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Le naufrage économique se profile pour les géants industriels français au bord de l’asphyxie. En France et dans toute l’Europe, les mêmes maux et rien que dans le secteur automobile, 32 000 suppressions de postes ont déjà été actées en Europe au premier semestre, soit pire que pendant la pandémie de Covid, orchestrée de toutes pièces rappelons le, à partir d’un virus très probablement issu d’un laboratoire. Fermetures de sites et licenciements massifs achèvent de fragiliser des territoires entiers, avec des thématiques industrielles, comme ont pu l’être, à une époque, les manufactures du Nord ou les soieries de Lyon. Les écosystèmes économiques locaux s’écroulent les uns derrière les autres et en cascade, les sous-traitants, les commerces de proximité et les marchés immobiliers, ainsi que les tissus associatifs et commerciaux.
Devalliet, un petit constructeur automobile de l’Isère, illustre l’ambition du RPF en matière automobile, à savoir, retrouver le foisonnement créatif et technique de l’après guerre. L’Isérois a fait le choix de promouvoir un artisanat régional, tout en s’appuyant sur des outils de conception et de dernière technologie. Ses modèles sont conçus, fabriqués et assemblés à la main, mais l’obtention des certifications a été un casse-tête de plusieurs années. Et même si l’entreprise artisanale s’adresse à une clientèle restreinte, elle vaut par son implantation nationale, sa passion et n’est pas à l’abri d’une progression fulgurante, tous les grands constructeurs ayant démarré dans un petit garage.
Dans ces colonnes, il a largement été question, ces derniers temps, de la dette, du déficit public, notamment avec la séquence d’autosatisfaction de Bruno Le Maire devant la commission des finances du Sénat. Le projet de loi de finances de fin de gestion 2024 (PLFG) prévoit donc un déficit public de 178,2 milliards d'euros qui va creuser un peu plus la dette publique. C’est colossal ! Quand on sait que 83 % de cette dette publique est du fait de l’État ou d’organismes qui en dépendent, et, pour 9 %, des administrations de Sécurité sociale – les 8 % restants relevant des collectivités locales, qui ne s’endettent que pour investir et non pour fonctionner -, on est pris de vertige.
Il y a deux jours, devant l’Assemblée nationale, le député LFI Antoine Léaument, dans un discours censé justifier la volonté des élus de gauche d’augmenter les taxes sur le tabac, qualifiait la profession de buraliste de « métier nocif ». En réponse, Julien Odoul, Laurent Jacobelli et Nathalie Carvalho, tous trois députés du Rassemblement national, se sont rendus dans une petite ville de la circonscription d'Antoine Léaumant. Objectif : apporter leur soutien à ces métiers de « la France qui travaille et se lève tôt », disent-ils.
Elle pollue trop, va payer des amendes exorbitantes pour ne pas électrifier assez vite son parc, et les consommateurs ne veulent pas des voitures électriques dont l’usage est un enfer au quotidien par la faiblesse de l’autonomie et les problèmes récurrents d’accès aux bornes de rechargement. Cela évoluera mais mettra du temps. Vous pouvez rajouter l’incertitude sur le recyclage des batteries ou encore les problèmes d’accidents (un accrochage et la voiture est mise à la casse) sans oublier la valeur de revente très incertaine, et les automobilistes passent pour l’essentiel leur chemin.
Je crois que nous pouvons tous nous lever et applaudir les résultats des presque 8 années de “règne” de Bruno Le Maire, l’écrivain coquin de Bercy, plus préoccupé par l’observation “des renflements bruns” des femmes à l’entrejambe excité, que par l’avenir économique de toute notre nation et donc de ses habitants, le tout sous la “maestria” du chef d’orchestre du Palais, dit le Mozart de la finance.
Pendant que la France de Macron coule économiquement, croule sous l’endettement, l’Italie de Melonie, elle, est devenue le 4ème exportateur mondial.