Monsieur le Président de la Fédération de Russie
Monsieur Vladimir Poutine,
Le nom de votre pays est aussi glorieux que celui de la France. Il a porté, pour les peuples du monde, autant d'espérances que le nôtre, et ses armées ont donné à la mémoire du temps les exemples les plus hauts de l'héroïsme et du sacrifice.
Si certains moments de nos destins ont été tragiques et emplis de souffrances, la plupart de nos réalisations n'ont été ni médiocres, ni méprisables. Les regards de nos grands hommes, de nos chefs, de nos artistes, de nos écrivains, de nos penseurs, ont toujours été traversés par les rêves les plus ambitieux, et les desseins les plus nobles. Russes et Français ont partagé le sens de la grandeur.
Nos deux pays, Monsieur le Président, ont allié le souci sacré du peuple, des petits, au sens de l'Etat. Nos rois et vos tsars, nos révolutionnaires, nos Résistants, nos Eglises, orthodoxe et catholique, ont sans cesse eu à l'esprit ce que l'homme cultive de plus beau, de plus généreux, même quand les trajectoires ont pu prendre des directions erronées. Les erreurs mêmes ne furent pas mesquines. Notre foi nous a jetés avec autant de fougue dans le Bien comme dans le Mal.
Mais nos nations, par là même, ont quelque chose qui les singularise et les met à part du reste de l'humanité. Elles se voulurent des géants, et nos chutes ébranlèrent le monde.
Slaves russes et latins français se reconnaissent dans un même tempérament, plein de feu et de joie.
Vous avez, Monsieur le Président, relevé avec brio et courage votre pays qui, à la suite de la désagrégation de l'empire soviétique, menaçait de disparaître. Vous avez empêché les traîtres de lui nuire davantage, vous avez remis en ordre la société, fait repartir l'économie, et replacé la Russie au rang qui est le sien sur la scène internationale. Ses ennemis recommencent à la craindre, et ses amis à espérer.
Notre malheureux pays, la France, est en revanche pris dans une sorte de vertige mortifère. Il semble, trahi par ses élites, s'engager furieusement, presqu'avec plaisir, dans la voie du déni de soi, de l'autodestruction et de la prostitution. Contrairement à la Russie, qui retrouve le sens des valeurs spirituelles, religieuses, qui renouvelle sa foi patriotique et éduque ses enfants en conséquence, les responsables politiques français, mus par une utopie fanatique, qu'ils soient de droite ou de gauche, font tout leur possible pour la noyer dans l'informe marécage mercantile, que l'Amérique libérale tente d'étendre à l'échelle planétaire.
Monsieur le Président Poutine, les patriotes français connaissent la honte et le découragement. Oui, ils ont la triste et puissante impression de vivre dans un pays occupé par une force étrangère : la propagande est omniprésente, la parole de millions de patriotes est volée, déformée, ignorée, les décisions nationales sont prises au-delà des frontières, les menaces de répressions sont sournoises, la censure s'abat sur celui qui ose s'exprimer, notre mémoire est occultée.
Monsieur le Président de la Fédération de Russie, ce serait un honneur de recevoir, de vos mains, la nationalité russe. Car la Russie est un des rares pays où la Résistance est encore un mot qui a du sens, et où liberté et patrie sont unies dans un même idéal.
Monsieur Vladimir Poutine,
Le nom de votre pays est aussi glorieux que celui de la France. Il a porté, pour les peuples du monde, autant d'espérances que le nôtre, et ses armées ont donné à la mémoire du temps les exemples les plus hauts de l'héroïsme et du sacrifice.
Si certains moments de nos destins ont été tragiques et emplis de souffrances, la plupart de nos réalisations n'ont été ni médiocres, ni méprisables. Les regards de nos grands hommes, de nos chefs, de nos artistes, de nos écrivains, de nos penseurs, ont toujours été traversés par les rêves les plus ambitieux, et les desseins les plus nobles. Russes et Français ont partagé le sens de la grandeur.
Nos deux pays, Monsieur le Président, ont allié le souci sacré du peuple, des petits, au sens de l'Etat. Nos rois et vos tsars, nos révolutionnaires, nos Résistants, nos Eglises, orthodoxe et catholique, ont sans cesse eu à l'esprit ce que l'homme cultive de plus beau, de plus généreux, même quand les trajectoires ont pu prendre des directions erronées. Les erreurs mêmes ne furent pas mesquines. Notre foi nous a jetés avec autant de fougue dans le Bien comme dans le Mal.
Mais nos nations, par là même, ont quelque chose qui les singularise et les met à part du reste de l'humanité. Elles se voulurent des géants, et nos chutes ébranlèrent le monde.
Slaves russes et latins français se reconnaissent dans un même tempérament, plein de feu et de joie.
Vous avez, Monsieur le Président, relevé avec brio et courage votre pays qui, à la suite de la désagrégation de l'empire soviétique, menaçait de disparaître. Vous avez empêché les traîtres de lui nuire davantage, vous avez remis en ordre la société, fait repartir l'économie, et replacé la Russie au rang qui est le sien sur la scène internationale. Ses ennemis recommencent à la craindre, et ses amis à espérer.
Notre malheureux pays, la France, est en revanche pris dans une sorte de vertige mortifère. Il semble, trahi par ses élites, s'engager furieusement, presqu'avec plaisir, dans la voie du déni de soi, de l'autodestruction et de la prostitution. Contrairement à la Russie, qui retrouve le sens des valeurs spirituelles, religieuses, qui renouvelle sa foi patriotique et éduque ses enfants en conséquence, les responsables politiques français, mus par une utopie fanatique, qu'ils soient de droite ou de gauche, font tout leur possible pour la noyer dans l'informe marécage mercantile, que l'Amérique libérale tente d'étendre à l'échelle planétaire.
Monsieur le Président Poutine, les patriotes français connaissent la honte et le découragement. Oui, ils ont la triste et puissante impression de vivre dans un pays occupé par une force étrangère : la propagande est omniprésente, la parole de millions de patriotes est volée, déformée, ignorée, les décisions nationales sont prises au-delà des frontières, les menaces de répressions sont sournoises, la censure s'abat sur celui qui ose s'exprimer, notre mémoire est occultée.
Monsieur le Président de la Fédération de Russie, ce serait un honneur de recevoir, de vos mains, la nationalité russe. Car la Russie est un des rares pays où la Résistance est encore un mot qui a du sens, et où liberté et patrie sont unies dans un même idéal.
Claude Bourrinet http://www.voxnr.com