Le système transforme « les chefs d’entreprises en serviteurs zélés, voir en esclaves dorés des actionnaires » (J. Peyrelevade).
Cela représente bien l’archétype des hommes qui constatent des dégâts d’un système sans pouvoir y apporter le moindre remède ni chercher les racines du mal. Pour connaître les solutions et avoir le courage de les envisager, il faut observer la vie de nos aïeux et comprendre. Il faut faire un choix de société :
- le Libéralisme anglo-saxon ou la société communautaire protectrice, des structures professionnelles qui garantissent la qualité des produits et la défense de ses producteurs/consommateurs.
- Choisir entre la société mercantile des cadences infernales ou la France humaniste des Corps de métiers. Jusqu’à la Révolution de 1789, grâce à la volonté de ses rois, le travail de qualité fut préservé dans le respect de l’être humain.
Lisez l’histoire et découvrez comment maintes fois furent maintenues les règles de vie chrétiennes, les fêtes chômées, les privilèges spéciaux, les horaires de travail et le respect des femmes et des enfants dans la France Capétienne.Louis XV en son temps entendit les plaintes des femmes et des enfants du peuple anglais soumis à l’esclavage industriel des puissances d’argent.Cet esclavage vint en France grâce à la Révolution , dans les valises des « philosophes éclairés » et inonda notre pauvre pays exsangue des excès révolutionnaires.
Edmund Burke avait dit : « Les français se sont faits connaître comme les plus habiles architectes de destruction qui aient jusqu’à présent existés dans le monde. Dans ce court espace de temps, ils ont complètement détruit jusqu’aux fondements de leur Monarchie, leur Eglise, leur Noblesse, leurs Lois, leurs Revenus publics, leur Armée, leur Marine, leur Commerce, leurs Arts et leurs Manufactures : ils ont faits pour nous, en qualité de rivaux, ce que n’auraient pas pu faire vingt batailles de Ramilies ou de Bleinheim. Eussions-nous conquis la France , fût-elle abattue à nos pieds, nous devrions rougir qu’une commission anglaise, envoyée pour son gouvernement, imposât aux Français des lois aussi dures, aussi destructrices de leur importance nationale, que celles qu’ils se sont imposées eux-mêmes »