En democratie, on le sait, ce sont les lobbies qui gouvernent. Il suffit ainsi que le CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) menace pour que les politiciens, de droite comme de gauche, s’exécutent. Il en va de même désormais pour le lobby homosexualiste. Le 20 novembre, en ouverture du congrès des maires de France très hostiles pour beaucoup d’entre eux au projet gouvernemental de “mariage” homosexuel, François Hollande avait concédé que les édiles pussent user d’une « liberté de conscience » en ne procédant pas eux-mêmes à l’union civile de deux invertis. Tollé immédiat dans les milieux gays activistes. L’association Inter-LGBT (lesbienne, gay, bi et trans), piquée dans son honneur et s’érigeant en donneuse de leçons, en arbitre des élégances, en gardienne sourcilleuse d’une morale à rebours, annonçait sur-le-champ que, “scandalisée”, elle suspendait « toutes ses relations » avec le gouvernement. Panique à gauche où l’on s’efforçait de rassurer le lobby arc-en-ciel et où l’on tançait d’importance le chef de l’Etat. « C’est une faute sémantique pour la portée symbolique de l’expression et de calendrier au lendemain de la mobilisation » des anti-“mariage” gay, selon un député socialiste, « un reniement », « une capitulation en rase campagne » expliquait Noël Mamère qui fut le premier édile, le 5 juin 2004, à procéder à un simulacre de mariage entre deux hommes dans sa mairie de Bègles, une cérémonie alors très médiatisée, « une proposition scandaleuse » pour le PCF, des propos “inadmissibles” pour Europe Ecologie-les Verts. Pas moins ! Le ministre de la Justice Christine Taubira s’est même fendu d’un communiqué pour mettre les choses au clair. « La célébration du mariage “pour tous” (y compris pour les pédomanes et les incestueux ?) sera assurée « dans chaque commune de France au nom de l’égalité des droits » et « l’Etat en sera le garant scrupuleux », a insisté Taubira. Le fabiusien Claude Bartolone a précisé quant à lui que « la clause de conscience n’est pas prévue dans la loi » à venir.
Du coup, le président qui n’est pas un modèle de courage et qui ne sait même pas se faire respecter par ses concubines successives a reçu toutes affaires cessantes l’association Inter-LGBT et a cédé à toutes ses revendications, rétropédalant sur toute la ligne. « Il n’y aura pas de liberté de conscience dans le projet de loi sur le mariage pour tous qui sera présenté », a affirmé, faraud, son porte-parole Nicolas Gougain, citant le président à l’issue de l’entretien. François Hollande a reconnu que le terme de « liberté de conscience » employé la veille n’était pas “approprié”, selon Gougain, qui s’est dit “rassuré”. « Le président a utilisé le terme, liberté de conscience, dans un contexte spécifique, parce qu’il avait été employé à plusieurs reprises par les personnes qui l’interpellaient. Il répondait à cette interpellation », a-t-on tenté d’expliquer à l’Elysée. « Mais comme cela a été mal compris, qu’il y a eu de nombreuses interprétations philosophiques, le chef de l’Etat a jugé que l’expression devait être mal appropriée. La réalité, c’est la loi qui sera votée et appliquée dans les 36 000 communes », assure-t-on encore dans l’entourage du président de la République.
QUE CE SOIENT des transsexuels, des bisexuels, des sodomites revendiqués qui dirigent de facto notre pays et donnent des ordres au chef de l’Etat qui s’exécute aussitôt et qui fait repentance pour avoir simplement envisagé une « liberté de conscience » pour les édiles peu désireux de se livrer à ce simulacre de mariage en dit long sur le régime que nous subissons et sur les temps apocalyptiques que nous vivons où l’inversion triomphe dans tous les domaines, où le bien, le beau, le vrai sont foulés au pied ainsi que le plus élémentaire bon sens. Pourtant, la concession de François Hollande n’était pas très importante puisqu’il s’agissait seulement de permettre la délégation du “mariage” à un adjoint et non pas d’empêcher cette union contre-nature en mairie. Mais même cette revendication minimaliste ne sera pas satisfaite car le lobby homosexualiste ne veut pas en entendre parler. Ainsi en a-t-il décidé, les élus de la République n’ont qu’à entériner son diktat. Le chef de l’Etat préfère écouter l’Inter-LGBT plutôt que d’entendre les maires. Voilà où nous en sommes ! Quant au président du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, il opte pour une solution encore plus radicale : que les maires qui ne sont pas d’accord pour marier des homosexuels démissionnent. Point barre.
En effet ceux qui contestent ce projet de loi qui bafoue des millénaires de civilisation et s’attaque aux fondements même de la famille et de la vie en société sont accusés de n’être pas républicains. Et demain, fort logiquement, s’ils refusaient de procéder à ces pseudo-mariages (ce qui est peu probable vu le manque de bravoure et de convictions des hommes de notre temps), ils seraient démis de leurs fonctions, rendus inéligibles voire mis en prison. Telle est la logique tyrannique, liberticide du monde actuel. C’est à cela que l’on voit à quel point […]
jeromebourbon@yahoo.fr
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