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Quand la une du Monde en dit long sur la confusion idéologique "des élites" dans l'analyse du racisme et de l'islam

Une nouvelle race vient de naître : l'islam. Son père s'appelle Le Monde. Sa mère : la bêtise triomphante et sûre d'elle-même.

Le titre du journal dit tout : "Racisme : une France tolérante mais crispée sur l'islam". Une France tolérante : tout va bien alors ! Crispée sur l'islam : tout va mal ! Ainsi dans la très riche rubrique de l'antiracisme, l'islam est venu s'ajouter aux Arabes, aux Juifs, aux Noirs, aux Jaunes… Une nouvelle race en quelque sorte que la République (telle que l'entend Le Monde) se doit de protéger contre les racistes.
L'article en question a nécessité beaucoup de travail. Nombre d'experts et de spécialistes ont été interrogés. Presque autant que ceux qui ont planché sur le grotesque et célèbre rapport qu' Ayrault a dû mettre à la poubelle sur la colérique injonction d'Hollande. De ce travail de fourmi, il ressort que la crainte (ou la détestation) qu'inspire l'islam aux Français "crispés" doit être apparentée au racisme. Un racisme de substitution qui aurait pour nom l'islamophobie.
L'article contient une évidence d'importance : "l'islam de France n'est pas l'islam afghan" ! Oui, il fallait que cela soit dit, faute de quoi la très fragile architecture du texte se serait aussitôt effondrée. Bien-sûr que l'islam de France n'est pas l'islam afghan. Tel n'est certainement pas l'aspiration de la plupart des musulmans français. Et, surtout, ni nos lois ni la majorité, déjà "crispée", de la population française ne permettraient que Paris ne ressemble à Kaboul.
Mais les musulmans de France ont quelque chose en commun avec leurs coreligionnaires afghans, pakistanais, saoudiens, syriens, somaliens, maliens et autres : ils prient le même Dieu, vénèrent le même prophète et considèrent comme saint le même livre. Ça ne crée pas nécessairement une connivence ni même une proximité. Mais cela devrait créer, au moins, quelques devoirs. Et là rien. Pas un cri. Pas un mot.

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