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Notules pour servir à une théorie de la guerre idéologique et culturelle

La politique est une affaire d’intelligence. Mieux : c’est une affaire d’intelligence  totalisante.
Or, il faut croire que la théorie et la pratique des défenseurs de la civilisation occidentale présentent de sérieuses lacunes puisque depuis trente ans environ, nous n’avons cessé de perdre du terrain et de regarder, quasi impuissants, les jeunes occidentaux en particulier adhérer implicitement, presque automatiquement et sans réflexion, au mode de vie et surtout à la néo-morale dictés par le mondialisme marchand. C’est pourquoi je pense qu’il ne faut avoir aucun scrupule à tenter de compléter ou d’approfondir nos doctrines, surtout par l’approche de terrains peu explorés, quitte à être un peu abrupts dans cette exploration afin de susciter des réactions et des commentaires qui conduiront à affiner et nuancer les hypothèses. C’est dans cette optique que je livre ici ces notes courtes et rapides, consciemment fragmentaires, et dont le seul lien profond est donc la volonté de rendre efficace le combat pour un monde à la fois juste et spirituel.
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La vie quotidienne devient étrangement limitée, angoissante par son aspect rudimentaire, pour celui qui se souvient de la France d’avant le grand malheur (1).
Par exemple, dans les grandes villes en fin de semaine, on passe de phases d’excitation le soir à des phases de dépression, d’atonie en matinée et début d’après midi inconnues jusqu’alors, puis recommence cette montée en puissance d’une excitation artificielle et programmée. On a une sorte de vie à rythme binaire, cyclothymique, répétitive et prédictible, sans joie et sans malheurs, qui n’est pas perçue pour ce qu’elle est : entièrement fabriquée par la culture culturelle. Dans ce paysage morne et au milieu de ces rythmes accablants, ces expériences que les bobos nomment des « transgressions » ou des « performances » font vraiment figure de pétards mouillés.
2
On se heurte à un monde que l’on ne comprend pas et sur lequel on ne peut avoir aucune emprise. D’où une foultitude d’attitudes qui dénotent ce désarmement face à une réalité incomprise et fuyante : théâtralisme, histrionisme, hystérie, froideur, glaciation mentale, épanchements soudains, instabilité affective. Bien qu’on ne puisse établir au sens strict aucun lien de causalité, il faut alors admettre que l’affectivité est entièrement, quoique très indirectement, déterminée par le marché mondial. On ne perçoit aucune autonomie mentale ou morale face aux exhortations, cependant en principe non formulées et en théorie inaudibles, du marché.
3
Bien plus que la violence (je n’ignore pas que des types de violence très spécifiques caractérisent aussi ce monde), c’est l’apathie, l’amorphisme, le somnambulisme, le conformisme pseudo-moral à son paroxysme, la déambulation spectrale, l’aboulie et ainsi de suite (je serai volontiers intarissable sur le sujet parce qu’il a été peu étudié, je crois) qui caractérisent nos villes ! Que l’on regarde attentivement. Et l’on constatera entre autres que les violents ne sont très souvent que des amorphes, ou des larves, en crise.
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Une violence très particulière s’exerce tout à fait ailleurs. Impunément. Ce sont les travaux irresponsables et cyniques de déconstruction de « philosophes » et d’intellectuels mondains. Ils participent, à leur modeste place, à la production du désarroi et de l’insipidité contemporaines en relativisant ou en déstructurant certains acquis de la civilisation.
Ce sont les mêmes qui déploreront un peu plus tard l’inadéquation des enseignements scolaires (et la sottise et la naïveté des enseignants de petites classes) à un monde qu’ils ont largement contribué à créer en minant, en sapant discrètement d’une manière en apparence quasi capricieuse, mais puissamment téléguidée, certains aspects du monde ancien, celui des certitudes morales et doctrinales. 
5
Le mondialisme achève de faire la guerre aux communautés « organiques » de race blanche. Tous les liens courts, solides, charnels ont été à peu près dissous et remplacés par des liens anonymes, abstraits, lointains.
