Dans le registre de la génération Y décadente, évoquons les relations entre les enfants et leurs parents.
Force est de constater que la dégradation des relations des enfants avec leurs parents est désastreuse pour la pérennité de l’Homme Européen. En plus du manque de structuration apporté par la sphère familiale, un autre épineux problème est à relever : le problème culturel. Il n’y a plus de valeurs transmises par les parents, plus de partage au sein de la structure familiale, plus d’éducation. Tous ce que nos grands parents ont pu nous apprendre ne sera pas transmis aux générations suivantes. Phénomène naturel au demeurant puisqu’une valeur, une idée ou une information est amenée à être déformée voire oubliée en changeant d’interlocuteur - d’où la nécessité de l’écrit. Ajoutons à cela qu’il est nécessaire voire vital de se tenir au goût du jour en matière de savoir… Néanmoins, l’idée avancée ici est la transmission du patrimoine culturel propre à l’Homme libre qui devra se battre toute sa vie pour acquérir une réelle culture et non une culture que tout le monde acquiert sur le marché au rabais de l’éducation (anti)nationale.
Le problème de fond n’est donc que l’abandon de l’enfant et de son éducation au sein de la structure familiale au profit de l’école (donc du système) et du cercle de camarades dont l’enfant s’entoure. Les « programmes scolaires déseuropéanisés » sont une réalité effrayante, les éléments qui aujourd’hui nous scandalisent seront au fur et à mesure des générations normalisés et sans intérêt pour un être qui pensera d’avantage à la façon de survivre plutôt qu’à celle d’aider son frère. Le libéralisme faisant de l’Homme un esclave qui s’ignore crée en réalité un individu qui survit et non qui vit à travers : une communauté, un savoir qu’il enrichira sans cesse, une culture inégalable. En bref, la recherche du surhomme est complètement désuète, « has been », pas à la mode (donc ringard. )L’être riche d’esprit et d’intellect n’intéresse pas le grand capital car cette personne est coupable de penser, elle pourrait d’ailleurs se révéler dangereuse à plus ou moins long terme : il faut donc la décridibiliser. La figure de l’intellectuel, de l’homme qui réflechit est d’ailleurs de plus en plus raillé dans l’ensemble de la société comme « intello », « pompeux » etc.
Les difficultés de la vie qui s’aggravent et qui poussent l’homme à s’individualiser l’écartent d’une sphère de survie primordiale pour la préservation d’un capital culturel. La banalisation de la drogue et de l’avachissement de la jeunesse est un drame pour la bonne transmission des valeurs européennes. Ceci peut également se traduire par la désolidarisation entre Hommes, plus de partages concrets si ce n’est pour des discutions d’ascenseurs au sujet des dernières DSKries ou Cahuzaqueries. Qu’en est-il de la transmission des valeurs fondamentales de notre peuple ?