PERTH (NOVOpress) - Les recherches en cours au large de la côte Ouest de l’Australie, dans l’océan Indien, n’ont pas encore permis de localiser l’avion disparu de la Malaysian Airlines, le désormais tristement célèbre Boeing 777-200, mais elles ont une fois de plus attiré l’attention sur les monceaux de détritus flottant dans les océans, rendant les recherches encore plus ardues.
Les éléments qui composent ces décharges flottantes vont de la taille d’une bouteille en plastique à celle d’un conteneur maritime, qui se transforment en plaques de déchets, littéralement appelées “soupes de plastique”, d’un poids équivalent à plusieurs millions de tonnes, emportées par les cinq grands gyres océaniques.
Différents reportages ont d’ores-et-déjà été réalisés sur cette catastrophe écologique majeure, impactant bien évidemment le règne animal, mais aussi et surtout la santé de centaines de millions d’êtres humains. En cause, le Bisphénol A, une molécule hautement toxique se trouvant dans de très nombreux composés plastiques et dont l’usage est de plus en plus règlementé en Europe. Ingéré par la faune marine, le Bisphénol A se retrouve… dans nos assiettes. Bien qu’en anglais, Novopress a choisi de diffuser le reportage de Vice sur ce sujet, exemplaire de par sa réalisation.