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Pourquoi mai ne sera pas chaud.

 

Pourquoi mai ne sera pas chaud. dans Analyse une-libe-30-04-2013-233x300Quand le journal des Rothschild s’inquiète, c’est plutôt bon signe…
Jamais la cote de popularité d’un président de la République n’a été aussi basse. Les médias nous parlent d’un climat délétère. Les divergences se font jour dans la majorité. On parle de remaniement, de gouvernement «resserré». Bayrou frappe à la porte pendant que Mélenchon aboie.

Certains se prennent à imaginer un «printemps français», d’autres rêvent d’un «mai 68 à l’envers» voir d’un nouveau 13 mai 58, ou bien prédisent une explosion sociale. Bref pour beaucoup d’observateurs, mai sera chaud.
Ce n’est pas si sûr.
Bien sûr le mécontentement existe, la désillusion est patente, mais le désespoir ne suffit pas à provoquer une révolte.
Certes, l’opposition au « mariage pour tous » a suscité un mouvement d’opinion d’une ampleur inattendue, mais les atermoiements et les contradictions de ses promoteurs le conduisent à l’impasse. De plus les dirigeants de l’UMP, après avoir utilisé le mouvement, semblent s’en désintéresser, satisfaits que la gauche ait fait cette réforme, sur laquelle ils ne reviendront pas.
Et puis la protestation face à cette loi, aussi emblématique soit-elle, ne suffit pas. Il faudrait également qu’existe l’espérance tangible d’un véritable changement, il faudrait que les Français soient convaincus qu’un autre choix est possible.

Nous n’en sommes pas là.
Pas encore.
J’en donnerai pour preuve deux sondages récents, qui donne une image de l’opinion des Français, même s’il convient d’être prudents.
Le premier indique que 78% des Français souhaiteraient un gouvernement d’union nationale rassemblant des ministres UMP et PS. La méthode utilisée laisse toutefois un peu sceptique quand à la fiabilité d’un tel résultat.
Le second, simulant une élection présidentielle, donnerait au 1er tour 34% à Nicolas Sarközy, 23% à Marine Le Pen et 19% à François Hollande.
Cela démontrerait que les électeurs n’ont pas encore compris que l’UMP est responsable, autant que le PS, de la situation catastrophique dans laquelle se trouve notre pays. Tout comme ils avaient voté contre Sarközy en 2012, il voteraient aujourd’hui contre Hollande pour ramener aux affaires celui à creusé le déficit de la France de 600 milliards d’euros !
L’hypothèse d’un gouvernement d’union, qui ne ferait que mettre en œuvre les directives de la BCE nous parait par ailleurs hautement improbable et contraire à toute logique politique.
Dans la Vème République, la cohabitation ne peut sortir que des urnes, cela s’appelle la cohabitation. Mais pour cela, il faudrait une dissolution de l’assemblée actuelle, difficilement envisageable après moins d’un an.
Certains analystes envisagent toutefois cette hypothèse pour 2014.
En effet, tout le monde s’attend à un vote sanction lors des municipales de mars 2014, et plus encore aux européennes.
Bien sûr, le PS perdrait ces législatives anticipées. Mais c’est la seule stratégie qui permettrait à François Hollande d’espérer encore être réélu en 2017, car après 3 ans de cohabitation, l’UMP subirait à son tour une sanction électorale, et le PS pourrait revenir au pouvoir.
Il nous appartient de tout faire pour mettre un terme à cette fausse alternance entre ces deux formations politiques concurrentes mais qui poursuivent sur l’essentiel les mêmes objectif qui passent par le démembrement de nos vieilles nations européennes.
Tout les reste ne relève que d’un habillage électoral, de postures et discours destinés à séduire leurs clientèles respectives.
Voilà ce que nous devons expliquer sans relâche.
Mais nous devons en même temps nous préparer, et comme disait récemment Marine Le Pen, «donner des preuves aux Français.»
Pendant que certains à droite rêvent d’un «Grand soir» alors que Baudruchon s’apprête à descendre dans la rue pour demander un «coup de balai» reprenant une expression des ligues d’avant guerre, notre mouvement s’organise, nos cadres se forment, nos militants sont tous les jours sur le terrain, avec calme et détermination.
La stratégie définie par notre présidente est en train de porter ses fruits.
Désormais notre mouvement avance résolument vers le pouvoir. Mais il y a pour cela des étapes à respecter afin de mériter la confiance de nos compatriotes et faire renaître enfin l’espérance.
Nous sommes convaincus que c’est possible et la meilleure preuve en est donnée par nos adversaires.
Aujourd’hui, le quotidien de gauche du groupe Rothschild, Libération, consacre sa «une» à la «menace nationale» que représenterait le FN.
Un magnifique hommage rendu à Marine Le Pen à la veille du 1er mai !

Michel Chassier
Conseiller régional de Loir et Cher
Secrétaire départemental du Front National

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