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LA CITE ET LA "COMMUNAUTE DE REVES" de MALRAUX

 

Que sont devenus nos cité, nos rues et la nature environnante. Celles-ci répondent-elles aux impératifs d'une vie saine et équilibrée. Le bétonnage systématique de nos villes devenant de véritables ghettos dépersonnalisés, inhumains et invivables pour le plus grand profit des magouilles immobilières. La disparition graduelle des espaces verts dans ces dortoirs fait naître une jeunesse désoeuvrée, écoeurée et justement révolté. La création massive de ces "cages à poule" détruit les sites historiques créant le mal-vivre, le désespoir des humbles, le suicide des plus faibles et l'abandon des vieillards. Les rapports sociaux sont dramatiques, une véritable loi de la jungle règne. L'air est devenu irrespirable, dans certains lieux, le centre est asphyxié et la périphérie inhumaine, des villes où les espaces verts par habitant sont de trois à dix fois inférieurs à ceux des autres villes du monde : tel est l'enfer vécu.
Comment s'étonner qu'il n'y fasse pas bon vivre ? que le taux de criminalité y augmente ?
Que l'usage destructeur de la drogue, spécialement chez les jeunes, ou la prostitution, ou la délinquance juvénile ne cessent de s'y développer ? Un dégoût général, le métro-boulot-dodo,la vie au jour le jour,l'insécurité s'installe partout dans les villes,les transports, en toute impunité. La seule réelle répression tombe sur le citoyen lorsque celui-ci refuse de se soumettre ou parce qu’il transgresse le code de la route !!!
« En France, l’administration multiplie les contrôles tatillons dans un esprit souvent suspicieux. C’est vrai du fisc, des organisations de recouvrement des cotisations sociales et même des policiers et des gendarmes sur les routes ! Avant, vous pouviez discuter avec eux, ils ne verbalisaient pas systématiquement. Aujourd’hui, ils sont cachés et vous recevez le procès-verbal par la poste… » (Jean de France, « Un Prince Français»)

Nos ancêtres du Moyen-âge étaient mieux protégés que nous. Lorsque dans les villes, la loi régnait grâce aux franchises et libertés octroyées par le roi. Les milices professionnelles ne riaient pas avec la sécurité des citoyens, autre temps, autres mœurs. Si nos cités sont encore des « communautés », ce sont plutôt celles des cauchemars : les citoyens des villes modernes ne sont jamais aussi parfaitement unis que lorsqu'ils se trouvent entassés dans les gigantesques embouteillages qui annihilent tout à la fois les avantages de l'automobile, de la vitesse et des loisirs « gagnés » sur le temps de travail, qui paralysent les accès et le centre de nos villes, qui en détruisent « l'âme et la vie ». Où se trouve la vie lorsque l’on passe des heures dans son véhicule, dans des embouteillages infernaux, ceci chaque jour, coincé dans les agglomérations avec un stress sans fin, seul et révolté mais finalement prisonnier...  
Pour ceux qui subissent sans rien dire, comment peuvent-ils regarder leurs enfants grandir dans ces ensembles de cauchemars sans nom...La délinquance, la drogue, la prostitution, les enlèvements sont les fondements de ces cités sans âmes. « Malheureusement, l’État ne manifeste pas sa force à bon escient : il est souvent trop sévère pour les simples citoyens et trop indulgent pour les criminels et les délinquants. » (Jean de France, Un Prince Français)

La misère s'y installe et surtout morale avec ses attributs comme l'oubli, la solitude et l'indifférence. Il faut donc instaurer des mesures permettant la réduction de la misère morale et social qui règne dans notre pays redonnant ainsi aux citoyens l'espérance d'un avenir meilleur. L'urbanisme mieux géré permettra à notre jeunesse de connaître d'autres horizons que l'univers restreint des tours grises, parkings et centres commerciaux des banlieues étouffantes. Sur les prisons :

« Il est tout à fait normal qu’on incarcère un criminel ou un délinquant, c’est-à-dire qu’il soit retranché pour quelque temps de la société. Il « paie sa dette ». Mais rien ne garantit qu’il ne récidivera pas à sa sortie si l’on ne s’occupe pas un tant soit peu de lui. Je ne parle pas seule­ment de sa réinsertion, je parle aussi de l’homme qu’il est. « J’étais en prison et vous êtes venus me voir. » Il me semble qu’il serait utile de favoriser des vocations d’assis­tance aux prisonniers. Il existait encore dans les années 1950 des congrégations attachées aux établissements péni­tentiaires. Aujourd’hui, les aumôniers font ce qu’ils peuvent, mais ils ne sont pas très nombreux. En revanche, je suis frappé du nombre de condamnés qui se conver­tissent à l’islam. C’est bien le signe que ces hommes et ces femmes ont besoin que l’on prenne soin de leur âme. Il est capital de laisser ouvertes au souffle de la charité les fenêtres de la maison de justice. » (Jean de France, Un Prince Français)

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