Cela revient à dire en gros que l’on a tué ce qu’il y avait d’humain dans nos pays, dans nos villes et dans nos campagnes et, à vrai dire, ce qui se passe ensuite n’a plus qu’un intérêt très restreint (hystérie et sexualités téléguidées, bisexuels, trans, genders, art dérisoire et compulsif, fécondation artificielle, clonage et ainsi de suite : quel fouillis !) puisque qu’il s’agit d’un effondrement purement mécanique, automatique, après la perte, ou l’abdication, de l’intelligence et de l’esprit. On n’a pas assez souligné l’aspect sinistre, triste et surtout ennuyeux, fastidieux qui est comme la spécificité, la signature (terme trop « chaud », il faudrait dire le mot de passe) de cette déclension ; il n’y a, par exemple, qu’une chose et une seule à dire sur toute cette quincaillerie génique que nous invente des médecins aliénés et le fleuve de bavardages pseudo-éthiques de moralistes autoproclamés qui suit inévitablement : cela vient après (2).
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Le capitalisme peut donc en principe dissoudre les relations « chaudes » des sociétés quelles qu’elles soient. Quels que soient leur niveau de civilisation et leur valeur civilisatrice car : « qui peut le plus peut le moins ».
Que les liens courts, solides et charnels d’une compagnie d’anthropophages soient empêchés ce serait une excellente nouvelle pour la civilisation. Qu’il en soit de même pour les liens d’une communauté spirituelle occidentale de haute tradition, eh bien, ce serait une perte irremplaçable, une défaite de l’esprit.
Mais, ordonnancement énigmatique, ce sont les anthropophages qui sont invités et encouragés à persévérer dans l’être et à conserver leurs affriolantes coutumes, alors que les occidentaux sont invités à déposer les leurs au plus vite.
Pourquoi donc cette curieuse dissimilitude dans le traitement des cultures ? Mais tout simplement parce que les anthropophages sont des hommes de main indispensables (encore indispensables) à la destruction de l’intelligence et de la civilisation occidentales. Les pauvres idiots utiles que sont les ethnologues ne semblent pas capables de comprendre que leurs chers primitifs sont appréciés et protégés par le capitalisme non pas en tant qu’ « ethnies » ou je ne sais pas trop quoi de ce genre, mais en tant qu’exécuteurs de la civilisation occidentale. Ils sont trop fascinés (ordinairement en transe) devant le primitivisme pour remarquer que le mondialisme n’accorde un délai de survie qu’aux mœurs primitives pleinement utilisables contre la race blanche et sa civilisation.
Les primitifs ont droit à un sursis avant la destruction définitive de leur « culture » tout simplement parce qu’ainsi, ils sont en pleine possession de leurs moyens pour détruire l’occident chrétien qui reste le gros morceau à avaler, le gros obstacle à la crétinisation mondialiste générale.
 Il n’est pas besoin d’être grand clerc pour prédire que les ethnologues et autres spécialistes et experts vendus au mondialisme seront récompensés de leurs hauts faits, une contribution certaine à l’assassinat du processus de civilisation et de l’intelligence humaine, par des procès de crétinisation tout à fait adaptés à leur cas.
7
 « Il aime les Tartares pour être dispensé d’aimer ses voisins. » J-J. Rousseau
 « Il nous dit d’aimer tout d’un pôle à l’autre pour n’aimer rien autour de lui. » A. Barruel
Ce triste schéma fait plus de ravages et de malheurs que jamais. Il faudrait en élucider totalement le mécanisme.
Ce type d’hypocrites paroxystiques est plus puissant et plus organisé qu’aucun empire ne l’a jamais été pour dissoudre les civilisations et les pays civilisés L’idéologie meurtrière de l’engouement affectif pour le lointain et, corrélativement, du rejet inique et sans appel du prochain s’avère indispensable à la destruction de l’esprit humain et est donc relayée partout. Elle est instillée par un maintien dans un état d’immaturité affective et d’irrationalisme et par un dressage, de type fascination hypnotique, à l'idolâtrie de l’exotisme et du primitivisme.
