Une nouvelle étude publiée par le service rattaché au ministère du Travail, la Dares, révèle que le taux des recrutements en Contrat à durée déterminée CDD, a augmenté de 3 points en 2012 tandis que le taux des CDI, Contrat à durée indéterminée recule.
La « CDDisation » prend de l’ampleur
Les résultats de la Dares démontrent que presque toutes les entreprises ne recrutent plus en CDI. Par contre, le taux des CDD a atteint le record avec 81,2% des nouvelles embauches en 2012 comparativement à 2011 ; ce qui traduit une hausse de 3 points.
A part les entreprises de 50 salariés ou plus, de la construction qui n’ont que 39,8% de taux de recrutements en CDD, tous les autres secteurs d’activités sont concernés. Le tertiaire englobe à lui seul 83% des embauches en CDD avec un repli considérable des CDI, la construction 61,6%, et l’industrie 68,5%.
Tous sont concernés
D’après la Dares, le problème de la “CDDisation” ne se limite pas qu’aux jeunes.
En 2012, chez les moins de 30 ans, le taux d’embauche en CDD, avait grimpé à 82,6% mais aussi chez les plus de 50 ans, ce taux était passé à 84,6%. Les femmes sont aussi plus touchées par le CDD plus que les hommes, 85 contre 76,6%.
En vue de rehausser le taux des CDI, et de baisser celui des CDD, la contribution chômage qui était à 4% est ramenée à 7% pour les CDD de moins d’1mois, et de 5,5% entre 1 et 3mois.
Les recrutements en CDI des moins de 26 ans ont été exonérés pendant une durée de 3 ou 4 mois de toutes cotisations. Toutefois, il existe encore des employés qui profitent encore d’un contrat en CDI. Vers la fin de l’année 2011, ils étaient 84,1% des effectifs du privé.
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