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Marseille : un concentré des problèmes de la France, par Jean-Luc TARI

Les morts s’accumulent dans la cité phocéenne : 15 règlements de compte recensés depuis le début de l’année. Le trafic de drogue est à l’origine de ces assassinats. Des bandes rivales s’entretuent pour s’assurer le contrôle d’un marché lucratif.
Mais Marseille a une particularité : les quartiers chauds sont implantés au sein de la ville. Les règlements de compte existent dans toutes les grandes villes mais ils se produisent dans les communes périphériques où se trouvent les cités pluriethniques. Pour Marseille, les morts sont comptabilisés sur le sol communal. Cette ville est ainsi un concentré de problèmes qui se manifestent dans toute la France.
Certains politiciens ferment les yeux sur les trafics. Ils croient que les revenus générés par l’économie souterraine contribuent à la paix sociale et que les quartiers chauds sont plus calmes sous la coupe des trafiquants de drogue. Des politiciens vont même plus loin : ils subventionnent des associations de quartier pour acheter des voix. Les caïds sont chargés de distribuer les fonds et de faire voter les électeurs pour le « bon candidat ». Dans certains bureaux, les électeurs concernés n’ont droit qu’à un bulletin de vote et ils doivent s’abstenir de fermer le rideau de l’isoloir. Une collusion entre des politiciens et des caïds peut exister. Les seconds tiennent les quartiers et les premiers pratiquent le clientélisme électoral.
Les quartiers chauds sont largement peuplés d’immigrés. Les jeunes peuvent faire carrière dans le trafic de drogue. Ils commencent comme « sonnette » pour avertir les grands frères si la police pénètre dans la cité. Ensuite ils peuvent devenir revendeurs de drogue, puis gérer les stocks et faire travailler d’autres revendeurs. Des familles organisent les trafics internationaux et l’approvisionnement des filières. Les flingueurs sont chargés d’éliminer la concurrence.
Les quartiers chauds sont largement peuplés d’immigrés.
L’envoi de l’armée est une mesure symbolique pour faire croire que les politiciens prennent le problème à bras le corps. Mais cette posture martiale ne s’attaque pas aux causes. L’immigration, facilitée par le regroupement familial, renouvelle sans cesse le vivier de jeunes attirés par le métier de trafiquant. La naturalisation automatique des enfants nés de parents étrangers renforce la tentation de clientélisme de certains élus. La lenteur de la Justice pour condamner les trafiquants et les élus corrupteurs renforce la pérennité du système.

Ainsi des actions traitant les causes sont possibles : arrêt de l’immigration, expulsion des immigrés clandestins, suppression du droit du sol, emprisonnement des trafiquants et des politiciens corrupteurs. Mais il certain que le gouvernement actuel ne mettra en œuvre aucune de ces actions.

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