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Municipales : victoire sans appel des droites

Sans hésitation, le grand gagnant des ces élections municipales est le “parti des abstentionnistes” qui arrive en tête. Près de 40 % des 44 millions d’électeurs ont boudé les isoloirs dimanche. Un taux de participation le plus faible jamais enregistré depuis 40 ans. Sinon, ce qu’il faut avant tout retenir de ce premier tour, c’est une victoire de la droite, une forte poussée du FN et une gauche en net recul.

La France connaît-elle une vague bleu marine ?

Sans conteste, le Front national a réussi son pari. La majorité de la presse parle d’un succès historique. Marine Le Pen se réjouit « de la fin de la bipolarisation électorale et d’une très forte poussée électorale du FN ». Steeve Briois a été élu dès le premier tour à la municipalité d’Hénin‑Beaumont. Dans plusieurs villes moyennes, un candidat FN sera présent au second tour. Florian Philippot, vice-président du FN, arrive en tête à Forbach. Robert Ménard crée la surprise à Béziers. Louis Aliot, vice-président du FN, se distingue à Perpignan, ainsi que David Rachline à Fréjus ou Philippe Lottiaux à Avignon. A Marseille, Stéphane Ravier devance le candidat du parti socialiste Patrick Mennuci. A noter également la très nette victoire de Jacques Bompard, président de la Ligue du Sud, à Orange, ou encore celle de Nicolas Dupont-Aignan, à Yerres, élu avec plus de 75 % des voix.

Qu’en est-il des ténors de l’UMP ?

Jean‑François Copé à Meaux et Alain Juppé à Bordeaux ont été reconduits dans leurs fonctions dès le premier tour avec plus de 60 % des voix. Christian Jacob, porte-parole du groupe UMP à l’Assemblée nationale a été élu avec plus de 70 % des voix dans sa ville de Provins. Xavier Bertrand quant a lui a été réélu à Saint-Quentin, Hervé Mariton à Crest et Laurent Wauquiez au Puy-en-Velay.

Et la gauche dans tout cela ?

Michel Sapin, ministre du Travail, se détache du lot en se faisant élire dès le premier tour à Argenton-sur-Creuse. Mais la sanction est sans appel pour le gouvernement. Martine Aubry arrive en tête à Lille avec 34 % des voix mais n’échappe pas au ballotage. Gérard Collomb, quant à lui, devra affronter un deuxième tour à Lyon dimanche prochain. Cependant, la gauche refuse de voir dans ce constat un vote sanction. Martine Aubry rejette la faute sur l’UMP en affirmant que ce recul est imputable à « la droite qui a banalisé les thèmes du FN ».

Sait-on qui sera maire de Paris ?

Il est encore trop tôt pour le dire. Anne Hidalgo, qui avait été donnée gagnante dans les sondages avec 37 % des voix arrive en seconde position avec 34,4 % des voix, derrière Nathalie Kosciusko-Morizet. Mais cette dernière risque de ne pas bénéficier d’un réservoir de voix suffisant si elle ne fait pas alliance avec toutes les droites.

http://fr.novopress.info/160515/municipales-victoire-appel-droites/#more-160515

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