Entretien avec Renaud Camus sur Boulevard Voltaire
L’affaire Dieudonné prend décidément toute la place dans l’actualité, « pain bénit » pour le gouvernement : c’est la nouvelle affaire Taubira ?
Renaud Camus - J’avoue que je m’y intéresse peu et que j’aurais bien aimé n’avoir pas à m’en occuper du tout. C’est tout de même horriblement significatif du niveau du débat dans notre pays. Le président de la République dialogue par médias à peine interposés avec une collégienne diaboliquement demeurée, qui ridiculise sa fonction et la dignité de la France, et les principaux ministres paraissent n’avoir pas de souci plus pressant qu’un humoriste diaboliquement médiocre, dont tout l’humour prétendu est dans l’idiote transgression, cet hommage des obsédés aux puissances qu’ils prétendent nier. On peut toujours être plus grossier, on peut toujours être plus bas, il y aura toujours un public pour applaudir au record. Mais il s’agit de la France. Alain Finkielkraut et Christian Combaz ont tout à fait raison quand ils dénoncent le règne des humoristes et des Guignols.
Le rapporteur public du tribunal administratif de Besançon a conclu, mardi 7 janvier, au rejet des requêtes déposées par la famille de Leonarda Dibrani en vue d’obtenir un titre de séjour en France. Une bonne chose ? [...]
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