C’est une idéologie de maîtres, c’est celle de ceux qui emploient et récompensent les violateurs psychiques en charge de la destruction des nations chrétiennes.
Soulignons particulièrement le coup de l’amour du lointain et de la haine du prochain lorsque ce dernier est blanc. Il faudra décidément savoir d’où provient cette monomanie, très souvent masochiste, cette phobie définitive, cette haine prodigieuse de l’homme blanc (3).
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Les littérateurs pédérastes et amateurs d’exotisme (Gide fut l’inoubliable et retors initiateur de cette race (4)) sont évidemment des militants implicites du métissage, du « brassage des cultures », du multiculturalisme (5) et ainsi de suite. Hélas, leur dérisoire philosophie du plaisir n’est que la rationalisation de leurs névroses de désoeuvrés fastueux et n’a rien à voir avec une pensée politique élaborée, évidemment.  Leur discours compte donc très exactement pour du beurre.
Les surréalistes eux furent les initiateurs de l’art cynique, apolitique, fragmentaire, et corrélativement les révélateurs de l’« art primitif », de ces choses pour brocanteurs, si pesantes, si harassantes, si plombantes !
9
Ce que les athées (les marxistes essentiellement) qui cherchaient sincèrement à améliorer le monde par la recherche de la justice sociale ne semblent pas avoir saisi, c’est que leur recherche s’enchâssait, se « branchait » inévitablement sur une longue tradition civilisationnelle, essentiellement, qu’ils le veuillent ou non, chrétienne. Tradition civilisationnelle constituée de doctrine, mais aussi d’habitudes (l’examen de conscience, implicite ou explicite) et d’attitudes (la charité, la mansuétude, la bénignité, la prudence). Ils n’ont pas compris qu’en contribuant peu ou prou à achever la vieille civilisation chrétienne, ils sciaient très exactement l’arbre porteur de la frêle et jeune branche sur laquelle ils étaient assis (la critique des injustices sociales) et qu’après leur inévitable chute ils allaient se retrouver face à face avec l’ennemi, plus que jamais désarmés, et contraints d’utiliser pour tenter de survivre les armes frelatées et fabriquées pour l’occasion que consentirait à lui jeter celui-ci : le juridisme, le scientisme, la culture culturelle, le primitivisme et tous les pièges répugnants auxquels ils ne cessent de se laisser prendre, sous les yeux gourmands des primitifs conviés à la curée.
Parce que les primitifs sont de retour, et en force, depuis que les susdits scient avec une application laborieuse digne de meilleures causes le tronc de l’arbre sus-évoqué.
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Ajoutons ceci, qui est si rarement remarqué : non seulement les innombrables amis des primitifs contribuent avec une efficacité indéniable à détruire l’occident mais accessoirement ils interdisent définitivement l’accès de leurs chers protégés à la civilisation et les maintiennent à demeure à l’état de bouffons de l’industrie culturelle mondialiste, de  pitres acéphales. Ils sont peut-être après tout des adeptes plus ou moins inconscients du fatalisme biologique et racial. Heureusement que les amis des primitifs ne pensent pas : s’ils avaient les capacités mentales des hommes faits, comme il en existait avant 1981, ils s’apercevraient, non sans effroi, qu’ils accumulent drôlement, comiquement les injustices.
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Il s’agit en dernière instance d’adapter les hommes au capitalisme mondialiste. Le blanc acéphale peut donc lui aussi trouver sa place dans cette grande foire au profit. Il s’agit peut être plus d’un « intelligencicide » que d’un « racialicide ». Les blancs acceptant de se comporter en primitifs ne sont finalement pas si exclus que cela de cette grande fête. Il ne s’agit peut être après tout que d’abdiquer des spécificités de sa race et d’oublier son intelligence raciale spécifique : on s’aperçoit que lorsqu’on est ainsi devenu un énervé réagissant correctement aux stimuli de la culture culturelle, on n’est pas mal accueilli du tout dans le monde néo-bourgeois. Converti à l’abrutissement mondialiste, un blanc rentre dans les lieux les plus prestigieux de l’Etat, de la politique. De la culture et de l’art, même ! Si, je vous assure !
