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L'ÉDUCATION NATIONALE ou LA CASTRATION DU JEUNE MÂLE BLANC

L'école castre. L'écrivain Céline l'avait observé. Mais jamais on n'avait atteint ce degré. En effet, à l'école, on ôte systématiquement au jeune blanc tout sentiment de fierté. S'il est fier d'être blanc, c'est un raciste. S'il est fier d'être un garçon, c'est un macho. S'il est fier d'être Français, c'est un nationaliste et le nationalisme, c'est le mal.
Cette culpabilité est d'autant plus inculquée que le personnel enseignant est féminisé et/ou de gauche, et a donc plus que tendance à donner une vision féministe du monde. En Histoire, le jeune mâle blanc va apprendre que ses ancêtres étaient d'affreux colonialistes qui ont exploité les indigènes et qu'il est coupable de tout le mal existant actuellement, ses professeurs de Français vont lui apprendre à aseptiser son langage, à ne pas écrire comme Rabelais ou Céline, et avoir des idées plates, conformes à l'idéologie dominante actuelle, ceci avec le concours et la sanction de la note.
D'ailleurs, beaucoup plus que l'intelligence ou l'imagination, les vertus dominantes au cours de la scolarité sont la docilité, la soumission et la modestie, On ratiocine sur les droits de l'homme, l'égalité entre les hommes, le respect de l'autre. Rien ne doit être considéré comme supérieur surtout si cela vient de sa propre culture. Plutôt que dire que le rap a un degré de complexité proche de la débilité mentale comparé à Mozart, il faut dire que c'est le mode d'expression des «Blacks», le terme noir faisant encore trop péjoratif. Chez les «autres» tout doit être regardé et jugé avec respect.
Le jeune blanc n'a pas le droit d'être fier de ses origines surtout si elles sont celtiques ou germaniques, en revanche, son voisin d'école noir ou arabe a le droit d'être fier d'être noir, marocain ou musulman. Un angélisme béat est enseigné, qui annihile toutes les facultés de défense nécessaires à un individu.
Il apprend qu'un adulte blanc devient un «beauf», mal qui ne semble pas toucher les autres «races». Le blanc n'a le droit que de mépriser ou ne pas aimer sa propre culture à la différence de celles des autres qui sont toutes bonnes et donc doivent être aimées par définition. S'il est catholique, il s'aperçoit que tout le monde peut cracher sur sa religion mais que ses coreligionnaires sont absolument terrorisés par le fait de s'attaquer aux autres religions.
Lorsque le jeune blanc devient adolescent et qu'il va commencer à fréquenter les cafés, les boites de nuit, à la recherche du conjoint, il ne verra comme clips sur des écrans installés partout que des noirs, jeunes, faisant du sport, disant ou jouant de la musique (à se demander s'ils font autre chose ou si le travail est un travers blanc). Aucune image positive de l'homme blanc jeune n'est donnée. Le héros actuel étant l'abbé Pierre, débris de la race blanche qui doit sa force médiatique au fait qu'il a le physique de la chose dont il parle, c'est à dire celui de la misère (les sociétés ont les héros qu'elles méritent). Il est certain qu'il est plus crédible médiatiquement de parler de la misère lorsque l'on a le physique de l'abbé Pierre que celui de Claudia Schiffer.
On peut constater de façon curieuse qu'en France (depuis Sartre et avant), la laideur physique est une garantie de sérieux de la pensée et de sa véracité, la beauté physique étant entachée de la frivolité ou du désir. On a donc réussi à trouver plus laid que Sartre, en plus simple à comprendre, avec en plus une connotation religieuse bien étudiée (barbe blanche, béret, cape noire, canne... ) sur des Français culpabilisés peut-être par leur rupture avec leur religion d'origine. On a là, un travail sur l'inconscient collectif que n'aurait pas renié Goebbels. L'abbé Pierre a d'ailleurs fait un livre constitué de dialogues avec Albert Jacquard (autre Apollon notoire), ce qui nous a donné le plaisir d'avoir deux petits vieux bavant, tremblotant et discourant sur l'homme et le devenir de l'humanité.
Après cette parenthèse, revenons aux jeunes ; le dernier «héros» blanc, jeune, proposé à la jeunesse a été Cyrille Collard, homosexuel, drogué, séropositif (contaminant), doté de la vertu suprême : il n'était pas raciste puisqu'il pratiquait la sodomie multiraciale. « Votre fils est un exemple pour la jeunesse française » dixit François Mitterrand, Président de la République, aux parents de l'acteur.
On fait même dire au jeune blanc que les femmes blanches sont plus attirées par les «autres», lesquels d'ailleurs doivent trouver leurs propres femmes bien moches vu le peu d'intérêt qu'ils semblent leur porter.
On voit donc maintenant de jeunes blancs, castrés par l'école, à qui on a appris la haine de soi, niés dans leur propre être dans les médias et la publicité, se droguer, se faire crêper les cheveux, jouer du tam-tam comme un gamin de deux ans tape sur un pot de yaourt, mettre des coiffures rastas pour se faire pardonner d'être blancs et croire ainsi qu'ils plairont mieux aux filles blanches.
Ce ne sont pas les hommes politiques actuellement au pouvoir qui vont contre-carrer cette tendance, puisque ce sont des hommes à la personnalité nulle, bourriques du consensuel, fondus dans le moule, castrés avec à leur tête Jacques Chirac, archétype de l'homme qui n'aime pas le conflit, alors que le conflit c'est la vie.
Cette analyse du système éducatif et de la société ne fait hélas que poser la question : « jusqu'où va s'enfoncer la société française dans ce masochisme mortifère »...

  Patrice Gros-Suaudeau    1996

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