Les alliances volent en éclats, les députés et sénateurs dispersent les votes, les chefs de groupe ne maîtrisent plus leurs ouailles.
L’année qui vient de s’écouler aura été funeste pour les partis dits « républicains », entendez ceux qui s’arrogent de manière récurrente le qualificatif de légitimes. C’est d’ailleurs pour cela qu’ils périclitent car leurs représentants et élus ne sont plus l’expression confiante et unanime de leurs électeurs déçus, qui se défilent plus ou moins publiquement.
Le parti du gouvernement, pardon, les partis de gouvernement renâclent de plus en plus bruyamment. Les alliances volent en éclats dans les hémicycles, les députés et sénateurs dispersent les votes, les chefs de groupe ne maîtrisent plus leurs ouailles. L’extrême gauche mélencho-laurentesque fut la première à manifester indiscipline et contestation législatives, alliant même ses votes à ceux de la droite, nonobstant des motifs opposés.
Les Verts qui se sont rapidement mués en violet, alliage du vert utopique initial et du rouge gauchiste à fusion rapide, n’ont cessé de regimber de plus en plus bruyamment. Devenus sourds aux injonctions revendicatives, et oubliant leur vocation originelle, leurs ministres corrompus par les ors et tapis de la République s’accrochent aux maroquins sans vergogne! Duflot persiste, ne résistant pas à la frime, Mamère se désiste et quitte la « Firme »!