Ce soir avait lieu au théâtre du rond point des Champs Elysées une soirée organisée par Jean-Michel Ribes "contre la haine". L'invitée d'honneur de cette soirée très select était le Ministre de la justice, Christiane Taubira. Participaient aussi Aurélie Filipetti, Caroline Fourest, François Morel, et un tout un aréopage de célébrités bien-pensantes.
Plusieurs dizaines de personnes choquées par les déclarations récentes de ces personnalités voulant assimiler les sympathisants LMPT à de dangereux extrémistes ou à des racistes s'étaient spontanément rassemblées pour faire part de leur mécontentement face à de tels amalgames. Les propos totalement excessifs de Jean-Michel Ribes sur BFM TV avant la soirée en sont l'illustration. Il n'a pas hésité à qualifier les membres de Civitas de "neo-nazis." Tout ce qui est excessif est insignifiant...
A l'arrivée de Christiane Taubira à 19h40 un concert de sifflets, de huées et de "Taubira ta loi on en veut pas" se sont fait entendre. Ont alors surgi des dizaines de policiers en uniforme qui ont immédiatement encerclés et repoussés avec violence les auteurs de ces sifflets. Sont aussi apparus une quinzaine de policiers en civil qui se sont éparpillés autour du théâtre pour arrêter tout autre présumé opposant et en ont capturés trois qu'ils ont ensuite relâchés après un contrôle d'identité.
Sous les cameras de télévision, dont BFM TV, les personnes encerclées ont été privées de leur liberté sans aucune explication pendant une heure à 50 mètres environ du théâtre. Un policier a pris à chacune des personnes du groupe sa pièce d'identité et est parti avec.
Vers 20h40 les personnes du groupe, chacune escortée plus ou moins fermement par un policier, ont été conduites le long du tristement célèbre GAV bus pour subir une palpation et une fouille des sacs, poches, etc. A 20h45 le GAV bus dans lequel avait été placé 21 personnes a démarré vers une destination inconnue. Escorté par quatre fourgons de CRS, le GAV bus a traversé Paris en faisant résonner sa sirène à de nombreuses reprises.
A 20h57 le groupe a été débarqué trois par trois pour ses rendre dans le commissariat du 5eme arrondissement (rue de la Montagne Sainte Geneviève). Chacune des personnes à une nouvelle fois été palpé et requis de vider ses poches, les effets personnels ont confisqués puis l'ensemble des personnes a été placé en cellule sans distinction de sexe ni de genre... Malgré les demandes d'explication répétées aucune explication n'a été donnée.
L'une des personnes plus insistantes s'est vu répondre par un policier "participation à une manifestation non déclarée." Après 22h30 la première personne a été libérée, puis les autres ont suivi un par un. A 22h54 le dernier était libéré sans qu'aucune explication n'ait été fournie. A la sortie de la cellule, un policier était chargé de restituer à chacun ses effets personnels (dont téléphone) et de noter la profession pour compléter les fiches qu'il remplissait. Aucun document n'a été remis aux personnes illégalement arrêtées et détenues.
Plusieurs personnes déposeront plainte dans les jours qui viennent pour privation illégale de leurs libertés et exécution d'ordres illégaux.
Commentaires
La vraie France piétinée. Il faut résister. Elle finira par dégager avec ses complices.