Ne soyons donc pas injustes et pessimistes. Il ne s’agit peut être pas tant d’éradiquer la grand race blanche (sauf les récalcitrants, évidemment) que de la maintenir en état permanent d’abrutissement et d’hébétude.
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On peut dire que c’est la vie entière, l’existence pleine et entière de l’homme blanc, qui est  minée, rongée, grignotée, sabotée, ruinée. A toute instant, la pensée peut être interrompue, l’intelligence peut être interdite d’exercice par les drogues sonores de l’industrie culturelle. C’est ainsi, et pas autrement qu’on est arrivé au point de crétinisation que l’on sait. Guerre d’usure, d’exténuation par les innombrables primitifs et néo-primitifs associés et qui ne laisse pas un instant de repos car l’ennemi est partout, y compris sous la forme en principe amène des femmes de race blanche, très très souvent « séduites » par les produits les plus consternants de l’industrie culturelle et donc implicitement acquises à la cause des assassins de leur civilisation.
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Des sortes de conjurations féminines-féministes monolithiques, sans esprit et sans humour, logorrhéiques et schizoïdes, existent ainsi déjà dans le monde du droit ( !) de l’éducation, du journalisme, de l’édition. L’équipement mental est le même partout, c’est celui qui s’oppose à toute compréhension du monde et à toute production de vérité. C’est celui qui, dès qu’il est question de penser, ce qui arrive quand même parfois (presque toujours dans l’ordre du droit le plus bourgeois et le plus trivial), butte sur le monde incompris, tourne en rond longuement avant de trouver le coupable idéal : l’homme blanc qui a forgé un monde viable, tendanciellement raisonnable, celui que ces pauvres mécaniques mentales refusent parce qu’elles ont entendu un jour le tamtam et ses geignardises, produits fabriqués industriellement depuis presque un siècle déjà dans les bureaux des agents culturels des maîtres du monde. 
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On sait que le grand pervers susceptible de « passer à l’acte » est très très rare. Et on doit se demander si certaines modes journalistiques autour de la pédophilie, du viol et des « agressions sexuelles » ne participent pas, inconsciemment ou consciemment, de la chasse à l’homme blanc civilisé organisée depuis trente ans en Occident.
On reconnaîtrait en tous cas ces campagnes injustes et intéressées à la hargne et à la fabrication artificielle et grossière des slogans, et surtout à la distance entre le « style » des plaintes des victimes non encore soumises au dressage anti-masculin, s’il s’en trouve, et le style « pubard-bobos », hargneux et mécanique, méchant et ricaneur, de ces campagnes.
Je dis bien ici qu’il y a souvent un viol psychique par les campagnes « contre » le viol physique, c’est bien ce que je dis ! Campagnes par ailleurs évidemment d’une inefficacité absolue, il suffit d’avoir un tout petit peu de culture psychiatrique pour le deviner (le violeur est, en gros, soit un laissé-pour-compte, soit un fanfaron, soit un pervers, soit encore un éconduit furibond, on ne voit pas très bien comment agir par ces campagnes de « prévention » sur ces catégories, mais on voit parfaitement bien les cibles des féministes demi-folles : figurez-vous que ce ne sont ni les pervers, ni les éconduits furibonds !).
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Dans ces domaines si délicats et si complexes, l’indigence intellectuelle et spirituelle n’est pas toujours là où l’on croit l’y déceler et il faut toujours mettre à l’épreuve ces innombrables écrits de « psychologie », « psychiatrie » et ainsi de suite. Ces « spécialistes » sont parfois d’une stupéfiante indigence intellectuelle et spirituelle ! Centrés sur la personne, ils ne sont pas prédisposés à avoir une vision historique et politique du monde, d’où d’invraisemblables théories ignorant la complexité des rapports de force entre les groupes, les civilisations, les classes ! Les théories mécaniques, réductionnistes, scientistes ou parfois simplistes et saugrenues du fonctionnement de l’esprit foisonnent, surabondent.
