Coup de gueule d'un blogueur lu ici :
"On voit bien, en regardant ce décor de théâtre d’ancien régime digne de Disneyland, que ces “conférences de presse” présidentiellles ne sont qu’une vaste mise en scène destinée non pas à “informer” mais à faire estampiller “média” une simple propagande officielle récitée au pupitre. Tout est organisé pour congeler la parole comme en Corée du Nord : il y a un Président, rigide derrière son pupitre conçu pour dominer l’espace. Il y a le carré monolithique de ministres déférents et au garde à vous. Il y a d’autres personnes — que je me refuse à appeler des “journalistes” car ils n’ont pas le courage de poser des questions — qui sont “accrédités” à l’Élysée, donc déjà suspects à mes yeux. Et il y a enfin un “préposé officiel au micro-baladeur” qui ne va solliciter que les bonnes questions sans autoriser le moindre droit de suite !
C’est finalement Alain Barluet qui, dans un tardif sursaut d’honneur, lâche la vérité : près d’une heure après avoir posé sa question sur Valérie Trierweiler, il dit sur Twitter ce qui aurait du faire la “Une” de tous les médias le lendemain :
Les “journalistes” Français n’ont pas le droit de poser de questions embarrassantes. Ils sont aux ordres, complaisants, déférents, obéissants, obséquieux, prosternés, soumis ! Ils sont de la classe des journalistes courbés et reconnaissants parce que subventionnés. Ils ne sont pas seulement le déshonneur de la profession : il ne font pas honneur à la France et la Presse internationale les couvre d’ailleurs à juste titre de ses quolibets (...)"