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La déforestation

On parle beaucoup de l'impact de la déforestation sur la relation effet de serre-climat ; en fait, l'Amazonie, forêt mature, absorbe autant de gaz carbonique qu'elle en rejette, tandis que les forêts jeunes, en pleine croissance, constituent des puits de C02. Le bilan d'émission ou d'absorption des gaz à effet de serre par «les forêts» est donc difficile à établir. En revanche, la déforestation constitue un danger pour d'autres raisons : érosion des sols, perte d'humidité, disparition des espèces.
Selon la FAO, 17 millions d'hectares de forêts sont détruits chaque année : défrichements par les paysans, pour la combustion ou pour le commerce du bois, incendies naturels ou criminels. La moitié de la forêt tropicale a déjà été détruite par l'homme, et si la cadence actuelle est maintenue, seulement 20% devraient subsister au XXI siècle.

La déforestation affecte surtout les peuples qui vivent dans la forêt, les plantes et les animaux, et lorsque l'on détruit la forêt, on détruit tout un système écologique. Au cours des 200 000 dernières années, le taux naturel d'extinction était d'environ une espèce tous les deux ans, il serait aujourd'hui proche de 1500.

La déforestation doit être ralentie, mais pas forcément au nom du climat. Quoi qu'il en soit, A. Sydney, ancien président du Brésil a déclaré, à propos de la protection de l'Amazonie : « Nous ne tolérons pas que la communauté internationale nous dicte ce qu'il faut faire ou ne pas faire en Amazonie ... je préférerais encore qu'elle soit un désert, pourvu que ce soit un désert brésilien. »
National Hebdo du 4 au 10 décembre 1997

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