Sur MPI, Louis Dumont, de Jour de Colère, indique que la liste des relais en région s'agrandit. 33 départements, ainsi que la Belgique, ont aujourd’hui une équipe opérationnelle. 25 bus sont déjà réservés pour le 26 janvier. Un service covoiturage est également en ligne en suivant ce lien.
"Nous savons de source sûre que le gouvernement tentera de déstabiliser la Marche pour la Vie, qui a lieu le 19 janvier, soit une semaine avant nous, afin de trouver prétexte à interdire le Jour de Colère, ainsi que la Manif Pour Tous qui aura lieu une semaine après nous.
Les méthodes actuelles des forces de l’ordre, qui suivent les ordres du gouvernement et des préfectures, envers les mouvements d’opposition légitime (Manif Pour Tous, Bonnets Rouges, Sages-Femmes, Pompiers…) sont indignes de la France, qui se targue pourtant d’être le pays des droits de l’Homme. Nous avons tous en tête les centaines de gardes à vue abusives de l’année passée, ou encore l’accident tragique qui a coûté la main à un Bonnet Rouge, suite à l’explosion d’une grenade lacrymogène.
Comme tous les coups bas sont attendus, nous mettons en place un service d’ordre important afin de contenir au mieux les débordements pouvant venir de l’extérieur, mais aussi de l’intérieur du cortège. Les infiltrations par les policiers en civil sont à prévoir. C’est pourquoi tous les appareils enregistrant, photographiant ou filmant sont les bienvenus le jour J, afin de constater les irrégularités orchestrées par le ministère de l’intérieur. Nous mettons tout en œuvre pour que rien ne puisse nous être reproché durant ce 26 janvier.
Pourquoi ce choix du terme de colère ? Est-ce un appel à la violence ?
La violence est contre-productive. Nous n’avons aucun intérêt à dégrader, d’autant plus que nous souhaitons plus d’ordre dans la société, et moins de laxisme envers ceux qui commettent ces exactions. Par ailleurs, n’oublions pas que beaucoup de forces de l’ordre qui nous encadreront sont parfois contraints et forcés de se retrouver à ce poste ce jour-là. Mais c’est du donnant-donnant. Si les manifestants ne les provoquent pas, il n’y a aucune raison en théorie qu’ils utilisent la force envers nous. Il me revient en mémoire une vidéo où l’on peut voir les forces de l’ordre en Italie enlever leur casque, en signe d’apaisement envers les manifestants contre la pression fiscale qui sévit aussi chez eux. Cela date d’il y a moins d’un mois.
Nous invitons toutes les forces de l’ordre à faire de même, de cesser d’obéir à des ordres injustes, quand ils ne sont pas illégaux, pour que la confiance soit rétablie entre les citoyens et ceux qui sont censés nous protéger, et non nous réprimer abusivement."
Et après les manifestations, les partis politiques. Avec Valls, tout est désormais possible.