Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Plus l’État est envahissant, moins il est fort et efficace

De Guillaume de Thieulloy dans Les 4 Vérités :

"Cet été, Pierre Gattaz, président du Medef, a affirmé que les chefs d’entreprise étaient capables de créer un million d’emplois en 5 ans – « à la condition que l’environnement réglementaire, social et fiscal s’améliore ». Je crois que ce serait encore plus. Mais je crois aussi qu’il est parfaitement utopique de penser que l’environnement réglementaire, social et fiscal va s’améliorer sous l’autorité de ce gouvernement violemment hostile à toute liberté d’entreprendre. En réalité, il est beaucoup plus vraisemblable que l’environnement soit encore aggravé dans les prochaines années et que nous détruisions ainsi un nouveau million d’emplois. Ce qu’il faut, c’est abandonner cette idée selon laquelle « nos » gouvernants, et leurs petits soldats de l’inspection du travail, des syndicats, des médias, ou d’ailleurs, savent, mieux que nous, ce qui est bon pour nous. Qu’ils nous f… la paix, et je puis garantir, non seulement que la croissance et l’emploi repartiront, mais aussi que la France redeviendra une grande puissance.

Plus l’État est envahissant, moins il est fort et efficace dans l’accomplissement des missions que nul ne peut remplir à sa place. Ce qui signifie que, plus on socialise la vie publique, plus on paie cher un service public de moins en moins bon. Il n’est pourtant pas difficile de comprendre le principe de subsidiarité. Que ce soit en termes d’efficacité ou en termes de légitimité de l’action publique, il est évident qu’une décision doit être prise au plus près de ceux qu’elle concerne. Pourquoi cette évidence ne s’impose-t-elle pas aux prétendues « élites » ? Tout simplement, parce que ces gens ne doivent leurs privilèges qu’au fait de se mêler de tout et d’arroser d’allocations et de subventions diverses leur « clientèle », tout en menaçant les opposants de contrôles fiscaux, sociaux et de sanctions variées. C’est donc le clientélisme qu’il faut abattre si on veut résoudre le problème du chômage – et, de façon générale, la plupart des problèmes de la France.

Ce clientélisme ne peut être abattu, à l’heure actuelle, que par deux voies. Soit la prise de pouvoir par un pouvoir dictatorial (et je puis prophétiser, sans risque de me tromper, que, si le régime suit encore quelques années la voie tracée depuis 40 ans, et aggravée par le gouvernement Hollande, les Français applaudiront la dictature…). Soit la décision constitutionnelle de contre-balancer la démocratie pseudo-représentative par une démocratie directe, où le peuple s’exprimerait sans le biais de ses « représentants ». Prenons y garde : le clientélisme nous menace tous comme individus, comme familles, et comme nation. C’est parce que Hollande se goberge avec ses petits camarades que ces malheureux cafetiers du Finistère sont persécutés par l’URSSAF. Et sans un rejet clair et net du socialisme, nous y passerons tous…"

http://www.lesalonbeige.blogs.com/

Les commentaires sont fermés.