Lu dans Le Figaro :
"La délinquance de masse n'en finit pas de grimper, les cambriolages augmentent de 5 % à près de 14 %, selon les zones, les vols avec violence de 3 à 5 %, les vols à la tire de 13 % à 35 %! Avec toutefois quelques embellies concernant de vols de véhicule, les braquages de banque et de fourgon, ainsi que le vandalisme, sauf dans l'agglomération parisienne où les destructions et dégradations ont grimpé de 5,5 %. Dans le ressort de la préfecture de police de Paris, excepté pour les affaires de la PJ, tous les indicateurs de l'élucidation (c'est-à-dire la capacité à identifier un suspect) sont au rouge: violences (- 2,7 %), atteintes aux biens (- 1,3 %), escroqueries (- 4 %). Les faits ne sont pas têtus. Ils sont implacables.
3 mai 2013. Manuel Valls est à Lyon, accompagné de sa collègue socialiste de la Justice, Christiane Taubira, pour vendre un premier bilan des zones de sécurité prioritaires (ZSP), censées concentrer les efforts des pouvoirs publics là où l'insécurité s'enracine le plus profondément. Interview le matin même dans un quotidien national. Un plan de communication bien huilé. Las! Au moment précis où il s'exprime, la violence fait rage au Trocadéro à Paris, lors de la célébration du titre de champion de France du PSG. [...]
Les centaines de milliers de personnes qui ont brandi la bannière de la Manif pour tous y voient surtout une fermeté à géométrie variable: «Sévère avec les familles qui défilent, inerte avec les délinquants protégés par la culture de l'excuse de la gauche», dénonce Geoffroy Didier, secrétaire général adjoint de l'UMP, au lendemain des émeutes du Trocadéro. [...]"