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François Hollande ne finira pas son mandat, par MATTHEUS

Lu sur le site ami « LibertyVox »

L'erreur de casting du siècle ! L'homme a été élu par défaut. Il n'a pas gagné l'élection présidentielle ; il a seulement profité que son adversaire la perde. Il est là par hasard, comme une parenthèse de l'Histoire, et il le sait. Normal Ier sera Normal dernier.
La cravate de travers, la manche trop courte, la veste mal taillée, assurément, le costume de chef de l'État lui va mal. Difficile d'être un successeur crédible d'un De Gaulle quand on a la stature d'un chef de cabinet de sous-préfecture... "Il n'a rien fait en trente ans", disait perfidement Ségolène. Il s'est rattrapé. En seulement un an, il a battu tous les records d'impopularité, toutes républiques confondues. En soi, c'est une réussite...
On l'appelle "Flanby", "Fraise des bois", "Guimauve le Conquérant". Les surnoms sont nombreux et, pour l'instant, pas bien méchants. Ils évoquent quelque chose de mou, de sucré, de flasque, d'inconsistant. Il nous faudrait d'urgence un régime hyperprotéiné ; on n'a qu'une masse de gelée à la menthe tiède. On parle en ce moment de vendre le Charles-de-Gaulle, qu'on se rassure : il nous restera toujours un capitaine de pédalo.
Pour un peu, on aurait pitié. Pour un peu, seulement. Difficile de faire abstraction du mépris hautain, de l'arrogance opiniâtre de son entourage. On ne parle pas seulement de l'impudence hallucinante de la maîtresse présidentielle, mais aussi et surtout de la morgue d'un Valls ou d'une Taubira, ou de la fatuité un rien ridicule des Duflot, Touraine et consorts.
Une pétition de 700 000 signatures écartée d'un revers de la main. Plus d'un million et demi de personnes réduites, par la magie du chiffre, à seulement 300 000. Marseille est en coupe réglée, la police ne rentre pas dans les cités interdites, mais la Place de l'Etoile, qu'on se le dise, est bien défendue contre les hordes fascistes. Les CRS et gendarmes mobiles reculent devant la racaille armée, mais sont impitoyables sur les Champs-Élysées contre des contribuables sans casier judiciaire. Les trafics en tous genres explosent, mais les forces de l'ordre n'hésitent pas à interpeller les dangereux terroristes qui se promènent avec un T-shirt politiquement incorrect sur le dos ou, pire ! un simple drapeau tricolore à la main.
François Hollande devrait prendre garde. Les Français, jusqu'ici, étaient agacés, parfois prodigieusement. Depuis la Manif pour tous du 24 mars, ils sont en colère. Depuis les gazages, les arrestations arbitraires, les condamnations absurdes, les tracasseries policières, le matraquage médiatique permanent, ils sont furieux. Furieux d'être ignorés. Furieux d'être méprisés, furieux d'être traités de fascistes, de racistes, d'islamophobes, furieux de devenir des citoyens de seconde zone dans leur propre pays, furieux des repentances perpétuelles, furieux d'êtres les esclaves de Bruxelles, furieux d'être rackettés sur les routes, furieux de la profanation des églises et de l'éclosion des mosquées, furieux de payer sans fin pour la cupidité des banques, furieux, tout simplement, d'être humiliés, et abasourdis de voir à la tête de l'État un chef de rayon de Prisunic sans charisme ni talent, mais affichant fièrement son étiquette de "normalité".
Il nous fallait un nouveau François Ier ; nous n'avons qu'un Triboulet sans talent. Un fou du roi malgré lui, mais qui fait rire à nos dépens.¢

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