On défilait hier dans l’Europe entière contre l’austérité, à l’appel de syndicats bien souvent complices de l’idéologie l’euromondialiste . Celle là même qui broie littéralement actuellement la Grèce. Un peuple grec qui certes, n’est pas totalement pour rien dans ses malheurs en donnant les clés de sa destinée aux politiciens qu‘ils ont jusqu’alors constamment réélu. Mais ce constat s’applique aussi à notre pays et à bien d’autres au sein de l’Union européenne…Une austérité que les nababs de l’hyper-classe bruxelloise réservent aux autres, mais certainement pas à eux!
Les projets architecturaux pharaoniques, -souvent propres aux Etats totalitaires soit dit en passant…- des institutions européennes en sont une nouvelle illustration, dans une course au gigantisme budgétivore particulièrement indécent.
Du passé faisons table rase : pour l’édification du futur siège du Conseil européen et Centre de presse international, nos grands architectes ne vont pas hésiter à massacrer Le Résidence Palace, un joyau de l’Art déco. Tout en prenant bien soin de conserver la piscine existante pour leur propre confort. D’ores et déjà le devis initial a été dépassé de 40%. Pourquoi se gêner, ce sont les contribuables européens qui payent !
Un constat clairement exposé dans l’article paru à ce sujet sur le site mailonline le 5 novembre et dans le Irish Daily Mail. Son auteur relève justement que « Les euro-mandarins veulent non seulement de l’argent pour leurs augmentations de salaire, leurs retraites mirobolantes, financés par le contribuable, et pour l’éducation d’élite de leurs enfants, mais aussi pour leurs nouveaux projets (architecturaux) impériaux.»
« Une frénésie de construction » qui est comparée ici avec le goût du faste d’un « Louis XIV à Versailles », lequel à sa décharge, était tout de même d’une toute autre envergure, sur le plan esthétique comme politique, que les velléités architecturales et les ambitions des petits marquis qui président actuellement au fonctionnement des institutions de l’UE.
Cet article cite pour décrire cette frénésie, « un ancien mandarin européen de premier plan, Derk-Jan Eppink. M. Eppink, un Néerlandais , est maintenant un membre du Parlement européen, mais avant cela, il a travaillé pendant sept ans comme haut fonctionnaire à la Commission européenne.»
M. Eppink évoque cette fièvre ultra-dépensière dans une vidéo qu’il a posté sur YouTube (http://www.buildingsagency.be/realisatieberichten_fr.cfm?key=146). Ainsi il rapporte que 240 millions d’euros ont été dépensés afin que président de l’UE Herman Van Rompuy dispose « d’ un nouveau bureau pour accueillir les réunions du Conseil européen ». Un bâtiment boursouflé de « vanité », en forme d’œuf, vitré (photo), actuellement en cours de construction « juste à côté du siège du Conseil déjà vaste et moderne.»
Mais ce n’est pas tout. M Eppink relève que «la construction la plus grotesque est en cours à Francfort. Il s’agit de la construction de la Banque centrale européenne, la BCE.. (Son coût) a été estimé à 800 Millions d’euros ». Un budget lui aussi allégrement dépassé puisqu’il est maintenant de 1,2 Milliard d’euros ( !!!) et il reste encore deux ans de travaux. »
Une BCE qui préche « l’austérité en Grèce, en Espagne, au Portugal , en Italie, en Irlande» et qui, pour elle-même, jette l’argent par les fenêtres (…). Le siège de la BCE reflète le pompeux, le goût du prestige et du pouvoir, comme l’aime les dirigeants européens», poursuit le parlementaire néerlandais.
Et d’évoquer encore le projet de construction d’un « immeuble de prestige, la Maison de l’histoire européenne » pour un budget prévu d’environ 60 millions d’euros. Mais il ya un problème. Sous la fondation coule une rivière souterraine. Maintenant, les fondations doivent être renforcées, sinon, le bâtiment s’effondrerait». Selon un architecte, cette opération « doublerait le coût de construction qui s’élèverait finalement à plus de 120 Millions d’euros»!
Une entité bruxelloise constate M. Eppink, comme avant lui Bruno Gollnisch qui l’a dénoncé dés ses premiers pas de parlementaire européen, totalement dominée par « l’hubris ». Cette démesure dans laquelle les Grecs anciens voyaient un des plus grands dangers pour l’individu comme pour la société.
Oui, mille fois oui, il est vraiment temps de mettre au rencart cette Europe là, insulte vivante non seulement aux Européens frappés par la crise, mais au vrai génie de notre civilisation.