Alors que d'une main l'oligarchie frappe et se sert de l'épouvantail de l'antisémitisme pour tester la résistance du peuple français à l'oppression du moralement correct, premiers pas de la dernière phase du mouvement vers une mise sous coupe réglée de la liberté d'expression et de manifestation - au fond la finalisation de l'esprit de la loi Gayssot -, autant sur internet que dans le monde "réel" ; de l'autre elle reprend les bonnes vieilles méthodes du conditionnement positif en travestissant ses lubies totalitaires futures. On retrouve tout l'usage subversif du libéralisme dans ce conditionnement médiatique de fonds, dont on observe par période les plus grosses ficelles.
Dont le cas d'une euthanasie joyeuse, "fun", d'un soit-disant plus vieil athlète de Belgique, qui a 95 ans a le bon goût de fêter sa mort en famille, un verre de champagne à la main, ce qui, soit dit en passant, est bien la mort que nous pouvons souhaiter au plus grand monde, mais qui, au service des utilitaristes capitalistes, devient un fait divers politiquement progressiste poussant à l'acceptation d'une nouvelle règlementation nécessaire, si et seulement si elle se faisait sur des principes nobles et dans une société dont le cadre serait sain. Car pour un joyeux luron ayant estimé à raison, par lui-même, que sa vie devait prendre fin, usant de l'une de ses libertés les plus fondamentales, combien de vieillards malades et déprimés attendent la mort dans la solitude la plus complète, réifiés, soignés tant bien que mal - et plus mal que bien - et feront alors, grâce à une future réglementation, les bataillons d'euthanasiés pour raison de restrictions budgétaires?
Voir aussi en quoi détermine-t-on l'intérêt vers où doit tendre la recherche et les fonds qu'on lui alloue, dans la découverte d'un médicament luttant contre la dépendance du cannabis, amenant de fait une future consommation encore plus "cool", dénuée du versant négatif de la drogue : un premier pas vers la synthèse d'une drogue obligatoire et sans effets secondaires qu'Aldous Huxley dans Le meilleur des mondes avait nommé Soma.