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(…) Mais c’est la première fois qu’elles agissent à l’intérieur d’un lieu religieux aussi symbolique. Une à une, elles se sont inflitrées discrètement dans l’édifice avant de se déshabiller et de s’en prendre aux nouvelles cloches, exposées pour quelques mois au public.
L’événement a été filmé par des journalistes, mais aussi des dizaines de touristes, stupéfaits d’une telle apparition. Pour les Femen, qui se réclament d’un athéïsme radical, l’action est dans leur logique idéologique : symbolique, médiatique et même violente. Comme lors de la manif contre le mariage gay de novembre – où des membres du GUD n’avaient pas hésité à donner du coup de poing – certains employés du service d’ordre de Notre-Dame, débordés et en petit nombre, n’ont pas été des plus tendres. Des claques, quelques coups, des insultes. A la fin de la manifestation, une Femen exhibait à toutes les caméras ses dents ensanglantées.
«Salopes», «elles sont folles», «c’est une honte», les réactions des visiteurs étaient majoritairement hostiles contre ce qu’ils considéraient comme une atteinte à la cathédrale. «On a pas d’armes, on n’attaque personne», s’est défendue Julia, l’une des Femen. «On est pacifique, on vient seins nus et on voit très bien comment ces gens sont capables de réagir», a-t-elle ajouté. Et d’espérer : «La religion et les institutions religieuses sont un problème, et nous aimerions voir leurs mentalités changer.» Pas certain qu’une telle action permette d’ouvrir le dialogue entre le mouvement féministe et les catholiques. (…)
Huit féministes du mouvement Femen se sont mises seins nus ce matin dans la nef de la cathédrale Notre-Dame de Paris pour « fêter le départ du pape » Benoît XVI.
Entrées dans le flot des touristes, les huit jeunes femmes portaient de longs manteaux qu’elles ont ôtés à proximité de trois des neuf nouvelles cloches provisoirement déposées dans la nef.
Elles les ont fait tinter avec des morceaux de bois, criant en anglais « Pope no more » (« Plus de pape », ndlr). Sur le torse et le dos, elles avaient inscrit des slogans au feutre comme « No homophobe », « Crise de la foi », « Bye bye Benoît! ». [...]