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Opération sauvetage à l’UMP après le rejet du compte de campagne de Nicolas Sarkozy

PARIS (NOVOpress/Bulletin de réinformation) – Les finances de l’UMP sont plus que jamais en péril après le rejet du compte de campagne de Nicolas Sarkozy. Onze millions d’euros. C’est la somme que l’UMP ne récupérera pas suite à la décision du conseil constitutionnel, jeudi dernier, d’invalider le compte de campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy. Considérant que certains déplacements présidentiels avaient en fait servi la campagne de l’ancien président, le conseil a calculé que le plafond de remboursement avait été dépassé de 400 000 €.

C’est, semble‑t‑il l’UMP qui va hériter de l’addition. Mais les finances du parti, plombées par ses résultats électoraux de 2012 sont déjà dans le rouge. Le parti a déjà plus de cinquante millions d’euros de dettes pour un budget annuel du même ordre de grandeur. La décision du conseil constitutionnel annoncée, le parti s’est donc empressé de lancer un appel aux dons auprès de ses soutiens. Selon Jean-François Copé (photo), président de l’UMP, 1,15 million d’euros auraient été donnés en moins de 48 heures. Soit 10 % de la somme dont l’UMP a besoin pour effacer l’ardoise de la campagne Sarkozy.

Le parti n’envisage pas de réduire ses effectifs, déjà ramenés de 160 à 92 l’an dernier, ni de vendre son immense siège récemment acquis à crédit. En cela, l’UMP a autant de mal à réduire son propre train de vie que celui de l’Etat lorsqu’elle est au pouvoir.

Nicolas Sarkozy, a critiqué la décision du conseil constitutionnel

Dès jeudi soir, l’ancien président a annoncé qu’il ne siégerait plus au sein du conseil. Décision qui lui permet de retrouver sa liberté de parole. Il en a usé dès vendredi sur les réseaux sociaux. Dans un message écrit, il estime que l’invalidation de son compte de campagne “met en péril la formation (l’UMP, donc) qui doit préparer l’alternance tellement nécessaire au socialisme”. Il n’a semble-t-il pas remarqué que pour beaucoup de français les politiques de l’UMP et du PS se ressemblent tellement que c’est devenu bonnet blanc et blanc bonnet, l’UMPS quoi !

Répliquant à son prédécesseur sans jamais le citer nominativement, François Hollande a indiqué dans un communiqué que « Le conseil constitutionnel devait être respecté, pleinement respecté, entièrement respecté et que personne ne pouvait suspecter, mettre en cause cette institution, sans alors mettre en cause l’ensemble des institutions. » Rien de moins.

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