipendé par les écrivains et les historiens des XIXe et XXe siècles, jusque dans les manuels scolaires qui ont tracé de lui une image calamiteuse, faite de clichés réducteurs et de légendes mensongères.