Et ces théoriciens d’université dégénérée vont par exemple stigmatiser une fois encore les pauvres types, genre violeur rural, le pauvre type frustré, l’éternel cible des féministes et psychiatres associés, mais quasiment aduler les grands pervers du monde culturel et du cinéma, et épargner évidemment les grands manipulateurs du capitalisme mondialiste, dont ils ne soupçonnent peut être pas même l’existence  (6).
Nous éviterons, pour notre part, de mettre tout le monde dans le même sac.
Je me souviens d’un livre écrit par un collectif de féministes où deux ou trois malheureux provençaux du cru, auteurs d’un double viol, c’est vrai, étaient poursuivis sur quatre cents pages par la haine insensée de bourgeoises hystériques, genre avocates, les mêmes qui admirent, évidemment, les cinéastes les plus tordus et les plus faux c'est-à-dire quelques-uns des pires violateurs psychiques de cette planète.
La guillotine était une peine d’une autre tenue que le déchaînement de la fureur hystérique. C’est sans aucun doute pour cela qu’elle a été dès la victoire de l’hystérocratie aussi vite mise au rebut.
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Le rapport à l’Etat et à ses appareils est extrêmement ambivalent et rien moins que clair : alors que l’Etat occupé par les grands malades drogués placés par les maîtres du monde multiplie les législations iniques et meurtrières, les résistants occidentaux continuent à prôner, explicitement et en toute candeur le « respect » des « forces de l’ordre » qui sont (c’est un peu difficile à avaler, je l’admets) qui sont donc désormais chargées de les stigmatiser, de les torturer mentalement, de les éliminer, de les éradiquer. Les juristes, les magistrats, les roussins et les argousins, les mouchards et les agents, (évidemment supervisés par des personnages d’une autre carrure mentale !), font corps pour en finir avec l’homme blanc raisonnable.
Qu’il reste quelques braves gendarmes de campagne pour maintenir l’illusion de vivre dans un pays civilisé ne change rien aux processus historiques qui s’imposent à tout observateur : la plupart des agents de l’Etat, en particulier les magistrats, sont devenus les complices de l’élimination de leurs propres compatriotes. La haine qu’ils ont développée vis à vis des blancs pauvres et leur soif de les voir souffrir semble donc primer désormais sur leur appétence pour la civilisation, la raison, la justice.
Mais voilà le plus drôle : cette haine des blancs pauvres et de la civilisation, ils l’ont développée le plus souvent insidieusement, mécaniquement, à leur insu, et sans rien y comprendre du tout. Finalement, quand on y réfléchit, avec leur haine des blancs, ils sont, mentalement, un peu comme les primitifs avec leurs fétiches !
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L’homme blanc est toujours, selon nos chères agitées, à tout moment et en tout lieu, un violeur potentiel, un pédophile en puissance, un auteur d’inceste virtuel. Une ordure, un salaud veillerait-il ainsi à tout moment en chaque mâle de l’espèce humaine ? En chaque mâle ? Pas vraiment. L’ancien esclave, par exemple, a été si rudement exploité qu’il a bien droit à quelques petites compensations surtout lorsqu’il a violé psychiquement (par sa « musique », évidemment) des centaines de milliers, des millions d’individus.
Ce qui est singulier, c’est qu’on se soit enfin avisé de ces extrêmes danger de l’homme (du mâle blanc de l’espèce humaine, je veux dire) au moment précis où le capitalisme mondialiste passe à un nouveau stade quasi hégémonique qui ne voudra plus avoir à faire avec l’intelligence, qui ne voudra plus supporter aucune critique rationnelle. Mieux : un psychiatre ayant du cran et du sens critique date l’invention du mythe de l’inceste généralisé : été 1996. Avant cette date, les pères n’étaient pas vraiment dangereux pour leurs filles.
