PARIS (NOVOpress) - Il s’avère que des dérapages lors de la Manif pour tous le 2 février 2014 ont bien eu lieu. Mais pas en provenance des manifestants ! En effet, un certain nombre de responsables politiques, à différents échelons de l’État, des institutions et des partis PS et UMP ont littéralement pété les plombs.
Il y a d’abord Manuel Valls, champion des points godwin, qui a déclaré au JDD que “Ce retour de la haine des Juifs, des médias, des politiques, évoque un parfum des années 1930… Oui, tous ces faits sont la preuve de la constitution d’un bloc des contestataires, d’une fronde des anti : anti-élites, anti-État, anti-impôts, anti-Parlement, anti-journalistes… Mais aussi et surtout des antisémites, des racistes, des homophobes… Tout simplement des anti-républicains. Le point commun avec les années 1930, c’est cet anti-républicanisme et la détestation violente dans les mots comme dans les actes de nos valeurs et de nos principes. Derrière tout cela, c’est la France qui est visée dans son idéal.”
Puis vient Bruno Julliard, adjoint au maire de Paris, qui a retwitté un message appelant au meurtre des manifestants sur twitter avant de nier.
Enfin, l’UMP n’est pas en reste, puisqu’un de ses membres, Mohamed Toubache-Ter « étudiant, Coordinateur National des Jeunes du Chêne. Membre du bureau départemental des Jeunes Populaires de Paris en charge du Pôle associatif » en appelle à l’extrême-gauche pour « nettoyer nos rues…», propos qui n’ont à ce jour pas fait de remous particuliers au sein de l’UMP.