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Qu'est la gauche devenue ?

Lorsque la droite était au pouvoir ( dans les années 60-70 ), la gauche parlait de la classe ouvrière avec émotion dans la voix. Elle avait un rôle messianique, accoucheuse d'histoire, transformatrice de la société. L'ouvrier était sacré, mythique. Depuis que la gauche a renoué avec le pouvoir, elle n'a que mépris pour ces petits blancs miteux qui souffrent de la proximité avec les immigrés et qui se plaignent. Ces minables n'ont même pas les moyens d'aller vivre ailleurs. Ces moins que rien, mal élevés en viennent même à voter Front National. La gauche ne s'intéresse au minimum qu'aux classes moyennes et aux fonctionnaires et plus aux déclasses sociaux. Les pauvres types ne l'intéressent plus (sauf peut-être lorsqu'ils sont immigrés). Pour se donner bonne conscience, en plus de la litanie incessante des "drouadloms" elle passe son temps à enfourcher le cheval de l'antiracisme. Alors que depuis que la gauche est au pouvoir le vrai racisme, premier et surpuissant est celui de l'argent. Il ne s'est jamais affiché avec autant de brutalité. Auparavant, les riches étaient plus discrets. Avec la gauche les nouveaux riches s'étalent au grand jour.
L'argent qui donne tout, le respect, la considération, la parole (souvent débile), les femmes, les plaisirs, le plaisir... Pour étouffer cette évidence, la gauche passe son temps à faire des déclarations sur l'égalité entre les hommes, ce qui n'a jamais semblé aussi grotesque.
Celui qui n'a pas les moyens financiers suffisants est considéré comme moins qu'une sous m ... Les pauvres en sont réduits à baver sur les amours de Lady Di qui était irrésistiblement attirée par tous les hommes qui avaient beaucoup, beaucoup d'argent. Pour cette femme au regard bovin, qui devait chausser du 46, l'argent était le sex-appeal absolu.
Ce racisme inouï, omniprésent n'est pratiquement plus jamais dénoncé mais on parle de façon obsessionnelle de l'autre, du tout petit (celui de la couleur de peau) qui est dans le fond très faible. Le génocide juif n'était même pas fondé sur la couleur de la peau comme pratiquement tous les génocides connus.
Quant à l'extrême gauche, elle ne combat plus depuis longtemps le capitalisme, mais en est même réduite à être les meilleurs chiens de garde de celui-ci
Être d'extrême gauche ne consiste plus qu'à se faire crêper les cheveux, mettre un bonnet rasta, et aller aux manifestations anti FN, en guenilles bariolées, un tam-tam à la main, en se tortillant le derrière. L'extrême gauche est devenu le dernier rempart de la société Fric. Quelle déviation par rapport à son premier combat, qui était foncièrement anti-capitaliste et contre le pouvoir de l'argent. Les financiers peuvent dormir sur leurs deux oreilles. Toutes les saloperies sont excusables, à condition de se dire anti FN, anti-raciste, et de bêler avec tout le monde et en permanence son humanisme.
La seule chose pourtant qui n'est jamais dite, est que toute la société actuelle dite sociale-libérale, absolument toute fonctionne sur le racisme de l'argent et qui est extraordinairement plus puissant et efficace que celui dont on nous bassine les oreilles. Le veau d'or est le plus grand créateur de racisme. Cela ne semble même plus révolter l'extrême gauche, ou lui sauter aux yeux, encore moins la gauche.
On ne fantasme plus que sur un hypothétique racisme bien utile pour se donner bonne conscience.
La gauche est devenue totalement stérile, bêlante, insignifiante, gestionnaire du quotidien, comme projet de société ne parlant que des 3% du déficit vers lequel on tend, ce qui doit remplir de joie et d'espoir tous les RMiste, chômeurs de France ; dans ses derniers soubresauts elle joue avec perversité à se faire peur et à faire peur aux Français en leur promettant toujours plus d'immigrés ce qui contente une infime partie de la population, plus cul-bénit que les curés, hypocritement moralisatrice tout en dénonçant l'ordre moral ayant quasiment renié tous ses idéaux, porteuse d'aucun projet réel pour le pays, si ce n'est suivre le train de la construction maastrichtchienne qu'elle ne contrôle aucunement.
Ce sont hélas sans doute pour toutes ces raisons qu'elle peut être de nouveau au pouvoir. 
Patrice Gros-Suaudeau 2010

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