Cet invraisemblable arsenal « juridique » et psychiatrique, conforté par quelques statistiques indécidables, appuyé par quelques productions bobos tordues genre bandes dessinées ou dessins de presse, permet d’avoir toujours sous la main un chef d’accusation quelconque disponible contre les derniers civilisés réfractaires à la crétinisation mondialiste, tentant encore d’user de leur intelligence et de leur raison.
« Tous ces beaufs blancs racistes colonialistes violeurs de petites filles » : une telle légèreté dans l'insinuation laisse entr’apercevoir le niveau de consomption mentale de nos intellectuels et de ceux qui acceptent de leur faire allégeance.
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La femme non « raisonnée » est l’injustice à l’état pur, c’est hélas ainsi. C’est un fait que je constate et que je ne cherche pas à expliquer ici.
La justice est une longue et difficile conquête qui se fait contre les affinités et les affections « spontanées » et plus encore contre les affinités et les affections induites en contrebande (« artistes » geignards et pleurnicheurs, séducteurs et abuseurs de tous genres). La justice passe par l’exercice de la raison et hélas rien ne semble plus étranger à la femme non civilisée par un dogme ou du moins une morale que l’exercice de la raison.
Or, c’est au moment historique précis où tout montre que la femme non civilisée au sens que je viens d’indiquer est le sexe malléable par excellence, non simplement manipulable comme par jeu sensuel, mais bel et bien manipulable comme une chose (7), prêt à épouser les « idées » les plus démentielles et les plus incohérentes et par-dessus tout les plus injustes et les plus meurtrières (8) par simple effet de séduction, et le sexe manipulé à temps plein et en toutes circonstances, que les femmes se trouvent persuadées d’avoir atteint quelque chose comme la liberté.
Mais la liberté caractérise uniquement les hommes (au sens de membres de l’espèce humaine,
cette fois : la déraison féminine n’est pas une fatalité, mais le combat contre la déraison et pour la raison est une conquête difficile et non un donné) faits. Il n’y a pas de liberté immature, de liberté d’adolescents attardés, de liberté d’irresponsables professionnels (artistes, esthètes), de liberté politiquement et historiquement irresponsable, de liberté sans raison. Cette doctrine classique de la liberté que je suis contraint de rappeler ici, se trouve dans tous les manuels de philosophie publiés avant 1981.   
19
C’est la culture culturelle, c'est-à-dire un flux permanent de sensations, d’images et d’œuvres dérisoires, courtes, compulsives et ne laissant aucun répit pour l’exercice des facultés mentales supérieures, qui assure l’essentiel de la socialisation depuis longtemps déjà.
C’est toute l’histoire de la diffusion planétaire de la culture culturelle, de l’abrutissement culturel et notamment des drogues sonores chargées de maintenir les populations anciennement civilisées en état permanent d’hébétude et d’ahurissement. 
Une socialisation de type coercitive (par la conscription militaire par exemple) ne se laisse même plus penser (9).  Il s’agit désormais de former des immatures dévirilisés et atrophiés mentalement, essentiellement par les drogues sonores distribuées par les agences culturelles du mondialisme (10).
Les bobos, les petits cyniques culturels urbains sont donc des idéologues de bas étage indispensables à la mise en place du mondialisme marchand. Leur métier, c’est de démoraliser, décontenancer, domestiquer, abrutir, pervertir les braves gens qui sont encore « de leur village » et non converti à la culture culturelle. Et l’essentiel de leur activité, c’est la méchanceté, la moquerie et le ricanement.
Quant à l’art contemporain au sens strict, il n’est guère qu’un épiphénomène d’un processus historique plus profond et plus généralisé de destruction de l’intelligence et de la raison. Cette esthétique courte, compulsive et d’une arrogance démentielle apparaît assez tardivement dans le procès de déclension de l’Occident et semble bien plutôt confirmer une situation établie de fait qu’inaugurer un moment historique. Elle contribue cependant, à sa place, à inculquer une mentalité cynique glacée. Et à conforter le bien fondé de l’atrophie mentale et morale généralisée.
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Les artistes artistiques, les artistes qui ne sont que cela, et tout ce qui grouille dans la sphère esthétisante,  tout cela vit dans l’irresponsabilité et l’inconscience politiques les plus totales et tend à inculquer ce type de mentalité à l’ensemble de la population. S’il ne s’agissait pas de cela, leur cas ne mériterait guère qu’on s’y attarde. Sauf lorsqu’ils passent les bornes : esthétisation de la torture d’animaux.
Nous ne sommes pas, hélas, seuls au monde, et une société dont la mentalité dominante est le cynisme facile, la frivolité caustique et la haine du peuple non converti à l’égoïsme glacé ne peut survivre longtemps. Nous sommes entourés d’ennemis qui vont profiter très vite de cette démission politique et stratégique téléguidée.
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Face à la culture culturelle compulsive, les quelques menus savoir-faire, tours de main, prières, rituels d’une petite communauté occidentale enracinée peuvent paraître tout à fait dérisoires. C’est mal voir, c’est ne pas vouloir savoir l’affinement historique, la richesse des nuances, l’effort d’élaboration que demandèrent par exemple ces formules consacrées, c’est mal voir l’épaisseur des souffrances, efforts, peines accumulées, c’est ne pas voir la patine du temps sur les choses de l’esprit.
Ce qu’un esthète néo-bourgeois quelconque accorde à n’importe quelle chose d’art subjective et compulsive, il le refusera aux choses de l’esprit.
Parce qu’elles obligent.
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En culture culturelle, esthétisme et abrutissement sonore généralisés, un pas a été franchi vers la société idéale du super-capitalisme : aucun lieu de solidarité ne risque de naître et de croître, aucune mémoire ne collationnera l’histoire de ce temps, aucune tradition n’a une chance de s’établir et de se perpétuer, aucune intelligence digne de ce nom ne se développera au milieu de ce délire sensualiste harassant et exténuant, seule la possession d’un chien permettra de se souvenir de ce que fut la fidélité, et, faut-il le préciser, aucune âme ne s’éveillera aux choses de l’esprit.
G. R
Notes                                                                                  
(1)1981, évidemment. Rien dans l’histoire ne peut être comparé à cet attentat sans pareil contre l’intelligence et l’esprit.
(2)  Par exemple une paillardise sans méchanceté est aux antipodes du sérieux mécanique et scientiste (et désormais macabre – SIDA) d’une certaine « éducation sexuelle » et encore plus d’un certain bavardage « éthique » médical de circonstance. La première s’inscrit dans le flot de la vie, les seconds constituent un dressage de tristes médicastres, une domestication moralisatrice et prétentieuse qui n’a rien à voir avec une morale organique historiquement et rationnellement fondée. Le médecin qui s’improvise philosophe est un danger public.
(3)  Si cette notion a un sens, c’est la seule véritable phobie sociale de l’histoire du XXe siècle !
(4)  Non, ce n’est pas de l’homophobie : « race d’ep », pédéraste en verlan, est admis, et même revendiqué, par un certain monde littéraire.
(5) Mais cet horrible vocabulaire moralisateur n’avait pas encore été forgé : tout se passait par allusions.
(6) Tel professeur de psychiatrie provincial auteur d’un traité de clinique, par ailleurs excellent, s’attarde sur le cas de pauvres laissés-pour-compte ruraux plus ou moins réduits à la zoophilie avant d’ajouter plaisamment que de telles déviations existent sans doute aussi dans certains milieux urbains et d’avouer enfin qu’il ne connaît pas très bien ces derniers !
(7) Essentiellement par la musique primitive.
(8) À long terme.
(9) On perçoit donc bien alors l’urgence de la lutte contre le fascisme : on ne remerciera jamais assez nos intellectuels pour l’opportunité de leurs avertissements, inlassablement et courageusement répétés, à ce sujet.
(10) Il est donc sans espoir aucun de prétendre défendre avec efficience le processus de civilisation sans identifier et punir, de mort, le viol psychique par les drogues sonores.

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